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À l’approche d’une nouvelle résolution de l’AIEA, les mollahs jouent la carte économie
10.01.2006 [commentaires du 9 Janvier 2006]

Le régime des mollahs a levé les restrictions sur les importations de Grande-Bretagne et de Corée du Sud décidées il y a trois mois en représailles à leur vote en faveur d’une résolution de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) condamnant l’Iran.



En octobre dernier, l’Iran avait décidé de limiter les importations de produits de plusieurs pays, notamment la Grande-Bretagne et la Corée du Sud. Ces derniers avaient voté, fin septembre, en faveur d’une résolution au Conseil des Gouverneurs de l’AIEA, ouvrant la voie à l’envoi du dossier nucléaire iranien au Conseil de Sécurité des Nations unies.

En l’occurrence, le régime des mollahs cherche à diviser le camp des partisans de la fermeté. Le régime des mollahs fait donc la seule chose qu’il sait faire :
- Distribuer des contrats afin de s’attirer les faveurs des états étrangers,
- Les annuler comme mesure punitive.

Cependant, l’objectif n’est pas d’imposer des représailles mais d’exercer un chantage. Il y a donc des perpétuels changements à rebrousse-poil dans le but de déstabiliser l’adversaire. C’est d’ailleurs la politique que les mollahs appliquent dans le cadre des soi-disant négociations nucléaires.

En attendant, El Baradei accorde toujours plus de délais aux mollahs. Ces derniers en profitent afin de mettre en place des stratégies susceptibles d’influencer les votes des pays membres du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA.

- Les Européens ne peuvent pas à leur tour jouer à déstabiliser les mollahs, car ils cherchent surtout à préserver leurs intérêts en Iran : la moindre opération de déstabilisation des mollahs sera fatalement synonyme d’un changement de régime. Si la France voulait déstabiliser les mollahs, il faudrait qu’elle accorde un soutien sincère et des moyens aux patriotes iraniens.

- Au lieu de cela, la France fait appel aux services d’un groupe terroriste comme les moudjahidines d’Auvers-sur-Oise que le peuple iranien déteste. Ce genre d’opération ne déstabilise pas les mollahs, mais elle démontre que la France n’a pas encore admis qu’il faut accorder un soutien sincère aux vrais adversaires des mollahs: les Iraniens.

Les quelques vieux terroristes résidents en France ou des faux dissidents comme Ganji ou Ebadi n’ont pas le soutien du peuple parce que ces ex-révolutionnaires ont trompé les Iraniens et ont imposé Khomeiny en Iran (avec l’aide du Président Giscard d’Estaing).


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