Depuis le début du mois de décembre, Téhéran a commencé à agiter la rue arabe avant de pousser le Hamas à rompre la trêve.

Selon une information révélée par un opposant iranien, la trêve a été rompue après une rencontre de 5 heures entre Jimmy Carter et Khaled Mechaal vers la mi-décembre à Damas. Au cours de cette rencontre, Carter avait assuré son interlocuteur qu’il avait les mains libres pour envenimer la situation car en période de transition présidentielle, Bush ne cautionnerait aucune intervention israélienne. Cela laisse penser qu’il y a une connivence entre les républicains et les démocrates pour déclencher une frappe qui réduirait la puissance régionale des mollahs avant l’arrivée d’Obama à la Maison-Blanche.

La suite, on le connaît : le Hamas est à rude épreuve depuis 13 jours et Téhéran est incapable d’élargir le domaine de la lutte. Il est donc réduit à quémander une solution pacifique pour ce problème dont il est à l’origine.

Enfin précisons que Press Tv, la chaîne anglophone des mollahs, qui a évoqué cet effort diplomatique inédit et inattendu a parlé d’un déploiement des envoyés spéciaux en Europe et en Asie, mais selon une dépêche destinée à l’usage national, les 22 ont été envoyés en Syrie, au Liban, au Venezuela, au Soudan et en particulier en Turquie, pays sur lequel compte Téhéran pour sortir de son isolement.

Chaque jour qui passe est une menace pour la puissance régionale des mollahs. Ils sont tellement désespérés qu’ils pourraient même finir par lancer un appel à l’Egypte !

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