« C’est parce que la conférence sera consacrée aux problèmes de la sécurité internationale que nous examinerons avec les Européens la situation autour du problème nucléaire iranien... Négocier est un travail positif, car la diplomatie consiste justement à résoudre les problèmes par la voie des négociations », a-t-il souligné.

Q : Mais vous négocierez qu’avec les Européens ? à cette question anodine, Larijani a répondu avec empressement que le régime était prêt à négocier avec tout le monde. Il a d’ailleurs une certaine expérience en ce domaine, car ce fut lui que l’on a précipité à Riyad pour remettre un message aux Saoudiens à l’attention des Etats-Unis.

En effet, si les mollahs harcèlent les Américains en Irak, avec des opérations terroristes, ou en Afghanistan avec des opérations paramilitaires, c’est bien pour les pousser à céder, mais après toutes les tentatives par la manière forte, les Américains ne cèdent toujours pas. Ils ont même refusé la lettre remise aux Saoudiens, il ne reste plus à Larijani qu’à se cacher dans un angle mort d’un couloir du palais des conférences à Munich pour attendre le passage d’un responsable américain et le surprendre.

Certains diront « techniques de la guerre furtive façon Hezbollah ». Nous dirons « risque de rejet » suivi de « dépression nerveuse » pour le barbu rouquin.

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