« Entre la Russie, premier producteur mondial de gaz, deuxième producteur de pétrole, et la France, à l’avant-garde de l’Europe dans ce domaine, un dialogue est indispensable pour faire face aux enjeux de long terme », a-t-il déclaré devant la communauté française de Moscou réunie à l’ambassade de France.

La France importe 17% de son pétrole de l’Iran et doit trouver un fournisseur de remplacement afin de pouvoir remplacer les barils iraniens si ce pays vient à être placé sous embargo. Les deux autres ténors européens, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ne manqueront de faire le même rapprochement avec la Russie. La Chine a d’ores et déjà pris ses dispositions avec l’Arabie Saoudite. Quand les 3 pays de la Troïka et le Japon auront enfin trouvé un fournisseur de pétrole et de gaz pour remplacer l’apport de l’Iran, on pourra alors envisager les premières mesures de sanctions contre le régime des mollahs.