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Iran : La semaine en images n°176
03.07.2011

Il y a une semaine, les dirigeants du régime se battaient pour le pouvoir alors que le pays va vers le néant. Leurs derniers partisans ont paniqué. Cette semaine, les dirigeants du régime devaient célébrer la révélation de l’islam à Mahomet, un événement essentiel pour leur idéologie. Faisant face à un boycott permanent des manifestations officielles de la part des Pasdaran, ils ont eu peur que leur guerre n’encourage leurs derniers partisans à les laisser tomber. Ils se sont vite réconciliés ! Cela a entraîné une situation illogique et ridicule. Se doutant de l’échec de ce rattrapage et redoutant effectivement un plus grand boycott, preuve de leur vulnérabilité, les dirigeants ont dû organiser des événements symboliques ; tirer des missiles ou faire des discours discours tonitruants pour insinuer le soutien du peuple et des Pasdaran afin de se donner l’image d’un régime populaire et puissant qui ne craint rien ni personne.

La semaine en images n°176 nous montrent les nombreuses étapes de cette semaine agitée et cynique, mais aussi ses nombreux échecs dus à l’absence de la moindre mobilisation populaire : preuve que le régime a manqué son virage et qu’en niant lourdement la réalité de sa vulnérabilité, il a contribué à amplifier le boycott qu’il voulait éviter : la désaffection qui l’entraîne vers sa chute finale.



Semaines après semaines, nous exposons la désaffection des troupes du régime. Cela a commencé avec le refus des dirigeants permanents du régime (membres du Conseil de Discernement présidé par Rafsandjani) d’accepter le moindre compromis quelles que soient les sanctions qui pénalisaient le pays et le peuple. La désaffection a gagné des partisans quand ce groupe a mis en place Ahmadinejad (un ex-barbouze de Rafsandjani) pour menacer Washington d’une guerre totale malgré la faiblesse des forces armées iraniennes. La désaffection est devenue encore plus forte quand le 15 juin 2009, la même équipe a tenté de simuler une révolution de couleur verte islamique en faveur d’un de ses membres, l’ultra-islamiste Moussavi ou plus exactement une nouvelle révolution islamique, pour légitimer son refus de compromis.

La majorité des Pasdaran qui ont entre 30 et 40 ans ont refusé de participer à cette opération qui allait anéantir toute chance de sortir de la crise et des sanctions. Le peuple a profité de l’autorisation de manifester pour se soulever contre le régime le 20 juin. Le régime a vacillé. La majorité des Pasdaran n’a pas levé le petit doigt pour aider le régime, mais ils n’ont pas non plus aidé activement le peuple contre leurs commandants fidèles au régime qui avaient investi la rue en tenue civile pour casser la contre-révolution en marche. Le contre-révolution du 20 juin a avorté par la faute de cette passivité, mais aussi par la faute de Washington qui ne veut pas la fin du régime, mais le transfert des pouvoirs vers ses propres islamistes pour disposer d’un allié efficace pour prendre le contrôle de l’Asie Centrale.

Rafsandjani et ses collaborateurs ont été sermonnés par les 130 clans qui se partagent le secteur économique, ils ont changé certains aspects de leur plan basé sur la menace et la simulation, mais pas la ligne générale : sous leur direction, le régime a continué à refuser tout compromis en menaçant Washington pour le contraindre à abandonner ses sanctions ou en tentant de légitimer leur refus via la nouvelle révolution islamique menée par Moussavi.

Très vite, tous ceux qui avaient choisi la passivité en juin 2009 ont regretté ce choix. Les Pasdaran, mais aussi les Bazaris et même les mollahs de base ont commencé à s’engager plus activement en boycottant les manifestations officielles : la première étape a été le boycott de la Journée d’hommage national à Khomeiny. Le régime dirigé par Rafsandjani n’a pas changé de cap, au contraire, il s’est lancé dans plus de provocations, il a également misé sur la promotion de sa fausse révolution anti-compromis. Comme on pouvait s’y attendre, cette nouvelle révolution islamique a encore été boudée par tous les Iraniens.

Après cet échec, le régime n’a pas changé de cap en acceptant un compromis comme l’échange de combustible, mais le 20 juin 2010, date anniversaire de l’échec des prévisions de Rafsandjani, ce dernier a cédé la direction effective du régime à son rival Ali Larijani, le surveillant en chef des Parlementaires bidons du régime. Ce nouveau patron a continué dans la même voie. Le régime a montré qu’il était figé.

Les groupes dissidents en particulier les Pasdaran ont continué à boycotter toutes les manifestations officielles : tout d’abord la Journée de Qods, mais aussi les fêtes de Ramadan, la prise de l’ambassade américaine et enfin le dernier anniversaire de la (vraie) révolution islamique en février 2011. Un mois plus tard, ils ont fait un pas supplémentaire vers le peuple en refusant de réprimer les manifestations nationales du 15 mars en l’honneur de l’anniversaire Reza Shah, l’initiateur de la laïcité en Iran, vénéré pour avoir modernisé la société et industrialisé le pays en 16 ans sans aucun emprunt ou rente pétrolière. Cette rupture tacite des Pasdaran a rendu possible la contre-révolution avortée en 2009. Le Mouvement Vert et Moussavi ont disparu de la scène car le régime ne voulait pas donner au peuple une autre occasion de manifester.

La rupture tacite des Pasdaran a aussi réduit le régime à ses 130 dirigeants et les 20,000 membres de leurs familles qui contrôlent le pays avec quelques milliers de collaborateurs. Ces gens ont été pris de panique : ils s’étaient mis à vendre leurs actions pour acheter des dollars en prévision d’une chute imminente du régime. Cette fois, Washington n’a non seulement pas soutenu le peuple, mais encore il a soutenu les Moussavistes pour montrer qu’il n’aiderait pas un nouveau régime laïque. Le peuple n’a pas bougé. Il s’est consolé en se rendant massivement sur les sites fondateurs de la monarchie iranienne jadis mis à l’honneur par le Shah en 1973.

Face à cette nouvelle forme de rébellion, Larijani a agi comme Rafsandjani après le soulèvement de l’été 2009 : en se lançant dans plus de provocations guerrières pour faire capituler Washington et en reprenant la promotion de l’ultra-islamiste Moussavi. Il a montré qu’il n’était pas figé, mais mentalement pétrifié.

Les Pasdaran ont continué à boycotter les manifestations officielles : chaque boycott a été suivi par une forte demande de dollars. Le régime qui manque de dollars a été confronté à une nouvelle menace : la banqueroute. Larijani devait arrêter les boycotts : il a d’abord menacé les Pasdaran. Cela n’a pas fonctionné et a même commencé à convaincre le peuple que ces anciens gros bras du régime étaient réellement du côté de la contre-révolution. Larijani a tenté de faire avorter l’union sacrée entre le peuple et les miliciens dissidents en prétendant que les Pasdaran cherchaient à instaurer leur régime présidé par le très détesté Ahmadinejad. La preuve apportée était la fusion de certains ministères par Ahmadinejad, un projet lancé par le Conseil de Discernement pour limiter le personnel et faire des économies alors que le pays manque de devises pour fonctionner.

Mais Larijani a rapidement changé de position en affirmant que ce courant déviant était minoritaire et que la majorité des Pasdaran était avec le régime et prête à tuer pour le sauver. Cela n’a pas intimidé le peuple, ni plu aux Pasdaran : cette année, la mobilisation pour la Journée d’hommage national à Khomeiny a été presque nulle ce qui a provoqué une énorme panique. Larijani a été remis en cause. Comme son prédécesseur, il a intensifié le recours à la provocation pour faire capituler Washington ou le recours au mouvement Vert de Moussavi (la nouvelle révolution islamique) pour légitimer le refus de compromis qui limiterait la mainmise des dirigeants sur le pays. Il a échoué : le pays a connu sa plus grande panique financière depuis la rupture des Pasdaran. Larijani a eu peur d’être destitué et remplacé par Rafsandjani : il s’est lancé dans une attaque en règle du Parlement qu’il contrôle contre Ahmadinejad car il est le principal pion pour le recours à la menace et la valorisation de Moussavi.

Ahmadinejad a été hué, de nouveaux ministres ont été rejetés par le Parlement. Sadegh Larijani qui contrôle le pouvoir judiciaire a annoncé l’arrestation de plusieurs collaborateurs du ministre des affaires étrangères qui lui-même risquait la pendaison pour trahison. Sous le regard ravi de Larijani, on a aussi parlé d’une convocation d’Ahmadinejad au Parlement pour répondre aux questions légitimes des parlementaires avant sa destitution !

Samedi dernier, le régime a diffusé une photo montrant Rafsandjani et Larijani côte à côté et en train de rire à gorge déployée à la réunion du conseil de Discernement, le centre de toutes les décisions du régime.
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Il s’agissait d’une photo d’archive car au même moment, Larijani continuait sa guerre en faisant arrêter un autre membre de la constellation Rafsandjani. Nous l’avions trouvé cependant peu souriant et soucieux.
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Nous pensions qu’il était dans cet état en raison de la bataille qui s’annonçait longue et difficile. Nous avons par la suite appris que son choix de guerre interne pour sauver son poste avait provoqué une panique supérieure aux précédentes chez les derniers collaborateurs du régime : la demande en dollar avait battu tous les records. Il fallait arrêter la guerre interne car un autre choc était attendu à l’occasion du boycott prévisible de la manifestation à l’occasion de la révélation faite à Mahomet par les Pasdaran. Il fallait faire vite et spectaculaire.

En ce samedi, premier jour de la semaine iranienne, plusieurs ministres et chefs d’Etat étrangers étaient à Téhéran pour une conférence sur le contre-terrorisme, certains étaient là avec la mission de proposer un compromis américain aux mollahs en difficulté pour éviter que ce régime utile à Washington ne chute. Le régime les a privés de publicité pour ne pas avoir à se justifier sur son refus d’apaisement.
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Dimanche, les émissaires de Washington ont quitté le pays sans que l’on parle trop de leur présence. La priorité était de rassurer les collaborateurs paniqués. Le frère d’Ali Larijani, Sadegh Larijani, chef du pouvoir judiciaire, a changé les charges de trahison contre le premier adjoint du ministre des affaires étrangères en détournement de fonds pour enrichissement personnel. Les parlementaires godillots de Larijani ont renoncé à leurs questions et ont accordé la confiance à plusieurs nouveaux ministres nommés à la tête de plusieurs nouveaux ministères créés à partir de la fusion de plusieurs ministères clefs !
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Le régime a montré que quand il veut il peut ! Mais ce virage a dévalorisé le pouvoir judiciaire qui doit remplacer les Pasdaran dans le rôle du grand méchant loup depuis la rupture des Pasdaran. Il fallait restaurer l’autorité perdue des juges ayatollahs.

Lundi, le régime a organisé un rassemblement géant intitulé la « réunion des responsables du pouvoir judiciaire rendant visite au Guide Suprême » au cours de laquelle, Sadegh Larijani a annoncé la volonté de ses collaborateurs présents de multiplier les pendaisons. Vous pouvez cliquer & zoomer sur les images ci-dessous pour les agrandir.
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On ne peut douter de cette promesse, mais les photos nous ont montré des chefs du pouvoir judiciaire bien déprimés et une salle de 250 personnes partiellement remplie de femmes et de jeunes, ce qui laisse supposer que la désaffection touche aussi le pouvoir judiciaire.

À la même heure, le régime a aussi annoncé la tenue d’un « rassemblement de bassidjis pour évoquer la révélation de Mahomet » afin d’insinuer l’existence de jeunes présents en grand nombre aux côtés de « ses juges » : il n’y a même pas eu de photos montrant la salle !
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Le régime était bien embêté ! Puisqu’il n’a plus de jeunes fanatiques pour le défendre, il a publié des images du centre de formation et de soin de sa brigade canine avec des chenils géants et des chiens très agressifs !
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Ce lundi où tout allait de travers, après les chiens qui semblent quand même bien peu nombreux pour contenir un peuple ; dans un réflexe pavlovien, le régime a renoué avec la menace en annonçant le début de 10 jours d’exercices balistiques avec des missiles capables de détruire Israël et les bases régionales de l’Amérique avec le vain espoir de pousser l’Amérique à abandonner ses sanctions pour apaiser les craintes de ses collaborateurs paniqués ou la colère des Pasdaran dissidents. Or, ces derniers ne sont pas en colère contre Washington, mais contre le régime qui agit cyniquement sans tenir compte des réalités : ses capacités militaires ou économiques et les envies des Iraniens.
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Comme on le voit, les missiles ont été tirés depuis le désert central iranien qui est distant de moins de 800 Km des frontières du pays. Avec une portée de 2000 Km, ils auraient dû atterrir chez les voisins, mais personne n’a signalé une attaque de missiles iraniens. Les missiles ne pouvaient donc pas avoir la portée annoncée. Il s’agissait vraisemblablement des restes de missiles achetés pour la guerre Iran-Irak qu’il faut tirer avant qu’ils soient périmés. Par ailleurs, on n’a eu aucune photo des officiers chargés des tirs, ce qui peut être interprété de beaucoup de manières notamment le fait que les opérateurs n’étaient pas des Iraniens, mais des mercenaires étrangers présents en Iran depuis 2 mois pour compenser la perte des Pasdaran sur les zones stratégiques comme les domiciles des dirigeants ou les dépôts d’armes des bases militaires de Téhéran.

Washington a évidemment esquivé cette provocation pour garder ses sanctions et continuer sa guerre d’usure économique pour amener les mollahs à céder le pouvoir à ses pions. Le régime devait alors annoncer d’autres tirs comme il l’avait promis. Mais il n’a rien dit.

Lundi soir, il a seulement organisé une réunion avec les vétérans de l’armée de l’air (en fait les pilotes de l’armée impériale qui ont défendu l’Iran pendant la guerre contre l’Irak) pour évoquer par leur présence le souvenir d’une puissance passée. Il a ainsi révélé qu’il ne pouvait pas aller plus loin. On voit d’ailleurs une certaine tristesse dans le regard des commandants fidèles au régime qui ont participé à cette dernière réunion nostalgique.
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En résumé, lundi, le régime avait tout donné sans rien obtenir en échange. Il avait surtout constaté que la désaffectation de ses troupes continuait, même quand il évoquait le nom sacré de Mahomet, il a été confronté au rejet de l’islam. La désaffectation s’était radicalisée. Il allait avoir affaire à un énorme boycott pour sa prochaine manifestation officielle du jeudi 30 juin à l’occasion de la révélation de Mahomet. Selon leur habitude, les dirigeants du régime se sont cachés.

Mardi, le régime devait trouver du lourd et du spectaculaire pour détourner l’attention du peuple en ce jour néfaste pour sa survie : il a annoncé le début du baccalauréat iranien pour le jeudi 30 juin alors que la journée était fériée. Il a programmé un match de foot entre les joueurs vétérans pour jeudi soir. Il a aussi annoncé la décision polémique de séparer ce jeudi les filles et les garçons dans les universités. De quoi occuper l’opinion avant, pendant et après le 30 juin, tout en prouvant à ses derniers partisans qu’il avait la capacité d’imposer sa vision et soumettre le peuple qui leur fait peur.

Pour aider la polémique, il a également annoncé le choix très polémique d’un nouvel enterrement de « martyrs de la révolution islamique » dans l’enceinte d’une université de Téhéran en évoquant une forte présence populaire. Ses médias ont gonflé l’affaire alors qu’il y avait tout au plus une centaine de personnes. Ce show insignifiant a été le seul événement photographié de la journée, une preuve de la détresse du régime !
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Que faire ? Le régime a diffusé un reportage sur le succès du service militaire pour évoquer sa capacité de recruter de nouveaux soldats ! Les photos montrent un casting plutôt souple.
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Mercredi, à la veille du boycott, Larijani a rompu avec la tradition de se cacher quand le régime va mal en mettant tout le monde en action pour occuper les médias. Ahmadinejad et les gens du pouvoir judiciaire ont été chargés de présider la réunion sur la lecture du Coran.
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Larijani a lui-même participé à l’offensive médiatique en se rendant en visite officielle à Ispahan ! il n’y a pas eu de foule pour le voir, mais cet homme qui n’arrive pas à cacher ses joies et ses peines était de très bonne humeur. Il avait une idée derrière la tête.
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Jeudi, alors qu’une grande partie des familles était focalisée sur le démarrage du bac, Larijani a rabattu son joker : une reconstitution de sa risette avec Rafsandjani devant les caméras de la presse lors de la seule manifestation officielle de la journée. Du spectaculaire pour faire oublier l’absence d’une fête hors du commun avec la présence de tous les Pasdaran, le clergé traditionnel, les Bazaris et surtout le peuple pour célébrer l’anniversaire de l’apparition de l’islam !
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Ce fut un festival de risettes face aux caméras, mais ces clowns ont oublié leur mission quand les caméras n’étaient plus en face d’eux et ils ont retrouvé leur état d’indifférence mutuelle quand ils ne se sentaient pas épiés !
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Les photos les plus saisissantes et emblématiques de cette journée de fête joyeuse ne concernent pas ces deux clowns, mais la salle avec les commandants des Pasdaran ou des mollahs du pouvoir judiciaire, complices de tous les sales coups du régime et bien déprimés par ce spectacle qui ne peut pas rassurer les derniers collaborateurs du régime aux niveaux moins élevés.
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