Les présidents d’Afghanistan et d’Irak ont affirmé que les nouvelles constitutions de leurs pays prouvaient que l’islam était compatible avec la démocratie, le respect des droits de l’homme et la promotion des femmes.

« Aujourd'hui en Afghanistan, nous disposons d'une Constitution moderne fondée sur l'islam (...) et qui garantit les droits fondamentaux et égaux des hommes et des femmes », a déclaré Karzaï. Il a notamment rappelé que plus d’un quart des députés afghans élus en septembre étaient des femmes. Mais il n’a pas mentionné le port de la Burqa ou l’âge du mariage dans son pays.

Talabani [1], le président irakien, un ex-protégé de Saddam, a prononcé un plaidoyer similaire en faveur de la Constitution irakienne, fondée sur l’islam et garante, selon lui, des libertés individuelles.

« Nous ne pouvons pas avoir de lois sans respecter les principes de l'islam et de la démocratie », a insisté le président irakien.

Shirin Ebadi, Madame Islam Expliqué, a pris la parole pour nuancer les propos de Karzaï et Talabani, mais elle n’a pas rappelé les droits de la femme iranienne avant la révolution de Khomeiny et l’apparition de l’islamisme.

Et Daniel Fried, secrétaire d’Etat adjoint américain, a souligné que, pour Washington, Islam et Démocratie étaient compatibles.