Selon les mollahs, il s’agit d’un système « très mobile et très flexible qui peut viser des cibles aériennes sous n’importe quel climat ». Ce genre de déclaration militaire se multiplie généralement quand approche le spectre d’une nouvelle décision internationale en réponse au refus inexplicable des mollahs à mettre fin à la crise nucléaire.

Comme d’habitude, cette déclaration à caractère militaire est accompagnée d’une menace de riposte dévastatrice. « Si notre brutal ennemi veut tenter une action déraisonnable, il sera bien sûr pris par surprise... il sera étourdi... », a déclaré vendredi le commandant en chef de l’armée islamisée et anti-nationale, Ata’ollah Salehi.

Les annonces de création d’armes très performantes ont été nombreuses en 2006, mais il semble que le régime privilégie le côté sensationnel des annonces plus que leur vraisemblance. Ainsi on ne sait ce que sont devenu les autres armes ou missiles incomparables conçus et fabriqués en Iran. Personne ne les a vus en vente dans les foires internationales d’armements et aucun pays n’a voulu les acquérir.

Ces armes sont fictives comme tout le reste. Le régime des mollahs est coincé par ses propres mensonges : il ne peut autoriser l’inspection des sous-sols de ses soi-disant vingtaines de centres nucléaires puisque tout est faux. Son atout est de faire croire qu’il peut maîtriser le savoir faire nucléaire, et son espoir est que l’on accepte de lui donner les Garanties de sécurité qu’il exige, par peur d’une nouvelle guerre.

Le propos n’est pas de nier les possibilités offensives des mollahs avec des missiles. Mais la plupart de leurs missiles sont d’anciens modèles peu performants (missiles à courte portée et à moyenne portée adaptés à la Guerre Iran-Irak).

Ces missiles ont été acquis auprès de divers fournisseurs, intermédiaires et fabricants Nord Coréens, Chinois, Britanniques, israéliens, Américains, Libyens, Syriens, Soviétiques, Russes, Français, Portugais. Entre temps les mollahs ont acquis de plus récents missiles en Corée du Nord et dans les ex-républiques soviétiques (d’anciens modèles soviétiques améliorés).

Malgré ces très nombreuses acquisitions, la milice des Pasdaran sera incapable de résister à une attaque militaire d’envergure parce qu’elle ne dispose pas encore du très performant système anti-missile TOR-M1 [1].

En janvier 2007, la Russie a finalement reconnu avoir livré ses systèmes à l’Iran, mais le délai nécessaire pour être formé à les utiliser est très long et aucun expert militaire américan ne croirait les mollahs s’ils affirmaient une telle chose, d’où cette annonce d’un système anti-aérien de conception iranienne (et islamique, ça va de soi). Conçu en Iran, très mobile et très flexible, opérant sous n’importe quel climat... INTOX !