Il s’agit sans doute d’une coïncidence encore, mais au moment où le régime des mollahs risque de se retrouver face à une nouvelle résolution très dure, Téhéran relâche du leste vis-à-vis de Paris dans l’espoir d’encourager la France à faire traîner l’adoption de cette nouvelle résolution.

La France a toujours été en faveur d’une résolution à l’unanimité des voix ce qui a pour effet de retarder l’adoption et de diluer les sanctions. Bizarrement, la semaine dernière, Paris avait changé d’attitude et se disait partant pour des mesures très dures vis-à-vis de Téhéran. Il faut croire qu’il s’agissait de menaces qui ont poussé les mollahs à composer avec la France afin qu’elle revienne à ses habitudes procédurières. Tant mieux pour Lherbier qui échappe aux mollahs et tant pis pour les iraniens qui devront rester sous le joug des mollahs car la France y protège ses intérêts.

Malgré tout, ceci montre l’extrême vulnérabilité du régime des mollahs et sa peur des sanctions économiques réelles. Evidemment, la diplomatie française va revenir à ses discours ambigus d’ouverture ou de l’unanimité des voix au Conseil de Sécurité qui vont de pair avec le refus de Paris d’appliquer des sanctions réelles contre les mollahs tant qu’une résolution ne le lui ordonnerait.

Cependant la libération hâtive de Lherbier trahit la peur économique du régime et ce ne sont pas des slogans menaçants ou le lancement d’une fausse fusée galactique qui y changeront quelque chose.

NB. Le chantage continue car les mollahs se sont gardés de libérer l’otage allemand, ce qui mettra la pression sur l’Allemagne afin qu’elle défende aussi une solution négociée.

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