Rafsandjani veut détourner Erdogan d'un rapprochement avec les Américains 28.12.2005 Le président du Conseil du Discernement, Rafsandjani, toujours sous mandat d’arrêt international, s’est entretenu avec l’ambassadeur turc à Téhéran, Halit Bozkurt Aran. Le président du Conseil du Discernement, Rafsandjani, toujours sous mandat d’arrêt international, s’est entretenu avec l’ambassadeur turc à Téhéran, Halit Bozkurt Aran. Rafsandjani aurait préféré se rendre en Turquie afin de s’adresser directement à Erdogan, mais faute de mieux il s’est résigné à recevoir l’ambassadeur turc. Le mandat d’arrêt international à son encontre depuis 1997 rend Rafsandjani sédentaire. Or, les relations ne sont plus au beau fixe entre les deux pays et c’est en véritable patron du régime des mollahs qui Rafsandjani a demandé l’ambassadeur Turque de tout mettre en oeuvre pour intensifier les relations bilatérales entre les deux pays voisins. Rafsandjani a par ailleurs déclaré qu’une Coopération Tripartite Iran-Turquie-Syrie, dans les circonstances actuelles, serait très constructive, ajoutant qu’une telle coopération et les efforts afin de trouver une solution aux issues régionales engendreraint des effets positifs qui ne peuvent pas être ignorés. Le message plein de douceur de Rafsandjani s’adresse en réalité à son ami Erdogan qui se rapproche à nouveau des Américains afin que ces derniers incitent Talabani de ne plus donner refuge aux terroristes de PKK en Irak. Selon Intelligence online, les visites américaines se sont succédées ce mois-ci en Turquie : d’abord le patron du FBI, Robert Mueller, puis deux jours plus tard du directeur de la CIA, Porter Goss. Les deux pays veulent renouer un dialogue mis à mal par les divergences apparues au moment du déclenchement de la guerre en Irak.
Deux des 3 sujets débattus par les deux parties concernaient l’Iran et la Syrie :
Toujours selon Intelligence online, la Turquie et les USA sont entièrement d'accord sur le fait que Téhéran ne doit en aucun cas obtenir l'arme nucléaire, et considèrent de même que les efforts de la Troïka sont contre-productifs car ils permettent uniquement à Téhéran de gagner du temps. . La tentative de Rafsandjani démontre l’incapacité du régime des mollahs à entretenir de bonnes relations avec ses voisins. Leur diplomatie est uniquement fondée sur un soutien aux mouvements terroristes et de ce fait, les mollahs ne peuvent aider la Turquie à contenir les PKK. Le rapprochement entre la Turquie et les USA sera très nocif pour la république des mollahs. .
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