4 membres permanents du Conseil de Sécurité s'opposent aux Sanctions contre l'Iran 15.03.2006 Des désaccords subsistaient mardi entre les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité. le Conseil de Sécurité tiendra vendredi à nouveau des consultations formelles sur le dossier nucléaire iranien, mais n’adoptera pas de texte avant la semaine prochaine. La Chine veut que le Conseil se limite au « renforcement de l'AIEA » . Ce point de vue chinois est partagé par la Russie, la France et la Grande-Bretagne . Il implique que techniquement, l’AIEA demeure le maître d’oeuvre dans le dossier nucléaire iranien, le Conseil de Sécurité servant d’auxiliaire. Seuls diffèrent les arguments présentés pour justifier cet attentisme : les Chinois usent de leur précieuse langue de bois, les Britanniques parlent d’ouverture, la France de main tendue et de « Dialogue », et les Russes ne veulent pas aboutir à un second cas « Nord Coréen »… Les Etats-Unis sont isolés et ils n'arrivent pas à convaincre les 4 autres. John Bolton, le représentant américain à l’ONU, a cité un article de la dernière édition du New York Times qui rapporte les propos de l’ancien négociateur iranien Hassan Rohani. Ce dernier a révélé que l’Iran avait progressé dans ses équipements nucléaires pendant que Téhéran discutait avec les Européens. Bolton a repris à son compte la conclusion de l’article déclarant que l’Iran a « profité des négociations avec les trois Européens pour les duper ». Or, cet échec n’est pas dû à la naïveté des Européens, mais au fait qu’ils ont énormément d’intérêts en Iran. Ceci est valable pour les Russes et les Chinois aussi. Dans le cas de la France, on sait que ce pays continue à s’engager toujours d’avantage sur le marché iranien (GDF et Danone sont les 2 derniers) et de ce fait, elle ne peut recommander des sanctions qui iraient à l’encontre de ses intérêts immédiats. De ce fait ce lien n’est pas le bon, la France est un des pires ennemis de la Paix car elle est une démocratie alors que la Russie et la Chine ne le sont pas. WWW.IRAN-RESIST.ORG Les intérêts de l’UE en Iran L’Allemagne est le leader du marché des importations iraniennes avec 10,8 %, La France occupe la 2e place avec 8,5%. Le secteur automobile concentre 55 % des exportations françaises. Les entreprises françaises sont également très actives dans le secteur des hydrocarbures (contrats de buy-back, fourniture d’équipements), dans les transports ferroviaires et maritimes, l’aviation civile (entretien & maintenance) et le secteur financier |