Accueil > News > Iran : Sanctions remises aux calendes grecques !



Iran : Sanctions remises aux calendes grecques !
06.02.2006

Washington souhaite, « avec l’appui des Européens », que l’Iran puisse être soumis à une gamme de sanctions progressives du Conseil de Sécurité de l’Onu.



Cette réponse « graduée » irait d’un appel solennel à la coopération jusqu’à l’adoption de sanctions économiques complètes, ce que nous avions prévu sur IRAN-RESIST [1].

A un boycottage économique total, Washington préférerait dans un premier temps « une interdiction de voyage pour les membres du programme nucléaire iranien, laquelle pourrait être étendue à l’ensemble des dirigeants » du pays, précise l’expert américain en non-prolifération David Albright [2].

Au cas où des sanctions devaient être effectivement adoptées, les Etats-Unis seraient favorables à une démarche en quatre étapes :

- Dans un premier temps, le président du Conseil de Sécurité demanderait solennellement à l’Iran de se plier aux injonctions de l’AIEA en suspendant ses activités nucléaires sensibles et en coopérant pleinement avec les inspecteurs.

En cas d’échec, le Conseil adopterait une résolution autorisant les Etats membres à prendre des « mesures spécifiques » en vertu de l’article 7 de la Charte de l’Onu. Le message de l’Onu deviendrait alors une « injonction légale ».

Si cette injonction restait sans suite, le Conseil adopterait dans un troisième temps des sanctions « visant uniquement le programme nucléaire iranien et les dirigeants du régime ».

Une quatrième étape signifierait « des sanctions économiques plus étendues contre l’Iran, telles un arrêt des importations en provenance de ce pays et un embargo sur les transactions financières ».

La Russie, la Chine, deux alliées de l’Iran disposant du droit de veto au Conseil de sécurité, ont affirmé qu’elles s’opposeraient à l’adoption de sanctions.

Ces deux puissances pourraient toutefois accepter les premiers de ces points, comme elles ont accepté la semaine dernière d’appuyer les Occidentaux dans le recours au Conseil de Sécurité.

Les pays de la Troïka qui sont eux-mêmes les plus grands partenaires commerciaux des mollahs utilisent le paravent sino-russes pour empêcher l’application des sanctions économiques qui briseront les mollahs (et les contrats), mais libéreront le peuple. (Pour en savoir +)


Vous avez sur ce site un moteur de recherche qui vous permet de retrouver des articles antécédents. Au cas où votre demande concernerait un sujet précis, vous pouvez nous écrire. Notre équipe vous aidera dans votre recherche.

Bonne lecture et à très bientôt.