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Iran : Biden, fatal aux mollahs, malgré lui !
05.11.2020

Hier, mardi 3 novembre 2020, les mollahs devaient fêter l’anniversaire de leur prise en otages des diplomates de Carter, président démocrate qui les avait pourtant aidés à s’emparer du pouvoir. Par un heureux hasard, hier, il y avait aussi les élections américaines avec d’une part leur ennemi, Trump et d’autre part, Biden [1], un ancien camarade de Carter. Les mollahs qui sont gravement en danger devaient afficher leur anti-américanisme, mais sans la traditionnelle immolation du drapeau américain pour se dire solide, mais ouvert aux négociations. Les opposants devaient en revanche humilier le régime en boycottant sa manifestation puis en affichant leur soutien à Trump. Ils ont réussi leur premier objectif, mais ont été privés du second, sans pour autant se dire vaincus.



Cette journée de mardi a commencé bien agréablement pour les Iraniens, hostiles à 99 % aux mollahs, car ces derniers, certains du boycott qu’ils allaient subir, avaient tard la veille annulé le rassemblement devant l’ancienne ambassade américaine en évoquant un risque supérieur de contamination par Coronavirus. C’était la preuve qu’ils étaient certains qu’ils n’auraient même pas la présence de leurs proches miliciens et des plus hauts collaborateurs comme les députés du régime à la manifestation !

De plus, en cherchant à établir l’heure de l’annonce, on a découvert que les mollahs avaient prévu cette déprogrammation depuis longtemps car ils avaient aussi annoncé deux initiatives de remplacement conçus depuis au moins une semaine : une cyber manifestation d’écoliers avec le slogan « Tous unis pour dire Mort à l’Amérique », puis la signature d’une déclaration hostile déjà online.

Un responsable bien masqué avait précisé le régime avait déjà imprimé et distribué des affichettes avec ce slogan dans toutes les écoles élémentaires. Les écoliers devaient aussi dessiner des drapeaux des États-Unis, d’Israël et de la France avec l’aide de leurs parents, puis en respectant les gestes sanitaires, les brûler sur le toit-terrasse et dans la cour de leur maison à 9 h du matin en criant Mort à l’Amérique et envoyer un clip de leur manifestation à une adresse fournie en vue d’être exposé sur les réseaux sociaux.

Mais on n’a pas vu l’affichette et l’adresse mail évoqué. On s’est dit que le régime redoutait un boycott de la part de ses proches qui devaient animer l’opération et voulait se laisser quelques libertés pour diffuser des images d’archives des affiches des années passées en prenant le soin de dissimuler les visages non masqués de participants.

© IRAN-RESIST.ORG


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On avait bien raison, car on n’a vu aucune de la première initiative. Aucun des amis du régime ne voulaient donc s’afficher à ses côté pour l’aider ou exposer ses enfants pour le défendre. Les mollahs n’avaient également pu trouver quelqu’un pour trafiquer leurs images d’archives !

Ce triple boycott en interne a démontré que le régime n’avait aucune réserve pour résister ou simuler une résistance en cas d’un soulèvement populaire.

Après plusieurs heures, il y a eu une seule vidéo annonçant un nombre élevé de "divsions (militaires)" de fous amoureux du Guide venues pour crier Mort à l’Amérique. Mais au lieu des dizaines de milliers annoncées, on a vu 6 participants dont l’un utilise le drapeau américain pour nettoyer les chasseuses des autres ! Aucun ne criaient Mort à l’Amérique ! Certains retiraient leurs pieds comme s’ils étaient gênés d’être là. ! La vidéo est devenue la preuve de l’isolement des mollahs et la préférence de leurs proches de les laisser tomber !
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Mais la victoire des opposants d’avoir forcé les mollahs à annuler une manifestation emblématique de leur régime n’a été relevée par aucun média occidental. Les médias américains et européens complices des États qui ont aidé les mollahs en 1979 et depuis ont encore méprisé les Iraniens. Personne n’a aussi souligné l’extrême isolement des mollahs et leurs boycotts par leurs collaborateurs [2].

Au même moment, Trump se portait bien avec de solides avances sur Biden dans les États clefs de l’élection présidentielle américaine.

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La perspective d’une victoire rapide de Trump qui se dit l’ami des Iraniens a amplifié la crise des amis du régime. Ils se sont précipités pour vendre des actions et acheter des dollars. Les mollahs ont satisfait l’attente des plus gros actionnaires avec 200 millions de dollars et ont pu éviter un krach (alors que la majorité des titres ont chuté de 60 à 70%). En revanche, ils ont augmenté le taux de conversion de leur dollar, dépassant 30,000 tomans) pour limiter leur perte ! Certains ont alors évoqué un taux de 40,000 tomans au cours de la semaine à venir !

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Mais au fil des heures, Trump a perdu ses avantages. Il a dénoncé une fraude par bourrage tardif des urnes par des bulletins de vote par correspondance déposés après la fermeture du scrutin ! Twitter a aussitôt censuré son appel. Des observateurs américains ont dit que les démocrates avaient validé des bulletins enregistré par des personnes décédées ou non résidant.

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Les mêmes médias qui ont censuré les échecs des mollahs ont soutenu qu’il s’agissait d’allégations non fondées et que Trump était sur le point d’être battu. Trump a demandé que les bulletins soient tous comptés à nouveau. Ce qui repousse l’issue de l’élection.

Les Iraniens ont été peinés par la mésaventure électorale de leur seul allié au monde. Ils se sont vus privés d’une manifestation essentielle pendant que le régime était bien ramolli par ses échecs.

Nos compatriotes ont validé l’hypothèse de la fraude en espérant que Trump réussisse à la prouver et invalider les votes factices ajoutés à Biden. Mais ils ont aussi été très positifs en insistant sur le fait qu’ils devraient s’unifier et agir avec et probablement sans Trump, car leur avenir se décide avant tout en Iran. Certains ont aussi rappelé que même en cas d’une victoire rapide de Biden, Trump [3] restera président pour 4 mois et ont appelé tout le monde à agir de la manière la plus efficace, voire la plus violente, pour profiter pleinement de cette période et en finir avec le régime avant l’arrivée de Biden !

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Dans notre précédent article, nous l’avions pressenti. Ce choix d’un engagement fort est certainement la solution, car il pourrait provoquer la rupture des derniers miliciens et collaborateurs du régime ou entrainer une répression qui empêchera Biden de s’entendre avec les mollahs. Le temps de l’opposition sans violence a expiré hier par la faute de Biden et ses geeks [4].
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[4Biden voulait tuer Trump. Il n’y est pas parvenu et il pourrait même s’en mordre les doigts, mais il a involontairement détruit sa principale mission de sauver le régime islamique d’Iran, prière angulaire de la déstabilisation régionale initiée sous Kennedy qui a abouti sous Carter. Espérons que sa fraude ouvre aussi la voie à son déclin et puisse mettre fin à la diplomatie destructrice des démocrates afin que l’Amérique ne devienne pas le principal ennemi de l’Iran après sa libération et qu’il n’y ait plus de journée anti-américaine en Iran.