Quant à la probabilité que Téhéran travaille sur sa propre bombe, Fatemi a dit :
« L'Iran a plus d'une fois déclaré au plus haut niveau qu'il ne cherchait pas à créer l'arme nucléaire. L'AIEA n'a découvert jusqu'à présent aucune preuve établissant que Téhéran mène un tel travail. Il faut donc s'abstenir de porter des accusations qui ne s'appuient sur aucune base réelle ».
Tariq Fatemi est un diplomate pakistanais qui a effectué des missions dans plusieurs pays du monde, y compris en Russie. Ancien ambassadeur du Pakistan aux Etats-Unis et à l’Union européenne et ex-conseiller spécial du premier ministre pakistanais pour la sécurité et les relations internationales, il passe pour l’un des experts les plus compétents en sécurité régionale.
Le Pakistan (pays voisin de l'Iran) s'était trouvé impliqué dans le programme atomique iranien après l'aveu en février 2004 par le père de la bombe pakistanaise Abdul Qadeer Khan de sa responsabilité dans l'exportation illicite de technologies nucléaires vers l'Iran, la Corée du Nord et la Libye.
En septembre 2005, l’AIEA avait conclu que les traces d’Uranium Hautement Enrichi (UHE militarisable) trouvées en Iran étaient dues à des équipements importés d’origine pakistanaise.
El Baradei avait fondé ses recherches sur des échantillons d’UHE fournis par les Pakistanais, échantillons similaires aux traces trouvées sur les équipements en Iran.
Il y a un léger problème : le Pakistan n’autorise pas les inspecteurs internationaux à venir faire des prélèvements sur son propre sol. Comment les experts de l’AIEA pouvaient-ils conclure que les échantillons qui leur étaient apportés à Vienne par les experts pakistanais étaient bien de même nature que ceux trouvés en Iran ?
Concernant ce point essentiel, qui aurait pu démontrer l’existence de sites clandestins de recherches militaires nucléaire en Iran, l’expertise de l’AIEA et les conclusions d’El Baradei se sont fondées sur des échantillons qui n’avaient (et n’auront) aucune probité. Et en même temps, il est évident que les mollahs ont fourni des échantillons prélevés sur leurs propres équipement aux Pakistanais afin que ces derniers les soumettent à El Baradei : d’où la similarité des échantillons.
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