Si l’AFP voit dans ces propos un discours agressif, nous y voyons du « mépris très politiquement correct » qui déplait énormément à ce même peuple iranien courtisé par Tony Blair. Le 1er ministre Britannique oublie que l’Angleterre a occupé l’Iran au XIXe siècle. Les propos du 1er ministre Britannique sont malvenus car la Grande-Bretagne n’a pas d’ami en Iran, du moins ouvertement.

Le 1er ministre Britannique cherche à promouvoir cette fausse idée qu’il y aurait des mollahs islamistes modérés qui seraient fréquentables. Sans doute espère-il négocier avec Rafsandjani, qualifié de modéré par l’AFP et la Reuters. Les Britanniques espèrent-ils sauver ainsi le régime des mollahs et leurs contrats passés par l’intermédiaire de sociétés écrans basées aux Emirats Arabes Unis et à Dubaï ? Ou simplement espèrent-ils trouver une voie pour éviter des sanctions à son encontre ?

Les iraniens, qui grâce aux mollahs sont devenus des experts en détection des menteurs et des mensonges, ne se laissent pas tromper.

Depuis peu, tout le monde crie sur Ahmadinejad, « le président iranien », il est question de confondre délibérément l’IRAN et le régime qui le martyrise. Il y a une volonté permanente de confondre un régime islamique terroriste et une civilisation auteur de la première déclaration universelle des droits de l’homme. Cette confusion ne peut être que l’œuvre d’un sot ou d’une personne très mal intentionnée, mais qu’ils soient sots ou mal intentionnés, tous ceux qui utilisent le mot « Iran » pour désigner « ce régime islamique » sont immédiatement catalogués par le peuple iranien comme hostiles à l’IRAN et favorables à la pérennité d’une république islamique en Iran.

Tony Blair n’est pas un sot, et nous connaissons d’autres qui ne le sont pas, mais comme Blair, parlent délibérément du « régime iranien » pour parler des mollahs. Nous n’hésiterons pas à les dénoncer comme nous l’avons toujours fait.

Si ceux-là décident de changer et d’évoquer ce régime par son nom officiel, c’est-à-dire la république islamique d’Iran, nous le signalerons le changement. Si non, nous dénoncerons ces manigances et leurs auteurs afin que nos lecteurs leur demandent des comptes . Parmi ces derniers, le cas le plus choquant est celui du MEMRI (enquête et analyse n° 307) qui n’utilise plus aucune référence à l’identité islamique du régime des mollahs et insiste pour faire un amalgame écoeurant entre le régime des mollahs et l’identité iranienne [1].

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