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Iran : Se Divertir et se cultiver en priant !
09.05.2007

Le directeur des médias du régime des mollahs (Islamic Republic of Iran Broadcasting ou IRIB) a annoncé que les programmes de fiction et de divertissement devront comporter des scènes de prière, sous peine de se voir interdire de diffusion.



« Les scènes de prière ne devraient pas uniquement être réservées aux personnages positifs et aux premiers rôles, aux personnes âgées et à celles qui se comportent bien », a précisé Ezatollah Zarghami, en prenant pour exemple une série iranienne dans laquelle un suspect de meurtre était montré en train de prier. La directive pourrait même s’appliquer aux jeux télévisés... D’après Zarghami, les programmes pour enfants doivent aussi s’efforcer d’enseigner le rituel de la prière musulmane.

Toutes les chaînes de télévision et de radio iraniennes sont contrôlées par le régime des mollahs. La religion est déjà omniprésente. Les programmes sont interrompus par les appels à la prière, les présentateurs, des barbus ou des voilées, commencent leurs JT en invoquant Dieu et l’on diffuse régulièrement des lectures du coran.

Les iraniens surnomme la télévision iranienne : Pashm o Shisheh (trad : laine de verre qui se dit en iranien laine et verre). En référence à la parure naturelle de nos mollahs, leur barbe laineuse, les iraniens ont nommé cette télévision disgracieuse et revèche, verre et laine : l’extérieur (l’écran) est en verre et le contenu n’est que barbus.

Who is who | Ezzatollah Zarghami a été nommé par Khamenei en 2004 (pour une durée de 5 ans). Auparavant, Zarghami a été l’adjoint du précédent directeur de l’IRIB, Larijani qui occupa ce poste de 1994 à 2004, période durant laquelle ce dernier créa les deux chaînes islamistes satellitaires vouées à la propagation des idées islamistes tendance Hezbollah.

Zarghami évolue dans l’entourage de Larijani, puisqu’il était également son adjoint quand ce dernier remplaça Khatami au ministre de la Culture et de l’Admonition islamique sous la présidence de Rafsandjani.

Le clivage conservateur-réformateur est totalement factice et aléatoire : chacun peut être conservateur puis réformateur au gré des besoins du régime. La situation est facilitée pour les mollahs car les agences de presse comme l’AFP sont régulièrement frappées d’amnésie volontaire et ne se rappellent pas le parcours tortueux de ces personnages au passé trouble.

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