« Nous avons pris acte de l'annonce publique des autorités iraniennes marquant leur disposition nouvelle à étudier sérieusement ces propositions russes », a déclaré à la presse le porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères, Denis Simonneau.

« Le temps presse désormais et il revient à l'Iran de prendre les décisions nécessaires à la relance d'un processus de négociation conforme aux voeux de la communauté internationale », a-t-il ajouté.

La France mène, conjointement avec la Grande-Bretagne et l’Allemagne, des discussions avec l’Iran pour obtenir l’assurance que son programme nucléaire officiellement civil ne cache pas des ambitions militaires.

Simonneau a indiqué que les propositions russes visant à faire effectuer en Russie la phase sensible de l’enrichissement de l’uranium comportaient « certaines idées intéressantes qui sont dans la ligne des propositions européennes ».

L’Iran a assoupli sa position à l’égard des propositions de Moscou, indiquant être prêt à les étudier alors que jusqu’à présent elles étaient rejetées a priori.

.