En effet, selon un officiel anglais, les 5 Iraniens étaient des personnages de haut rang des services de renseignement des Pasdaran en mission secrète pour tenter d’agir sur le gouvernement irakien. Les cinq personnes -dont deux diplomates relâchés rapidement à cause de leur statut- avaient été arrêtées le 21 Décembre 2006 dans une zone sous contrôle d’Abdul Aziz al Hakim, un des dirigeants chiites d’Irak.

Deux des personnages sont toujours entre les mains de la coalition. Le porte-parole du Foreign Office a déclaré que la Grande-Bretagne a toujours dit « très clairement qu’il était vital que tous les voisins de l’Irak puisse l’aider pour acquérir sécurité et démocratie, et tout ce qui tendait à saper l’autorité du gouvernement irakien était contre productif ». Selon les Britanniques, tout lien iranien vers des groupes armés d’Irak est de ce fait inacceptable.

Toujours selon les Britanniques, ces Pasdaran étaient en Irak pour rencontrer et recruter des futurs ministres chiites pour le gouvernement irakien !

Le régime des mollahs nie en bloc et son ministère des Affaires Étrangères a prétendu que ses ressortissants étaient invités par le gouvernement irakien. Cependant selon les Britanniques, la réunion devait avoir une importance cruciale pour que Téhéran prenne le risque d’envoyer de si hauts personnages en Irak dont l’un est le commandant de la brigade internationale Al Qods.

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