Décodage de procédés de marchands de tapis.

Selon Téhéran, « des entretiens mineurs peuvent néanmoins avoir lieu dans le cadre du G5+1 [1] avec les Etats-Unis en tant que membre du Conseil de Sécurité de l’ONU pour résoudre le problème nucléaire rapidement », a dit Abdol-Reza Rahmani Fazeli, chef adjoint du Conseil national suprême de la sécurité iranien.

Téhéran fait parler un subalterne, évitant d’exposer ses dirigeants. Le régime des mollahs utilise la technique de démultiplication des interlocuteurs d’où l’apparition de cet inconnu. Téhéran ne ferme pas la porte totalement. L’objectif est d’amplifier la crise afin que dans ce face-à-face qui était depuis toujours l’une des exigences des mollahs, les Américains ne soient pas en position de force mais en demande.

Actuellement, le face à face est proposé comme un cadeau aux mollahs pour leur éviter des sanctions économiques. Il est clair que s’ils acceptaient l’offre, ils devraient être reconnaissants et se montrer moins têtus.

Ils préfèrent retarder le face à face, espérant un endurcissement de la situation, afin que le face à face ne soit pas un cadeau à l’Iran, mais un cadeau de l’Iran à ses parternaires commerciaux membres du Conseil de Sécurité.

L’objectif reste le face à face mais sans que le régime se voit l’obligé du Conseil de Sécurité. Autrement dit, les mollahs ne veulent pas être dans l’obligation morale de cesser leur poitique de chantage. Ce sont des procédés de marchandage et de chantage.

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