Au cours du procès, les défenseurs des meurtriers ont évoqué une fatwa d’un ayatollah de la région qui avait autorisé quiconque à tuer les personnes immorales. En effet, après deux avertissements, l’Islam recommande à tout bon musulman de « faire couler le sang de ceux qui sont engagés dans une activité illicite » (relations sexuelles -ndlr). Ces meurtriers estimaient donc qu’ils agissaient en justiciers.

Cette tuerie en série qui avait fait grand bruit à l’époque dans la région de Kermân car parmi les 18 victimes des justiciers figurait aussi un couple légitime surpris dans « une position équivoque », position qui avait trompé les justiciers. Les juges se sont basés sur la fatwa, la charia et leur intime conviction à 100%.

La nouvelle de l’acquittement est parvenue à la presse locale par le canal des avocats des familles des victimes. Les avocats se sont contentés de dire que les accusés acquittés étaient tous membres d’une des milices du régime. C’est-à-dire les Pasdaran, les gardiens de la révolution islamique.

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