La dépêche iranienne précise que jusqu’alors, c’est la Compagnie nationale iranienne du pétrole (NIOC) qui choisissait librement les établissements bancaires pour y placer l’argent du pétrole, mais désormais le choix se fera selon des critères (non annoncés) par le ministre de l’économie du régime via la Banque Centrale iranienne.

Normalement, les revenus pétroliers doivent renforcer les réserves de la Banque centrale iranienne et non être déposés dans des établissements tierces qui pourraient à chaque instant saisir ces capitaux dans le cadre des sanctions décrétées par le Conseil de Sécurité.

Cependant, les mollahs détournent les revenus pétroliers et déposent l’argent dans les banques étrangères. Cette annonce faite à la veille des nouvelles sanctions que devait décider l’Europe était une mise en garde afin que les partenaires européens des mollahs ne s’avisent pas de décréter des sanctions bancaires touchant la Banque centrale iranienne (comme le demandent les américains) ou encore les comptes secrets des mollahs en Europe. La mise ne garde a fonctionné puisque l’Europe a opté pour des sanctions alambiquées mais qui ne touchent aucune des entreprises qui commercent avec les mollahs.

En juin, des médias avaient rapporté que Téhéran avait viré des dizaines de milliards de dollars des banques européennes vers d’autres institutions bancaires établies dans des pays pauvres de l’OMC. Le souci affiché des mollahs pour garder comme partenaires les banques européennes démontre le manque de fiabilité des banques de substitution .

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