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Le Pakistan est favorable à une solution « amiable » sur le dossier nucléaire des mollahs
15.12.2005 [commentaires]

La république islamique du Pakistan, fournisseur clandestin des centrales nucléaires des mollahs, est opposée à l’usage de la force, dans le dossier de son programme nucléaire, contre la république Islamique d’Iran.



Le Pakistan recommande la recherche d’une solution pacifique, a affirmé mercredi son ministre des Affaires étrangères Khurshid Kasuri.

« Le Pakistan est opposé à l'usage de la force dans le dossier du programme nucléaire iranien », a affirmé le chef de la diplomatie pakistanaise en recevant son homologue iranien Manouchehr Mottaki [1].

Islamabad, a poursuivi le ministre pakistanais, soutient le dialogue entre l’Iran et l’Union européenne (UE) et la recherche d’une solution « à l'amiable » sur ce dossier. « Le problème doit être réglé dans le cadre de l'AIEA », a souligné Khurshid Kasuri.

Le Pakistan s’était trouvé impliqué dans le programme atomique iranien après l’aveu en février 2004 par le père de la bombe pakistanaise Abdul Qadeer Khan de sa responsabilité dans l’exportation illicite de technologies nucléaires vers l’Iran, la Corée du Nord et la Libye.

En septembre 2005, l’AIEA avait conclu que les traces d’Uranium Hautement Enrichi (UHE militarisable) trouvées en Iran étaient dues à des équipements importés d’origine pakistanaise.

El Baradei avait fondé ses recherches sur des échantillons d’UHE fournis par les Pakistanais, échantillons similaires aux traces trouvées sur les équipements en Iran.

Il y a un léger problème : le Pakistan n’autorise pas les inspecteurs internationaux à venir faire des prélèvements sur son propre sol. Comment les experts de l’AIEA pouvaient-ils conclure que les échantillons qui leur étaient apportés à Vienne par les experts pakistanais étaient bien de même nature que ceux trouvés en Iran ?

Concernant ce point essentiel, qui aurait pu démontrer l’existence de sites clandestins de recherches militaires nucléaire en Iran, l’expertise de l’AIEA et les conclusions d’El Baradei se sont fondées sur des échantillons qui n’avaient (et n’auront) aucune probité. Et en même temps, il est évident que les mollahs ont fourni des échantillons prélevés sur leurs équipement aux Pakistanais afin que ces derniers les soumettent à El Baradei : d’où la similarité des échantillons.


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[1sur le ministre MOTTAKI :Cabinet d'Ahmadinejad : Compartiment Tueurs-