Nucléaire iranien : Les Britanniques font de la résistance 21.03.2006 Des diplomates des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et de l’Allemagne se sont séparés lundi soir après une réunion de plus de quatre heures sans parvenir à un accord sur les moyens de convaincre l’Iran de renoncer à son programme nucléaire. Les diplomates des six pays (France, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Chine, Russie, et Allemagne), réunis dans les locaux de la mission britannique auprès de l’ONU à New York, ont indiqué que les discussions allaient se poursuivre autour d’un projet de déclaration du Conseil de sécurité exhortant Téhéran à abandonner son programme d’enrichissement nucléaire. « Cela prend peut-être un peu de temps, mais ça en vaut la peine, car quand nous achèverons cette déclaration, ce sera un nouveau message clair et unifié de la part de la communauté internationale », a déclaré le sous-secrétaire d’Etat américain Nicholas Burns. Les six pays représentés lundi soir sont d’accord sur le fait que l’Iran ne doit pas pouvoir développer l’arme nucléaire mais ne s’entendent pas sur les moyens de parvenir à ce résultat. La Russie et la Chine, mais aussi la Grande-Bretagne, sont opposées à une action ferme du Conseil de Sécurité de l’ONU - dont de possibles sanctions - à l’encontre de Téhéran. Selon une dépêche de l’Associated Press, c’est la Grande-Bretagne qui a appelé à la tenue de nouvelles discussions avec l'Iran sur son programme nucléaire au cours de la réunion du 20 mars à New York. Ces trois pays sont favorables à de nouvelles négociations avec l’Iran et souhaitent que ces contacts aient lieu sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), et non du Conseil de Sécurité. L’Allemagne et la France restent en retrait et seuls les Etats-Unis restent convaincus par un transfert au Conseil de Sécurité et l’application des sanctions. De nouvelles consultations sont prévues mardi aux Nations unies sur le projet de déclaration du Conseil de Sécurité, qui prévoit également encore « un rapport » du directeur de l’AIEA, Mohamed El Baradei, quinze jours après adoption du texte sur la « coopération de l’Iran ». WWW.IRAN-RESIST.ORG
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