Le sort des touristes Européens est en suspens
03.01.2006 [commentaires]
Le procès du touriste Allemand, arrêté le 29 novembre dernier en même temps qu’un Français dans le détroit d’Ormuz, s’ouvre jeudi à Bandar-Abbas (sud de l’Iran), où il est détenu, a indiqué mardi à Berlin le ministère allemand des Affaires étrangères.
Ce ressortissant allemand sera défendu par un avocat iranien installé à Bandar Abbas qui connaît bien ce genre d’affaires, ayant eu à défendre d’autres étrangersdans le même cas.
La justice des mollahs reproche à cet Allemand et à ce Français d’être entrés illégalement dans les eaux territoriales iraniennes. L’Allemand, un touriste de 52 ans, avait fait appel à un skipper français pour aller à la pêche au gros au large des Emirats arabes unis. Ce détroit, qui relie le Golfe à la mer d’Oman, sépare l’Iran du sultanat d’Oman et des Emirats arabes unis.
Fin décembre, Paris avait assuré qu’il n'y a aucun lien entre cette affaire et la négociation sur les questions nucléaires avec les autorités iraniennes, menée au nom de l’UE par la France, l’Allemagne et le Royaume Uni.
En réalité, peu importe la culpabilité ou l'innocence des deux hommes, ils sont désormais des OTAGES.
IRAN-RESIST. estime que le cas est très lié aux négociations de la Troïka et les mollahs utiliseront ces 2 ressortissants Européens comme des otages afin de dissuader ces deux pays de Transférer le dossier nucléaire iranien au Conseil de Sécurité.
Les procès séparés de 2 hommes augmentera la pression sur les 2 pays d’origine.
Les Allemands et les Français espèrent que les Iraniens ont écarté tout soupçon d'espionnage, qui donnerait une autre dimension au dossier. Tout est en SUSPENS.
Si les Européens décident qu’il faut continuer de donner une chance au Dialogue, les 2 touristes peuvent espérer d’être libres sinon ils risquent de connaître le destin des otages français au Liban.
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OTAGES Français au Liban - Les années 1985 et 1986 furent marquées par les otages français au Liban, les attentats à Paris (FNAC, Hôtel de Ville, Pub Renault) et l’assassinat de Georges Besse le 17 novembre 1986, qui fût l’un des grands responsables du programme nucléaire français, jusqu’à devenir le directeur d’Eurodif. Ces prises d’otages avaient été orchestrées par les mollahs et exécutées par le Hezbollah.
La libération des otages a été monnayée par le règlement du Contentieux d’Eurodif :
Libération d’Anis Naccache, Explulsion des partisans de Rajavi ... mais surtout,
Remboursement par la France de la dette d'Eurodif,
Versement d'intérêts considérables à l'Iran.
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