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La grippe aviaire : La faute aux hommes ou aux poules ?
09.01.2006

Les frontières sont souvent perméables, celle séparant la Turquie de l’Iran à hauteur de Dogubayazit et Makou encore plus.



Lieu de tous les trafics, l’endroit est soumis aux passeurs de clandestins, à l’aller, revenant au retour avec toutes sortes de produits illicites en république islamique... et tout passe, les passeurs étant souvent les Pasdaran ou les Basidjis eux-mêmes !

Actuellement le virus H5N1 sévit dans la zone turque, faisant des morts officiels et des malades moins officiels, mais tout aussi réels.

Côté iranien, zéro mort et zéro malade : Dernier effet de cette maladie, une dizaine de turcs sont entrés en Iran dans le but de se faire soigner et sans papiers bien évidemment. Ces personnes ont été manu militari expulsées vers leur pays d’origine, d’une part pour ne pas infecter la république islamique (sic) et d’autre part au motif que le virus n’avait pas passé la frontière.

Dans une région où les oiseaux migrateurs sont passés sans connaître les frontières, il semble étrange que le virus se soit arrêté à la frontière... comme le nuage de Tchernobyl se serait arrêté aux frontières de la France. Les trafics rapportent énormément aux gens de cette région et la même hypocrisie règne en Turquie comme en Iran. Les choses vont en s’empirant :

Selon les dernières nouvelles officielles, cinq personnes supplémentaires sont infectées par la souche H5N1 du virus de la grippe aviaire en Turquie, dont trois dans la capitale Ankara. Les autorités turques tentaient dimanche de convaincre les habitants des régions touchées de leur remettre poules et canards pour les euthanasier.

A Dogubayazit (la ville préférée des Pasdaran), où vivait les deux adolescents décédés, des employés ont dû grimper par-dessus un mur pour entrer dans une maison dont la propriétaire refusait de livrer ses volailles. Ils n’ont pas pu emporter les animaux et ont menacé la femme de revenir avec les forces de l’ordre. De telles scènes se répètent souvent dans les régions infectées, où les habitants sont parfois très pauvres et refusent de livrer leurs poules.


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