Le général Ismaïl Ahmadi Moghadam, un vétéran des Gardiens de la Révolution, est réputé pour sa cruauté. En moins d’une semaine, depuis sa prise de fonction, on observe une recrudescence des violences policières à l’encontre des manifestants à Téhéran, à Mach-had et à Mahabad (Kurdistan).

Ahmadi Moghadam a été nommé à ce poste par le Guide Suprême, Khameneï, et par Ahamdinejad, le futur président de la République Islamique. Cette nomination a été vue comme une mesure pour mettre la police sous le contrôle des Gardiens de la Révolution.

En soi, cette autorisation de tirer à balles réelles semble une provocation tant les Gardiens de la Révolution l’ont toujours fait. L’annonce est une manoeuvre d’intimidation destinée à la population, mais elle est aussi un signal envoyé aux médias européens et américains.

Le régime avance ses pions avec intelligence. Après avoir tiré le nom d’Ahmadinejad pour saboter les négociations nucléaires avec l’Europe, Il aligne les signes avant-coureurs d’un fascisme ! Comme si les 26 dernières années n’avaient pas déjà accumulé tous les signes de fascisme, de totalitarisme et de terrorisme.

Bientôt, entreront en lice une ligne énervante et énervée de défenseurs des droits civiques made-in Iran comme Ebadi, Zar-afshan, Sazgara, Aghajari et peut-être Khatami lui-même.

Ceux-là mêmes qui pratiquent un humanisme à géométrie variable et qui se sont toujours accommodés de tous les crimes de ce régime et n’ont pas écrit une seule ligne contre les crimes et les victimes de cette révolution et son idéologie criminelle et rétrograde.

Bref, comme Ebadi, Zar-afshan, Sazgara, Aghajari vont bientôt faire un come-back pour profiter du ras-le-bol des Iraniens et sauver les meubles du régime autant que ce peut. Ils entreront dans l’arène pour ce peuple qui ne veut plus de sang !

Ces braves gens disposent aussi d’une équipe relais, hétéroclite, en dehors des frontières de l’Iran, mais le risque demeure. Aucun d’entre eux n’a la faveur du peuple. Les Iraniens sont désemparés mais pas atteint d’Alzheimer.

Les mercenaires du régime seraient autorisées à tirer à balles réelles !!!!

 Les Iraniens, eux, se droguent avec de l’héro et du crack réels...
 Ils vendent leurs vrais organes : les reins, les yeux...
 Ils s’immolent à feu réel...
 Ils se prostituent réellement (500,000 iraniens aurait le sida...)
 Ils n’ont pas mangé de viande depuis un an, pour de vrai...
 Ils ouvrent vraiment leurs veines dans la rue, devant leurs lieux de travail...
 Ils se font découper avec des vraies machettes...
 Leurs mômes sont kidnappés et vendus aux marchands d’organes au Pakistan...
 Ils tirent à Cocktails Molotov réels...
 Ils portent des couteaux réels ...

Et si je voulais donner un conseil aux avocats des droits de l’homme made-in République Islamique, je leur dirais une phrase d’Arthur Koestler à ma manière : Il est plus facile de trancher les têtes que de fendre les cheveux en quatre.

Et ça, nous les iraniens sans grade, nous le savons. Après les islamistes révolutionnaires, les islamistes pragmatiques, les islamistes modérés et les islamistes de la dernière chance, après le recyclage à l’infini et les tartuffes, viendra l’heure des lecteurs d’Arthur Koestler.