Le juge John Bates du tribunal fédéral de Washington a estimé, mercredi, que l’Iran avait aidé les auteurs de cet attentat revendiqué par le Hezbollah en avril 1983.

Le magistrat a fait état de preuves montrant que l’Iran avait fourni au Hezbollah armes et financement et autres formes de soutien et a condamné ce pays à payer 126 millions de dollars à 29 victimes ou leurs familles.

« Nous sommes heureux que la Cour ait reconnu une fois encore que l'Iran était au centre de cet acte odieux de terrorisme et qu'elle ait décidé de le tenir responsable de ses actions », a déclaré Michael Martinez, l’un des avocats des victimes.

« Nous espérons que nous pourrons faire exécuter prochainement ce jugement », a-t-il ajouté.

L’attentat contre l’ambassade américaine à Beyrouth avait fait 63 morts, dont 17 Américains.

« Ce procès est pour nous le moyen de nous défendre », a déclaré dans un communiqué la plaignante principale, Anne Dammarell, qui avait été blessée dans cet attentat, alors qu’elle travaillait pour l’agence américaine pour le développement international (USAID). « C'était le seul moyen de faire rendre des comptes à l'Iran pour les souffrances incroyables qu'il nous a infligées au travers du Hezbollah », a-t-elle ajouté.

Les Américains et les Européens n’ont que l’embarras du choix pour mettre sous pression le régime terroristes des mollahs :