Ce groupe a mené de nombreuses attaques contre des convois américains en utilisant notamment un nouveau type de bombes spécialement conçues pour détruire les blindés. Ces nouvelles armes inspirées de modèles utilisés par l’Hezbollah sont beaucoup plus meurtrières que celles utilisées jusqu’à présent.

Time affirme par ailleurs que Téhéran a recruté en 2004 un ancien officier de l’armée de Saddam, Abou Hassan, chargé d’infiltrer les responsables du ministère irakien de l’Intérieur en contact avec les officiers américains.

Selon Abou Hassan, interrogé l’été dernier par le magazine, ses employeurs voulaient savoir « en qui avaient confiance les Américains et où ils étaient ». Les dirigeants de la République Islamique, a-t-il ajouté, ont cherché à infiltrer le cabinet de l’ancien Premier ministre irakien Iyad Allawi : les informations échangées entre les forces de la coalition et le gouvernement irakien sont connues par Téhéran.

Le magazine américain affirme que Téhéran cherchait à accroître son influence en Irak avant même l’invasion américaine de 2003.