Accueil > News > Clonage en Iran : arrêt sur images



Clonage en Iran : arrêt sur images
02.10.2006

Actuellement sous le feu des accusations portant sur les origines de son programme nucléaire clandestin, le régime des mollahs annonce continuellement que ce programme est « indigène ». En d’autres termes, il ne s’agit pas d’un programme d’origine Pakistanaise ou Nord-Coréenne, et il est le résultat du très haut degré de technicité de l’enseignement scientifique en Iran.



L’engrenage infernal pour attester cette déclaration a conduit nos mollahs à s’improviser publicistes scientifiques et à publier tous les jours de nouvelles innovations techniques ou médicales, preuves irréfutables de l’excellence de nos scientifiques révolutionnaires. La méthode est d’ailleurs basée sur les propagandes soviétiques qui avaient pour fonction de préserver à peu de frais la foi des Russes dans leur modèle du socialisme triomphant.

Innovations Indigènes | Dans un premier temps, les mollahs se sont contentés de diffuser via leurs nombreuses agences de presse des nouvelles qui ne figuraient dans aucun journal scientifique au monde. Ainsi, très récemment, nous avons eu droit à une guérison accélérée et irréversible du Sida et du Cancer par l’ingestion d’eau lourde. L’annonce suscita des réactions hostiles et se transforma en ingestion d’eau légère… Une autre annonce de la guérison du Sida par la phytothérapie a été annoncée avant d’être oubliée…

Et ce régime qui semble incapable de construire une automobile se targue de concevoir des moteurs de satellites. Alors que les mollahs se plaignent continuellement de manquer de pièces détachées d’avions civils, on apprend qu’ils ont conçu un avion de chasse (Saeghe ou L’Eclair qui rivaliserait avec le F-18 !) et l’on se demande pourquoi avec cette haute technologie ils ne parviennent pas à concevoir ces pièces détachées ou mieux encore un avion civil 100% mollahs ?

Les annonces d’innovations « indigènes » iraniennes sont généralement faites au moment où la crise nucléaire iranienne atteint des pics. Ces annonces ont également pour fonction de détourner l’attention des iraniens et des média étrangers de l’Iran et ses mollahs rebelles. Par exemple en décembre 2005, ils avaient pour la première fois annoncé un clonage de brebis, mais ils n’avaient pas réussi à capter les attentions. Cette fois, nos amis les mollahs ont déployé les grands moyens pour authentifier cette réussite médicale : Mehr, l’agence iranienne de photos de presse, a diffusé les photos de l’événement.

Le clonage | Le problème vient de ces photos. Nous les avons regardées et comparées à d’autres images de blocs opératoires. Le bloc opératoire de la naissance de la brebis clonée iranienne ne suit aucune des règles d’hygiène. Les chirurgiens portent des chemises qui dépassent des blouses, certains n’ont pas de masque, d’autres pas de bonnet, certains ni masque, ni bonnet… l’infirmière porte sa tenue de ville, des cameramen présents ne portent aucune tenue réglementaire… Pire encore, le bloc lui-même ressemble à un hall de gare avec un constant va et vient et d’une photo à l’autre, on voit de nouveaux intervenants tous aussi peu au courant des règles d’hygiène ! Le lieu semble ouvert à la circulation.

A titre d’exemple, nous publions une photo des conditions d’un bloc opératoire en Iran avant 1979 et un bloc opératoire de nos jours. Le bloc opératoire de l’agence Mehr n’a pas les équipements d’une telle salle y compris au niveau de l’éclairage. Quant aux outils stérilisés, ils traînent à proximité de personnes en tenue de ville. On ne peut imaginer une opération d’innovation médicale de telle importance dans de telles conditions.

Une brebis mise au monde dans des conditions d’une étable avec une publicité monstrueuse sur la haute technicité médicale en Iran : il aurait mieux fallu que ce soit au moins crédible au niveau des règles d’hygiène respectées par les soi-disant médecins chercheurs. Ceux que nous voyons sont plus proches de vigoureux apprentis garçons de ferme à leur premier TP.