Nous avions évoqué les cas du Kirghizistan et de l’Equateur, mais depuis hier les délégations se succèdent à Téhéran avec des projets de « coopération économique » pas nécessairement bancaires. En fait, sous couvert d’investissements, l’Iran transfère des fonds vers des banques binationales en cours de création, mais surtout vers des entreprises locales de ces pays pauvres (endettés) membres de l’OMC.

Ainsi Ahmadinejad a reçu à Téhéran Carlos Garcia, le délégué spécial du président bolivien Evo Morales, pour évoquer un élargissement de la coopération économique. Dans le même temps, le directeur adjoint de la banque centrale malaisienne est arrivé à Téhéran pour évoquer une collaboration bancaire (en proposant l’aide de son pays pour la maîtrise de l’inflation). Il restera sans doute assez longtemps pour rencontrer les responsables du ministère iranien de l’économie qui sont actuellement en Indonésie pour renforcer la coopération énergétique, commerciale et bancaire avec ce pays.

Bonus | Le Niger et les Comores (2 membres de la Zone Franc [1] [2]) pourraient aussi servir de relais de blanchiment pour les mollahs [3]. En investissant dans la zone franc, les pays surendettés peuvent bénéficier du placement de quelques milliards de $ provenant des mollahs et les placements iraniens deviennent automatiquement transformables en bons € dont personne ne connaîtra l’origine. La Zone Franc africaine est presque plus avantageuse pour les mollahs que l’espace OMC !

Pour tenter ces deux Etats très endettés, Téhéran a accordé une aide alimentaire au Niger et a affrété un avion pour aller chercher le président comorien Ahmed Abdallah Sambi pour lui accorder une aide économique.

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