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L’IRAN, l’IRA et le Mossad...
24.01.2007

Dans son livre intitulé « Mossad, les nouveaux défis », l’écrivain irlandais Gordon Thomas a révélé l’existence de liens de coopérations techniques entre le régime des mollahs et le terrorisme international dont les groupes non islamiques. Thomas utilise essentiellement les informations fournies par un ancien du Mossad, Ari Ben Menashe. Nous avons décidé de partager avec nos lecteurs un passage de ce livre qui confirme que les objectifs des mollahs ne se résument pas à l’islamisme ou le Jihadisme.



« Une taupe du Mossad à Téhéran avait découvert que les « irréductibles » de l’IRA, le groupe terroriste extrémiste irlandais, étaient dans cette ville et apprenaient au Hezbollah et aux Gardiens de la Révolution la fabrication des bombes (ou de missiles) de fortune ultrasophistiquées.

L’agent du Mossad dit avoir vu les « faiseurs de bombes » irlandais dans trois usines d’une banlieue au nord de la capitale. Les missiles pouvaient être tirés depuis des chars et ils étaient faits d’acier bombé ou de planches de cuivre. Ces engins explosifs allaient à très grande vitesse et pouvaient traverser dix centimètres de blindage depuis une distance de cent mètres. Ces missiles avaient déjà détruit plusieurs chars israéliens au Liban.

Plus tôt dans l’année, les six hommes de l’équipe de l’IRA avaient quitté Dublin pour se rendre à Damas, via Frankfort. En arrivant, ils avaient été conduits à Téhéran dans un avion militaire iranien. Les « faiseurs de bombes » avaient été engagés pour expliquer comment fabriquer et maquiller des détonateurs à infrarouge.

Durant le conflit en Irlande du Nord, les bombes de fortune avaient si bien fonctionné qu’elles avaient blessé ou tué des dizaines de soldats britanniques. Elles avaient également servi à faire sauter des bâtiments et semer la terreur à Belfast ou dans d’autres villes de la région.

Ces armes appartenaient à la catégorie des projectiles explosifs. Depuis juin, l’Iran les expédiait en direction de l’Irak et de la Syrie. On les avait ensuite transportées clandestinement dans la vallée de la Bekaa. A Téhéran, les trois irlandais s’étaient répartis entre les trois usines qui travaillaient jour et nuit à la production en masse des bombes. Ce n’était pas la première fois que l’IRA vendait son savoir à un groupe terroriste.

Quatre ans plus tôt, trois de ses membres s’étaient rendus en Colombie pour entraîner les FARC (également proches du Hezbollah -ndlr).

Le DAS, le service de renseignement colombien, les arrêta grâce à des tuyaux fournis par le Mossad, et ils furent condamnés à de longues peines d’emprisonnement à Bogota. Les FARC les aidèrent à s’évader et à repartir clandestinement pour l’Irlande. Le gouvernement colombien tenta de les faire extrader pour qu’ils purgent leur peine mais Dublin refusa.

Selon les estimations du Mossad, les « irréductibles » de l’IRA ne sont pas plus de 200. Ce dont on est certain, c’est qu’ils n’ont jamais accepté les termes de l’accord du Vendredi Saint qui avait enfin ramené la paix en Irlande du Nord. Depuis, l’organisation vend son savoir à divers groupes liés à Al-Qaïda.

« Les terroristes islamistes sont bien financés et sont en train de développer leurs opérations. Mais ils n’ont pas les compétences des irréductibles de l’IRA. Ses membres sont devenus des « mercenaires ». Depuis le cessez-le-feu en Irlande du Nord, ils n’ont plus de travail et ils ont besoin d’argent », explique un agent du Mossad.

Le Mossad a également appris que des membres de l’IRA ont rencontré des membres d’un groupe terroriste sud-africain appelé le PAGAD. Ils se sont retrouvés dans l’une des stations balnéaires favorites des Irlandais, Sotogrande, près de Malaga, dans le sud de l’Espagne. Le PAGAD voulait les engager pour travailler dans leurs camps dans l’arrière-pays de Durban. Originellement connu sous le nom de People Against Gansterism and Drugs, le PAGAD s’était formé en 1995 pour débarrasser l’Afrique du Sud de ses dealers. Mais son idéologie changea sous l’influence des musulmans sud-africains, dont le nombre s’élève à plus d’un million. L’année passée (2005), des services secrets comme le Mossad et le MI-6 (Britannique) ont établi que le PAGAD entretenait des liens étroits avec le régime des mollahs. Leurs rencontres se déroulaient à Beyrouth ou à Damas.

Un analyste du Mossad, spécialiste des groupes terroristes sud-africains déclare : « Depuis les attentats qui ont frappé Londres l’an passé, le PAGAD est devenu plus militant. Aucun pays n’est à l’abri de ce réseau terroriste international qui grandit, qui est très organisé et qui se développe partout sur la planète. Son mécène et bénéficiaire ultime, c’est l’IRAN. »

Précisons que les mollahs ont entamé des relations avec l’IRA dès 1980. Dès cette datte, d’importantes sommes d’argents étaient expédiées via des valises diplomatiques vers ce groupe. En effet comme écrit plus haut dans notre article, il s’agit d’un accord Gagnant-Gagnant, les uns apportant leur savoir faire, les autres le financement (c’est d’ailleurs le mode opérationnel des mollahs depuis leur accession au pouvoir).

Mais dans les faits, ceux qui apportent un savoir faire au régime des mollahs ne repartent jamais aussi gagnants que cela ! Une fois de retour chez eux, ils sont souvent entraînés à mener des opérations locales pour le compte du régime des mollahs, et s’ils ne veulent pas en être, Ils sont dénoncés par des informateurs anonymes...

WWW.IRAN-RESIST.ORG

En savoir + :
- Les organisations terroristes financées par les Mollahs
- (25.07.2005)

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