Ces deux hommes identifiés par leurs prénoms Parviz K. et Afrasiab N. exécutés dans la prison Lakan de Rasht, capitale de cette province sont en fait des lampistes dans une affaire de trafic de bois qui implique des responsables locaux sous la direction de la famille de l’Ayatollah Mohammad Yazdi, l’ex-patron du ministère de la justice et actuellement membre du Conseil de Gardiens de la Constitution.

Dernièrement, les habitants ont appris avec stupéfaction qu’un responsable local avait autorisé l’abattage de 2 mûriers pluricentenaires sous le prétexte de lutter contre des traditions d’offrandes préislamiques. D’une manière générale, la destruction du patrimoine des forêts iraniennes détruit aussi le sol et les habitants sont victimes de plus en plus de coulées de boues et d’inondation.

De nombreux habitants de la région y compris des députés ont protesté contre cette situation. Pour couper court aux polémiques et calmer le jeu, le régime a pendu deux prisonniers accusé de l’enlèvement et du meurtre du responsable local des ressources naturelles, qui était un obstacle à ce trafic.

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Cette région, jadis lieu de villégiature pour tous les vacanciers iraniens, est aujourd’hui uniquement surexploitée pour son bois et ne reçoit rien en échange au point qu’elle s’est transformée en un dépotoir géant d’ordures qui la desservent comme destination touristique.

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