Les droits de ce gisement sont actuellement la propriété, à 75%, de la société nipponne Inpex, qui souhaite, compte tenu de l’importance du champ, diversifier ses partenaires. Selon le journal, dont les propos sont relayés par Reuters, Total serait parmi les favoris pour la reprise de cette participation.

Les réserves du gisement d’Azadegan sont estimées à 26 milliards de barils, soit les deuxièmes plus importantes au monde, rappelle l’agence, les premières productions étant programmées à l’horizon de 2008. Inpex vise une production de 150.000 barils par jour en 2009, puis de 260.000 barils par jour en 2013.

En Avril 2004, les mollahs avaient décidé d’attribuer à Total le développement de la "phase 11" de l’immense champ gazier de Pars du Sud, situé dans les eaux du Golfe. Un contrat d’environ 1,2 milliard de dollars renforçant encore l’engagement du pétrolier français dans le pays.

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 Total s'est implantée en Iran en septembre 97, avec l'accession au pouvoir de Khatami. Ce n'est pas étonnant que la France ne tarit pas d'éloge à l'égard de ce scélérat. Pendant 8 ans, Khatami a bradé toutes les richesses pétrolières iraniennes avec des contrats de type « buy-back », les Français ont raflé les mises et les opposants s’indignent de voir que l'Iran est en banqueroute et que les Iraniens vivent à plus de 85% en dessous du Seuil de Survie.