La grippe aviaire, le mouton de l'Aïd et les mollahs
08.01.2006
3 nouveaux cas (2 enfants et 1 adulte) ont été testés positifs à la grippe aviaire et ont été hospitalisés à Ankara.
Deux enfants, contaminés par le virus mortel H5N1, avaient été trouvé la mort la semaine dernière dans l’hôpital de la ville de Van (est) tandis que deux autres étaient malades de la grippe aviaire.
L’épidémie de grippe aviaire s’est déclarée dans sept zones des régions particulièrement pauvres de l’est et du sud-est de la Turquie où l’élevage constitue la principale ressource des populations.
Par ailleurs on a appris que le transport de moutons à travers la Turquie pour le sacrifice rituel de la fête qui marque la fin du pèlerinage à la Mecque pourrait favoriser l’extension de la grippe aviaire dans ce pays.
Bien que les moutons et le bétail ne soient pas affectés par la grippe aviaire, les animaux qui ont vécu à proximité d’oiseaux malades peuvent porter le virus sur leur peau ou leurs pieds.
Les animaux en provenance de l’est et du sud-est constituent un danger potentiel car les moutons et le bétail vivent dans le même environnement que le gibier d’eau de la région.
Des milliers de moutons, vaches et taureaux en provenance de ces régions sont vendus dans les grandes villes turques en prévision de l’Aïd al-Adha (fête du sacrifice), l’une des plus importantes fêtes de l’islam, marquant la fin du pèlerinage à la Mecque, qui commence mardi.
Le régime des mollahs prétend qu’il n’y a plus d’entrée de volailles Turques en Iran depuis le début de l’année (iranienne, le 21 mars). Ce qui est très étrange car la première alerte mondiale à la grippe aviaire date de Mai 2005 et non pas de Mars 2005 [1]. Alors que la crise du poulet turc contaminé date du mois d’octobre, comment et pour quelle raison le régime des mollahs aurait interdit le poulet turc avec 7 mois d’avance ?
C'est un vrai mystère : à force de mentir, le régime s’emmêle les pinceaux et finit par dire vraiment n’importe quoi.
À la mi-octobre, les Turques avaient détecté de nombreux cas de virus dans les élevages de poulets. La Turquie est un des grands exportateurs de volailles dans la région. La Turquie était alors très pressée de se débarrasser de ces poulets invendables.
L’armée des Gardiens de la Révolution, Sepah-é Pasdaran est gérée comme un holding en Iran et il est exempté d"impôts. Les Pasdaran contrôlent nombres de produits d’importation car ils contrôlent les ports et la douane. Les marchés de la viande et du poulet sont gérés par les Pasdaran depuis des années.
En octobre 2005, les Pasdaran ont acheté et distribué en Iran les bons poulets d’Erdogan. Le virus a pris des forces en Iran et revient en Turquie comme un chèque en bois qui reviendrait à son émetteur.
Les bonnes affaires des Pasdaran : Il est aussi de notoriété publique que les Pasdaran importent surtout de produits interdits par le régime comme les cosmétiques et les paraboles. Les produits sont vendus sur le marché noir, confisqués puis revendus.
Facebook
Twitter