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2 - 12.06.2006
Des monstres nés en Iran !

Notre article sur l’OMPI a suscité beaucoup de réactions chez nos lecteurs, les mails que nous avons reçus en sont le témoignage. Outre les mails de défense de cette organisation, nous avons aussi reçu bon nombre de mails de compatriotes nous félicitant enfin de pouvoir lire un tel article mais aussi ceux de personnes qui ne connaissaient pas ce mouvement. Ce n’est pas la première fois que nous traitions un tel sujet et à chaque fois les réactions sont nombreuses. Si besoin était, nous rappelons que cet article n’a pas été signé par une personne parce qu’il est un travail collectif représentant la ligne de pensée de toute une équipe, c’est aussi un témoignage de notre volonté farouche de rester indépendants.


2 - 22.06.2021
Iran-Resist Fact-checking 16 | 210622
Iran : Les Occidentaux, pompiers pyromanes malgré eux !

Cette semaine, le régime devait choisir un nouveau président, qui n’a pas de vrai pouvoir, mais incarne sa ligne d’action. Il avait misé sur le scenario d’un président sans grande majorité et une soi-disant opposition modérée qui le dénonce, un scénario de chaos prometteur et l’espoir d’un deal plus tard, pour avancer sans écoper de nouvelles sanctions. Le boycott des Iraniens a perturbé ses plans. Depuis, l’Europe a accepté le nouveau visage extrémiste du régime (Rayissi ou Raïssi [1]) en critiquant un peu le nouveau élu mais sans évoquer des vrais sujets qui ne fâchent pas vraiment. Mais le peuple iranien, revigoré par son succès, ne cesse de défier le régime. Point sur les inepties qu’on lit ici et sur la réalité du terrain.


2 - 04.08.2016
Iran : La semaine en images n°439
L’anniversaire explosif de l’accord (ou la défaite) de Vienne

Dernièrement les mollahs ont une suite de désillusions graves. Le 11 février dernier, le le 37e anniversaire de la révolution islamique a réuni une centaine de figurants, ce qui voulait dire qu’elle avait été boycottée comme toujours par le peuple, mais aussi par les responsables de tous poils, aussi bien, les supposés alliés politiques des mollahs, les réformateurs, que leurs rivaux, les fondamentalistes. Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se maintenir au pouvoir.

Par ailleurs, les mollahs n’ont pu épuiser ces tensions grâce à leur plan de Parlement divisé (sans majorité absolue) afin de les orienter contre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur propre chantage diplomatique. Les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) refusaient de jouer le jeu en restant focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile et à leur propre bénéfice ! Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se manipuler leurs rivaux et garder le contrôle des marchandages pour s’assurer une fuite en toute sécurité.

Enfin, les mollahs & associés ont gravement échoué sur le plan répressif, car ils n’ont pu trouver des sympathisants pour empêcher la contestation populaire par la levée de voile lors de la Fête du Feu de cette année et ont ainsi perdu l’illusion de pouvoir résister face à une action populaire plus forte.

Washington, inquiété de la situation qui pouvait entraîner la chute de l’islamisme indispensable à ses projets régionaux, avait repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur (bénéfique au peuple). Ils avaient aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour évoquer un gel implicite des sanctions pétrolières motivées par le terrorisme des mollahs. Le projet permettait aussi de rémunérer ces derniers.

Mais les mollahs qui n’ont pas confiance aux Américains pour avoir toujours trahi leurs propres alliés (le Shah, Moubarak, Ben Ali) n’avaient pas osé accepter d’autant plus que cette petite ouverture pouvait permettre au peuple de manifester contre eux et entraîner leur chute, les empêchant de profiter de l’offre américaine des immunités de facto.

Washington avait alors tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar et l’accès au circuit du dollar (pour obtenir l’adhésion des Européens), puis sa propre entrée en scène par un possible contrat de Boeing avec les mollahs, sous-entendant une possible abrogation de l’embargo (sur les pièces d’avion) motivé par le terrorisme des mollahs, sans en parler explicitement.

Encore une fois, Washington proposait un gel implicite de sanctions pour terrorisme (accusation qui inquiète les mollahs et bloque le deal) pour les rassurer et les engager dans la ’’normalisation des relations entre les deux pays’’, un processus d’ouverture et de ’’démocratisation reconnue par Washington’’ permettant à ses pions de revenir et prendre le pouvoir par une révolution de couleur. Washington proposait ainsi une meilleure immunité aux mollahs et associés.

Les mollahs et associés, désespérés par leur situation, s’étaient tous accrochés à cette offre, espérant obtenir au cours de sa finalisation des garanties plus fermes pour leur sécurité par l’abandon américain des accusations de terrorisme et leur attribution à d’autres !

Un deal se profitait à l’horizon ! Washington avait alors encore tenté d’impliquer les mollahs & associés dans ses plans anti-Assad pour les sauver des accusations de terrorisme formulées par les États arabes sous la direction de l’Arabie Saoudite et de l’Égypte.

Les Arabes avaient durci leur coalition anti-mollahs. Les Français inquiets pour leurs contrats avaient aussi fait mine de revenir pleinement en Iran. Enfin, les Russes avaient fait mine de donner les S-300 pour saboter le deal. Les mollahs avaient profité de ses filons de soutien pour tenir tête à Washington et le forcer à leur donner des garanties de sécurité fermes et au lieu des immunités supposées et de facto.

Washington s’était fâché, car il ne peut les leur accorder de peur que ses pions ne puissent oeuvrer en sa faveur une fois au pouvoir. Il les avait punis en leur rappelant leur passé terroriste par un arrêt de sa Cour suprême ordonnant la saisie de 1,8 milliards de dollars de leurs avoirs européens pour leur premier attentat international au Beyrouth en 1983. Washington les menaçait au passage de rouvrir les autres dossiers de terrorisme.

Les mollahs avaient repris le dialogue sous la menace d’être arrêtés et pendus ! Les chefs Pasdaran, qui sont en première ligne des accusations de terrorisme, avaient craint d’être sacrifiés par les mollahs. Ils avaient alors tiré un missile capable de porter une tête nucléaire insinuant qu’ils pourraient enflammer la région, dans l’espoir de faire reculer Washington et de se faire inviter dans le deal ! Washington avait esquivé leur provocation, car il ne peut les avoir comme alliés. Moscou l’avait révélé et Washington l’avait encore nié...

Les chefs Pasdaran avaient alors tenté de retourner leur veste en faveur Washington, mais en l’absence d’une réaction positive de sa part, ils ont changé encore de position se disant fidèle au clergé pour bénéficier à ses côtés de l’arrangement nécessaire avec Washington. Les mollahs avaient dû durcir un peu leur discours pour rassurer les chefs Pasdaran devenus instables par peur d’être sacrifiés.

Washington, inquiet de cette instabilité, avait finalement éliminé un chef Pasdaran impliqué dans le terrorisme, ainsi que le Palestinien Badreddine (le chef militaire du Hezbollah et agent terroriste des mollahs) complice et témoin dans l’affaire Hariri contre ces derniers, pour leur montrer qu’il pouvait les éliminer, mais aussi éliminer leur lien avec leur terrorisme. Il leur avait rappelé son envie d’un deal en leur livrant, au mépris du droit international, l’un de ses ex-pions terroristes de l’OMPI, réfugié en Europe. Puis, il leur avait proposé des deals via ses différents alliés ou partenaires.

Les mollahs avaient conclu que Washington était pressé de conclure un deal avant que les oppositions internationales ne deviennent insurmontables. Ils étaient revenus au chantage, mais ils n’avaient pas réussi à leur extorquer l’effacement de leur dossier de terrorisme. Les chefs Pasdaran essayaient de faire pire pour obtenir la direction de ce chantage pour l’accès au dernier deal de la dernière chance.

Les mollahs désireux d’avoir le monopole de ces marchandages s’étaient débarrassés presque définitivement des chefs Pasdaran et de leurs menaces militaires nuisibles par l’affirmation que la guerre militaire contre le régime était improbable, mais qu’il fallait à tous une Djihad Spirituelle pour résister à l’invasion culturelle américaine en préservant les slogans du régime. Ils étaient ainsi passés de la politique de l’escalade à la politique du bras de fer mou, sans risque de nouvelles sanctions, pour exaspérer Washington et l’amener à leur accorder les garanties qu’ils espèrent.

Washington les avait alors punis en les désignant comme ses principaux ennemis terroristes tout en confirmant sa préférence pour un deal lui permettant de prendre le contrôle du régime islamique. Mais en l’absence d’un résultat grâce à cette demi-intimidation, Washington avait insinué aussi l’abandon du projet islamiste américain de Brzezinski avec la fin du mandat de son dernier poulain Obama et le début d’une nouvelle ère avec la présidence de Trump.

Les mollahs s’étaient alors adressés à la Russie pour obtenir son soutien et pouvoir tenir tête à Washington. Mais Poutine avait préféré souligner des intérêts communs avec Trump et Israël pour assurer d’abord la stabilité du Moyen-Orient. Washington avait continué dans le schéma de Brzezinski en proposant aux mollahs, alors en grande difficulté, un deal basé sur leur réhabilitation diplomatique et politique à l’occasion du Forum de Paix à Oslo, mais ces derniers avaient continué à le provoquer pour obtenir des garanties officielles pour leur sécurité par l’effacement de leurs dossiers de terrorisme.

Washington les avait rappelés à l’ordre en remettant en cause tout arrangement secret par la dissociation de la vente d’avion des sanctions contre le terrorisme et de fait le contrat de Boeing ne pouvait être synonyme de la fin de cette sanction et des accusations de terrorisme. Puis il leur avait proposé leur deal sans garantie officielle de sécurité.

Les mollahs restaient partisans d’un deal alors que les chefs Pasdaran et les nantis issus de leurs rangs y étaient hostiles. Les mollahs avaient alors opté pour un rapprochement avec les Français avant le dernier sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai, cherchant à impressionner les Russes et les Chinois pour obtenir leur soutien afin de résister aux Américains. Mais ils n’avaient rien obtenu des deux premiers et de plus ils les avaient maintenus sur la liste noire de GAFI. Washington avait aussi parlé de nouvelles sanctions en évoquant la reprise des activités nucléaires militaires en violation de l’accord de Vienne !

Au même moment, les absences de mobilisation pour l’anniversaire de la révélation du Coran à Mahomet, pour le deuil d’Ali et pour la journée de Qods avaient souligné l’impopularité du régime et la nécessité de ses dirigeants de trouver un deal avec Washington pour fuir l’Iran !

Les mollahs avaient caché ces défaites afin de ne pas perdre le contrôle des marchandages ! Les rivaux, les chefs Pasdaran, avaient intensifié les révélations compromettantes sur Rohani et ses patrons pour les déstabiliser et les forcer à leur céder le contrôle des négociations. Le forcing des deux groupes pour le contrôle des négociations avait fait monter le niveau de la panique et les volumes de fuite des capitaux !

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, es chefs Pasdaran avaient intensifié leur fronde en affirmant que Rohani payait de gros salaires à des acteurs de la vie financière pour nier ses échecs. Les chefs Pasdaran avaient publié des documents rétablissant des liens avec le frère de Rohani, également le conseiller en négociation pour les mollahs, bousculant ces derniers pour les forcer à leur céder la direction des marchandages avec Washington !

Les mollahs avaient reçu les activistes au service des chefs Pasdaran, mais sans accéder à leurs attentes. Les chefs Pasdaran avaient fait de plus amples révélations sur les dépenses des mollahs pour acheter des protecteurs à leur pion Rohani ! Mais finalement cela n’avait rien donné, car les pouvoirs judiciaire et législatif qui sont entre les mains des Larijani, alliés au clergé, ignoraient ce qui était révélé.

Les chefs Pasdaran avaient alors tenté de saboter le plan d’apaisement implicite de Rohani en soulignant les coups portés par les Américains contre le régime et aussi en appelant à la guerre sainte à l’occasion de la fête FETR qui marque la fin du ramadan. Mais le boycott de cette fête les avait calmés et les avait ramenés à la réalité de leur isolement et la nécessité de trouver un deal avec Washington pour partir en toute sécurité.

Washington avait profité de l’échec et du désespoir des mollahs & associés pour insister via Ban Ki-moon sur leur menace balistique préparant le terrain pour les désigner comme une grande menace lors du sommet de l’OTAN qui devait se tenir à Varsovie, les exposant à de nouvelles sanctions ou un vaste embargo.

Les chefs Pasdaran n’avaient pas protesté contre Ban Ki-moon par peur qu’ils soient désignés pour les architectes de la menace contre l’Europe et se retrouver exclus de toute garantie de sécurité, livrés à la colère du peuple ! Les mollahs avaient profité de la peur de leurs miliciens pour mettre fin à leur fronde en attribuant les gros salaires à des cas de corruption personnelle évacuant l’hypothèse d’achat de protection pour Rohani, lui permettant de marchander en leur nom sans être à tout moment bousculé ou contrarié dans ses actions par les chefs Pasdaran.

© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, les mollahs devaient trouver une parade à l’annonce des conclusions et des décisions de l’OTAN. Ils devaient aussi célébrer l’anniversaire de l’accord de Vienne qui jusque-là ne leur a rien apporté sauf le droit de reculer de leurs lignes rouges. Ils devaient trouver un bon contrat pour le régime pour dire que l’accord de Vienne n’a pas été un échec absolu. Washington allait sans doute les travailler au corps par des médiateurs essayant de leur arracher un accord pour en deal en échange d’un bon contrat !

Les mollahs devaient refuser pour obtenir des garanties de sécurité. Leurs ennemis saoudiens leur avaient préparé une mauvaise surprise. Washington a dû se surpasser pour les dissuader par une action-choc, mais il a surtout réussi à davantage les paniquer et les désespérer. Voici le récit en image d’une belle semaine de désordres en tout genre à tous les niveaux chez les mollahs & associés !

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 17 juillet 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.


2 - 22.06.2021
Iran-Resist Fact-checking 16 | 210622
Iran : Les Occidentaux, pompiers pyromanes malgré eux !

Cette semaine, le régime devait choisir un nouveau président, qui n’a pas de vrai pouvoir, mais incarne sa ligne d’action. Il avait misé sur le scenario d’un président sans grande majorité et une soi-disant opposition modérée qui le dénonce, un scénario de chaos prometteur et l’espoir d’un deal plus tard, pour avancer sans écoper de nouvelles sanctions. Le boycott des Iraniens a perturbé ses plans. Depuis, l’Europe a accepté le nouveau visage extrémiste du régime (Rayissi ou Raïssi [2]) en critiquant un peu le nouveau élu mais sans évoquer des vrais sujets qui ne fâchent pas vraiment. Mais le peuple iranien, revigoré par son succès, ne cesse de défier le régime. Point sur les inepties qu’on lit ici et sur la réalité du terrain.


2 - 12.06.2006
Des monstres nés en Iran !

Notre article sur l’OMPI a suscité beaucoup de réactions chez nos lecteurs, les mails que nous avons reçus en sont le témoignage. Outre les mails de défense de cette organisation, nous avons aussi reçu bon nombre de mails de compatriotes nous félicitant enfin de pouvoir lire un tel article mais aussi ceux de personnes qui ne connaissaient pas ce mouvement. Ce n’est pas la première fois que nous traitions un tel sujet et à chaque fois les réactions sont nombreuses. Si besoin était, nous rappelons que cet article n’a pas été signé par une personne parce qu’il est un travail collectif représentant la ligne de pensée de toute une équipe, c’est aussi un témoignage de notre volonté farouche de rester indépendants.


2 - 04.08.2016
Iran : La semaine en images n°439
L’anniversaire explosif de l’accord (ou la défaite) de Vienne

Dernièrement les mollahs ont une suite de désillusions graves. Le 11 février dernier, le le 37e anniversaire de la révolution islamique a réuni une centaine de figurants, ce qui voulait dire qu’elle avait été boycottée comme toujours par le peuple, mais aussi par les responsables de tous poils, aussi bien, les supposés alliés politiques des mollahs, les réformateurs, que leurs rivaux, les fondamentalistes. Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se maintenir au pouvoir.

Par ailleurs, les mollahs n’ont pu épuiser ces tensions grâce à leur plan de Parlement divisé (sans majorité absolue) afin de les orienter contre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur propre chantage diplomatique. Les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) refusaient de jouer le jeu en restant focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile et à leur propre bénéfice ! Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se manipuler leurs rivaux et garder le contrôle des marchandages pour s’assurer une fuite en toute sécurité.

Enfin, les mollahs & associés ont gravement échoué sur le plan répressif, car ils n’ont pu trouver des sympathisants pour empêcher la contestation populaire par la levée de voile lors de la Fête du Feu de cette année et ont ainsi perdu l’illusion de pouvoir résister face à une action populaire plus forte.

Washington, inquiété de la situation qui pouvait entraîner la chute de l’islamisme indispensable à ses projets régionaux, avait repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur (bénéfique au peuple). Ils avaient aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour évoquer un gel implicite des sanctions pétrolières motivées par le terrorisme des mollahs. Le projet permettait aussi de rémunérer ces derniers.

Mais les mollahs qui n’ont pas confiance aux Américains pour avoir toujours trahi leurs propres alliés (le Shah, Moubarak, Ben Ali) n’avaient pas osé accepter d’autant plus que cette petite ouverture pouvait permettre au peuple de manifester contre eux et entraîner leur chute, les empêchant de profiter de l’offre américaine des immunités de facto.

Washington avait alors tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar et l’accès au circuit du dollar (pour obtenir l’adhésion des Européens), puis sa propre entrée en scène par un possible contrat de Boeing avec les mollahs, sous-entendant une possible abrogation de l’embargo (sur les pièces d’avion) motivé par le terrorisme des mollahs, sans en parler explicitement.

Encore une fois, Washington proposait un gel implicite de sanctions pour terrorisme (accusation qui inquiète les mollahs et bloque le deal) pour les rassurer et les engager dans la ’’normalisation des relations entre les deux pays’’, un processus d’ouverture et de ’’démocratisation reconnue par Washington’’ permettant à ses pions de revenir et prendre le pouvoir par une révolution de couleur. Washington proposait ainsi une meilleure immunité aux mollahs et associés.

Les mollahs et associés, désespérés par leur situation, s’étaient tous accrochés à cette offre, espérant obtenir au cours de sa finalisation des garanties plus fermes pour leur sécurité par l’abandon américain des accusations de terrorisme et leur attribution à d’autres !

Un deal se profitait à l’horizon ! Washington avait alors encore tenté d’impliquer les mollahs & associés dans ses plans anti-Assad pour les sauver des accusations de terrorisme formulées par les États arabes sous la direction de l’Arabie Saoudite et de l’Égypte.

Les Arabes avaient durci leur coalition anti-mollahs. Les Français inquiets pour leurs contrats avaient aussi fait mine de revenir pleinement en Iran. Enfin, les Russes avaient fait mine de donner les S-300 pour saboter le deal. Les mollahs avaient profité de ses filons de soutien pour tenir tête à Washington et le forcer à leur donner des garanties de sécurité fermes et au lieu des immunités supposées et de facto.

Washington s’était fâché, car il ne peut les leur accorder de peur que ses pions ne puissent oeuvrer en sa faveur une fois au pouvoir. Il les avait punis en leur rappelant leur passé terroriste par un arrêt de sa Cour suprême ordonnant la saisie de 1,8 milliards de dollars de leurs avoirs européens pour leur premier attentat international au Beyrouth en 1983. Washington les menaçait au passage de rouvrir les autres dossiers de terrorisme.

Les mollahs avaient repris le dialogue sous la menace d’être arrêtés et pendus ! Les chefs Pasdaran, qui sont en première ligne des accusations de terrorisme, avaient craint d’être sacrifiés par les mollahs. Ils avaient alors tiré un missile capable de porter une tête nucléaire insinuant qu’ils pourraient enflammer la région, dans l’espoir de faire reculer Washington et de se faire inviter dans le deal ! Washington avait esquivé leur provocation, car il ne peut les avoir comme alliés. Moscou l’avait révélé et Washington l’avait encore nié...

Les chefs Pasdaran avaient alors tenté de retourner leur veste en faveur Washington, mais en l’absence d’une réaction positive de sa part, ils ont changé encore de position se disant fidèle au clergé pour bénéficier à ses côtés de l’arrangement nécessaire avec Washington. Les mollahs avaient dû durcir un peu leur discours pour rassurer les chefs Pasdaran devenus instables par peur d’être sacrifiés.

Washington, inquiet de cette instabilité, avait finalement éliminé un chef Pasdaran impliqué dans le terrorisme, ainsi que le Palestinien Badreddine (le chef militaire du Hezbollah et agent terroriste des mollahs) complice et témoin dans l’affaire Hariri contre ces derniers, pour leur montrer qu’il pouvait les éliminer, mais aussi éliminer leur lien avec leur terrorisme. Il leur avait rappelé son envie d’un deal en leur livrant, au mépris du droit international, l’un de ses ex-pions terroristes de l’OMPI, réfugié en Europe. Puis, il leur avait proposé des deals via ses différents alliés ou partenaires.

Les mollahs avaient conclu que Washington était pressé de conclure un deal avant que les oppositions internationales ne deviennent insurmontables. Ils étaient revenus au chantage, mais ils n’avaient pas réussi à leur extorquer l’effacement de leur dossier de terrorisme. Les chefs Pasdaran essayaient de faire pire pour obtenir la direction de ce chantage pour l’accès au dernier deal de la dernière chance.

Les mollahs désireux d’avoir le monopole de ces marchandages s’étaient débarrassés presque définitivement des chefs Pasdaran et de leurs menaces militaires nuisibles par l’affirmation que la guerre militaire contre le régime était improbable, mais qu’il fallait à tous une Djihad Spirituelle pour résister à l’invasion culturelle américaine en préservant les slogans du régime. Ils étaient ainsi passés de la politique de l’escalade à la politique du bras de fer mou, sans risque de nouvelles sanctions, pour exaspérer Washington et l’amener à leur accorder les garanties qu’ils espèrent.

Washington les avait alors punis en les désignant comme ses principaux ennemis terroristes tout en confirmant sa préférence pour un deal lui permettant de prendre le contrôle du régime islamique. Mais en l’absence d’un résultat grâce à cette demi-intimidation, Washington avait insinué aussi l’abandon du projet islamiste américain de Brzezinski avec la fin du mandat de son dernier poulain Obama et le début d’une nouvelle ère avec la présidence de Trump.

Les mollahs s’étaient alors adressés à la Russie pour obtenir son soutien et pouvoir tenir tête à Washington. Mais Poutine avait préféré souligner des intérêts communs avec Trump et Israël pour assurer d’abord la stabilité du Moyen-Orient. Washington avait continué dans le schéma de Brzezinski en proposant aux mollahs, alors en grande difficulté, un deal basé sur leur réhabilitation diplomatique et politique à l’occasion du Forum de Paix à Oslo, mais ces derniers avaient continué à le provoquer pour obtenir des garanties officielles pour leur sécurité par l’effacement de leurs dossiers de terrorisme.

Washington les avait rappelés à l’ordre en remettant en cause tout arrangement secret par la dissociation de la vente d’avion des sanctions contre le terrorisme et de fait le contrat de Boeing ne pouvait être synonyme de la fin de cette sanction et des accusations de terrorisme. Puis il leur avait proposé leur deal sans garantie officielle de sécurité.

Les mollahs restaient partisans d’un deal alors que les chefs Pasdaran et les nantis issus de leurs rangs y étaient hostiles. Les mollahs avaient alors opté pour un rapprochement avec les Français avant le dernier sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai, cherchant à impressionner les Russes et les Chinois pour obtenir leur soutien afin de résister aux Américains. Mais ils n’avaient rien obtenu des deux premiers et de plus ils les avaient maintenus sur la liste noire de GAFI. Washington avait aussi parlé de nouvelles sanctions en évoquant la reprise des activités nucléaires militaires en violation de l’accord de Vienne !

Au même moment, les absences de mobilisation pour l’anniversaire de la révélation du Coran à Mahomet, pour le deuil d’Ali et pour la journée de Qods avaient souligné l’impopularité du régime et la nécessité de ses dirigeants de trouver un deal avec Washington pour fuir l’Iran !

Les mollahs avaient caché ces défaites afin de ne pas perdre le contrôle des marchandages ! Les rivaux, les chefs Pasdaran, avaient intensifié les révélations compromettantes sur Rohani et ses patrons pour les déstabiliser et les forcer à leur céder le contrôle des négociations. Le forcing des deux groupes pour le contrôle des négociations avait fait monter le niveau de la panique et les volumes de fuite des capitaux !

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, es chefs Pasdaran avaient intensifié leur fronde en affirmant que Rohani payait de gros salaires à des acteurs de la vie financière pour nier ses échecs. Les chefs Pasdaran avaient publié des documents rétablissant des liens avec le frère de Rohani, également le conseiller en négociation pour les mollahs, bousculant ces derniers pour les forcer à leur céder la direction des marchandages avec Washington !

Les mollahs avaient reçu les activistes au service des chefs Pasdaran, mais sans accéder à leurs attentes. Les chefs Pasdaran avaient fait de plus amples révélations sur les dépenses des mollahs pour acheter des protecteurs à leur pion Rohani ! Mais finalement cela n’avait rien donné, car les pouvoirs judiciaire et législatif qui sont entre les mains des Larijani, alliés au clergé, ignoraient ce qui était révélé.

Les chefs Pasdaran avaient alors tenté de saboter le plan d’apaisement implicite de Rohani en soulignant les coups portés par les Américains contre le régime et aussi en appelant à la guerre sainte à l’occasion de la fête FETR qui marque la fin du ramadan. Mais le boycott de cette fête les avait calmés et les avait ramenés à la réalité de leur isolement et la nécessité de trouver un deal avec Washington pour partir en toute sécurité.

Washington avait profité de l’échec et du désespoir des mollahs & associés pour insister via Ban Ki-moon sur leur menace balistique préparant le terrain pour les désigner comme une grande menace lors du sommet de l’OTAN qui devait se tenir à Varsovie, les exposant à de nouvelles sanctions ou un vaste embargo.

Les chefs Pasdaran n’avaient pas protesté contre Ban Ki-moon par peur qu’ils soient désignés pour les architectes de la menace contre l’Europe et se retrouver exclus de toute garantie de sécurité, livrés à la colère du peuple ! Les mollahs avaient profité de la peur de leurs miliciens pour mettre fin à leur fronde en attribuant les gros salaires à des cas de corruption personnelle évacuant l’hypothèse d’achat de protection pour Rohani, lui permettant de marchander en leur nom sans être à tout moment bousculé ou contrarié dans ses actions par les chefs Pasdaran.

© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, les mollahs devaient trouver une parade à l’annonce des conclusions et des décisions de l’OTAN. Ils devaient aussi célébrer l’anniversaire de l’accord de Vienne qui jusque-là ne leur a rien apporté sauf le droit de reculer de leurs lignes rouges. Ils devaient trouver un bon contrat pour le régime pour dire que l’accord de Vienne n’a pas été un échec absolu. Washington allait sans doute les travailler au corps par des médiateurs essayant de leur arracher un accord pour en deal en échange d’un bon contrat !

Les mollahs devaient refuser pour obtenir des garanties de sécurité. Leurs ennemis saoudiens leur avaient préparé une mauvaise surprise. Washington a dû se surpasser pour les dissuader par une action-choc, mais il a surtout réussi à davantage les paniquer et les désespérer. Voici le récit en image d’une belle semaine de désordres en tout genre à tous les niveaux chez les mollahs & associés !

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 17 juillet 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.


1 - 11.10.2005
Khouzestan : après les sabotages, un nouveau gouverneur

Le ministre de l’intérieur Mostafa Pour-Mohammadi a nommé un commandant des pasdarans Amir Hayat-Moghaddam, au poste de gouverneur de la province pétrolière du Khouzestan.


1 - 12.05.2015
Iran : La semaine en images n°376
La saison des migrations incertaines !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 05.05.2015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani, le représentant du clergé, a eu également du mal à trouver des alliés pour former un gouvernement. Il a dû s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il n’a accordé aucune place aux Larijani à la table des marchandages avec Washington, ils ont commencé à le dénigrer. Il est vite apparu que Rohani n’était pas assez bon pour réussir sa mission de mettre mal à l’aise Washington et obtenir les garanties nécessaires à ses patrons du clergé pour quitter sans crainte le pays qui les rejette. Les tensions et les ruptures internes se sont amplifiées. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer l’ambiance et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’es pas pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris ont préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières et les manifestations d’agriculteurs se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et de Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants comme la naissance, la mort ou le début du Califat de Mahomet.Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des leaders inédits car il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec !

Washington a mis en route une révolution en couleur en complicité avec les mollahs, avec l’idée de les recycler de facto en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet.

Washington a alors accordé un nouveau délai de 7 mois au régime islamique puis il a tenté de les recycler en démocrates en les aidant à organiser une conférence onusienne contre la violence et l’extrémisme ! Mais les chefs Pasdaran et les Larijani, exclus de ce processus, ont saboté le projet. La bourse a chuté de plus de 80% !

Les mollahs, les Chefs Pasdaran et les Larijani ont réalisé l’urgence d’un deal Ils se sont alors unis pour une révolution en couleur pro-US avec leur pion l’avocate Sotoudeh et ceux de Washington comme le vieux Maleki. Mais il était trop tard : les faux opposants internes se sont aussi gardés de participer à cette opération impopulaire. Le régime s’est retrouvé sans joker politique.

La coalition Clergé-Pasdaran-Larijani a alors tenté de provoquer une escalade bénéfique à leur intérêt de faire vibrer l’Arc chiite, puis par l’attentat contre Charlie Hebdo. Mais leurs alliés régionaux à savoir la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Et la France a zappé tout représailles grâce à la tour de passe-passe Je suis Charlie ! Le régime s’est retrouvé sans son joker tactique du terrorisme.

La coalition des 3 a explosé. Ali Larijani a encore attaqué Rohani sur son bilan pour lui ravir sa place. Les chefs Pasdaran se sont attaqués au clergé en dénigrant le Guide via leur faux opposant Nourizad, mais Washington n’a pas suivi ! La bourse a encore chuté, l’exode des capitaux s’accélérait !

Les ouvriers iraniens qui font les frais de cette crise ont enfin décidé de manifester contre le régime. Les chefs Pasdaran n’ont pu réprimer cette contestation car ils manque de troupes. La contestation générale s’est aussi amplifiée tout comme les boycotts de grands événements religieux.

Rohani a baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. La Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Washington a menacé de cesser sa complaisance en matière d’application des sanctions. Le projet n’a pas abouti ! Le régime ne disposait plus de son joker énergétique.

Les derniers serviteurs du régime ont réalisé qu’il était condamné : ils ont unanimement boycotté le 36e anniversaire de la révolution islamique.

Dans la foulée, ce constat de faiblesse a été confirmé par l’incapacité des dirigeants à empêcher la manifestation 60,000 instituteurs iraniens dans tout le pays à l’appel d’un syndicat clandestin et hostile au régime ! Les nantis du régime ont perdu tout espoir. ils se sont encore mis à vendre leurs actions pour acheter des dollars et fuir. Selon nos estimations, le régime s’est retrouvé entre 6 à 12 mois de son effondrement financier .

Washington a alors intensifié ses efforts pour un deal ou la dé-diabolisation des mollahs (par un soi-disant rôle ultra-positif en Irak contre Daesh) afin de baisser ses sanctions car il a besoin d’un régime islamique aux abords de l’Asie Centrale... Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Ils se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois pour neutraliser le deal favorable à Washington.

Washington a mis les mollahs sous pression en s’attaquant à leur principale plateforme gazière Offshore et par une « guerre anti-chiite » de son allié saoudien au Yémen ! Les autres grandes puissances ont enfermé les mollahs dans un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts sur une très longue période pour neutraliser ce deal sur une très longue période.

Les mollahs ne pouvaient refuser par peur de nouvelles sanctions. Ils ont accepté les objectifs imposés par le front anti deal au sein des « 5+1 », mais ont immédiatement remis en cause ces objectifs pour relancer le processus d’escalade bénéfique à leurs intérêts : en annonçant qu’ils avaient négocié et obtenu l’annulation de toutes les sanctions !

Washington a esquivé la confrontation tout en publiant un Fact Sheet sur les objectifs définis par ses rivaux internationaux pour rappeler aux mollahs leurs engagements. Ces derniers ont renouvelé leur fausse annonce de victoire pour provoquer la crise souhaitée. Washington a esquivé. Ils ont promis la suppression des caméras de l’AIEA sur les sites nucléaire, la reprise de l’enrichissement à 20% ou encore le rejet de toute vérification pour provoquer l’escalade souhaitée !

Pour arrêter cette fuite en avant des mollahs, Washington leur a proposé un investissement lourd de plus de 200 milliards dollars par 22 de ses plus grands patrons. Par ailleurs, avec l’aide de son pion Amano à la tête de l’AIEA, il leur a laissé voir la possibilité d’une baisse des accusations contre leur programme nucléaire. Craignant un deal, la Russie leur a alors proposé une alliance stratégique en combinaison avec la Chine pour empêcher le deal. Mais ils n’ont pas accepté cette offre car ils pouvaient perdre leurs avoirs bancaires en Europe.

Les mollahs ont aussi eu peur de couler en s’ouvrant à Washington. Ils ont alors fait une offre gazière à l’Europe pour l’impliquer dans ces conflits au sein des 5+1 afin d’exploser ce groupe et se retrouver face-à-face avec leur adversaire Washington (forcément affaibli) pour imposer leurs exigences. Mais ils ont échoué car l’Europe ne s’est pas laissée instrumentaliser.


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, les mollahs affaiblis par leurs insuccès devaient rependre les négociations à Vienne.

Washington, à nouveau bloqué par ses rivaux Européens et Russes, ne pouvait profiter de cette faiblesse. Il les a doublés en reprenant ses médiations intensives vers les mollahs et en invitant Rohani à un grand sommet Est-ouest en tant que président tournant du Mouvement des non Alignés pour l’approcher via ses alliés asiatiques ou africains.

Le groupe Européen a marqué une rupture dans l’alliance avec Washington par un rapprochement français avec Assad, remettant de facto en cause la guerre américaine pour une percée islamique de l’Asie Centrale via le Caucase. Washington a alors renié l’action de l’Arabie Saoudite au Yémen et fait l’éloge des mollahs, mais aussi des Houthis, esquissant la volonté de remplacé l’impossible conquête l’Asie centrale sunnite par la domination du Golfe Persique par les chiites qui y sont dominants.

On avait un projet irréaliste car les Iraniens ont tourné la page de l’islam. Les mollahs qui le savent ont vu dans cette offre l’expression du désespoir de Washington. Rohani a tenté de retourner le sommet contre les Américains. Il n’a pas réussi. Ses négociateurs-provocateurs ont aussi échoué à Vienne.La panique interne a donné lieu à de nouvelles fuites de capitaux. Rohani et ses camarades ont proposé la suite des négociations à NY en marge de la Conférence d’Examen du Traité de la Non prolifération dans l’espoir de provoquer une crise en pointant leurs doigts sur le non respect du TNP par les Américains !

Washington, désespéré de trouver un deal pour relancer ses projets de conquêtes régionales, a dit oui. Moscou a mis un veto à tout changement du régime des sanctions sans l’avis du Conseil de Sécurité pour bloquer le deal souhaité par Washington. Les mollahs et Washington se sont ainsi retrouvés,comme la semaine dernière, empêchés de mener leurs guerres selon leurs impératifs.


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, Les mollahs devaient trouver un moyen pour provoquer une crise en dehors des 5+1 car leur situation était désespérée : ils avaient tout essayé et tout avait échoué...ils avaient tout essayé et tout avait échoué... Leur situation pouvait s’aggraver par un nouvel échec et leur incapacité à célébrer des journées officielles prévues à leur programme. Ils devaient trouver des solutions inédites.

Voici le récit en images d’une semaine de ruses inédites pour une escalade exemplaire. Mais aussi une semaine d’échec de ces solutions inédites qui ont provoqué une panique inédite.

Cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le jeudi 7 mai 2015 via la chaîne indépendante NEDA-TV. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur la page Facebook de NEDA-TV et sous peu à la section iranienne d’Iran-Resist.


1 - 04.05.2015
Iran : La semaine en images n°375
Les derniers souffles de l’absurde !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 30.04.2015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani, le représentant du clergé, a eu également du mal à trouver des alliés pour former un gouvernement. Il a dû s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il n’a accordé aucune place aux Larijani à la table des marchandages avec Washington, ils ont commencé à le dénigrer. Il est vite apparu que Rohani n’était pas assez bon pour réussir sa mission de mettre mal à l’aise Washington et obtenir les garanties nécessaires à ses patrons du clergé pour quitter sans crainte le pays qui les rejette. Les tensions et les ruptures internes se sont amplifiées. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer l’ambiance et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’es pas pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris ont préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières et les manifestations d’agriculteurs se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et de Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants comme la naissance, la mort ou le début du Califat de Mahomet.Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des leaders inédits car il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec !

Washington a mis en route une révolution en couleur en complicité avec les mollahs, avec l’idée de les recycler de facto en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet.

Washington a alors accordé un nouveau délai de 7 mois au régime islamique puis il a tenté de les recycler en démocrates en les aidant à organiser une conférence onusienne contre la violence et l’extrémisme ! Mais les chefs Pasdaran et les Larijani, exclus de ce processus, ont saboté le projet. La bourse a chuté de plus de 80% !

Les mollahs, les Chefs Pasdaran et les Larijani ont réalisé l’urgence d’un deal Ils se sont alors unis pour une révolution en couleur pro-US avec leur pion l’avocate Sotoudeh et ceux de Washington comme le vieux Maleki. Mais il était trop tard : les faux opposants internes se sont aussi gardés de participer à cette opération impopulaire. Le régime s’est retrouvé sans joker politique.

La coalition Clergé-Pasdaran-Larijani a alors tenté de provoquer une escalade bénéfique à leur intérêt de faire vibrer l’Arc chiite, puis par l’attentat contre Charlie Hebdo. Mais leurs alliés régionaux à savoir la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Et la France a zappé tout représailles grâce à la tour de passe-passe Je suis Charlie ! Le régime s’est retrouvé sans son joker tactique du terrorisme.

La coalition des 3 a explosé. Ali Larijani a encore attaqué Rohani sur son bilan pour lui ravir sa place. Les chefs Pasdaran se sont attaqués au clergé en dénigrant le Guide via leur faux opposant Nourizad, mais Washington n’a pas suivi ! La bourse a encore chuté, l’exode des capitaux s’accélérait !

Les ouvriers iraniens qui font les frais de cette crise ont enfin décidé de manifester contre le régime. Les chefs Pasdaran n’ont pu réprimer cette contestation car ils manque de troupes. La contestation générale s’est aussi amplifiée tout comme les boycotts de grands événements religieux.

Rohani a baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. La Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Washington a menacé de cesser sa complaisance en matière d’application des sanctions. Le projet n’a pas abouti ! Le régime ne disposait plus de son joker énergétique.

Les derniers serviteurs du régime ont réalisé qu’il était condamné : ils ont unanimement boycotté le 36e anniversaire de la révolution islamique.

Dans la foulée, ce constat de faiblesse a été confirmé par l’incapacité des dirigeants à empêcher la manifestation 60,000 instituteurs iraniens dans tout le pays à l’appel d’un syndicat clandestin et hostile au régime ! Les nantis du régime ont perdu tout espoir. ils se sont encore mis à vendre leurs actions pour acheter des dollars et fuir. Selon nos estimations, le régime s’est retrouvé entre 6 à 12 mois de son effondrement financier .

Washington a alors intensifié ses efforts pour un deal ou la dé-diabolisation des mollahs (par un rôle ultra-positif en Irak contre Daesh) afin de baisser ses sanctions car il a besoin d’un régime islamique aux abords de l’Asie Centrale... Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Ils se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois pour neutraliser le deal favorable à Washington.

Washington a mis les mollahs sous pression en s’attaquant à leur principale plateforme gazière Offshore et par une « guerre anti-chiite » de son allié saoudien au Yémen ! Les autres grandes puissances ont enfermé les mollahs dans un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts sur une très longue période pour neutraliser ce deal sur une très longue période.

Les mollahs ne pouvaient refuser par peur de nouvelles sanctions. Ils ont accepté les objectifs imposés par le front anti deal au sein des « 5+1 », mais ont immédiatement remis en cause ces objectifs pour relancer le processus d’escalade bénéfique à leurs intérêts : en annonçant qu’ils avaient négocié et obtenu l’annulation de toutes les sanctions !

Washington a esquivé la confrontation tout en publiant un Fact Sheet sur les objectifs définis par ses rivaux internationaux pour rappeler aux mollahs leurs engagements. Les mollahs et leurs sbires ont renouvelé leur victoire sur les sanctions ainsi que la suppression des caméras de l’AIEA sur les sites nucléaire, la reprise de l’enrichissement à 20% ou encore le rejet de toute vérification, mais ils ne sont pas parvenus à l’escalade souhaitée !


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, les mollahs ont montré des signes de ramollissement. Leurs adversaires ont simulé un rapprochement avec Moscou pour forcer Washington à discuter avec eux. Washington avait alors multiplié les médiations avec les mollahs affaiblis et en difficulté. Moscou leur avait proposé une alliance forte. Washington leur avait proposé un deal sur la base de l’allègement des accusations de l’AIEA et de nouveaux contrats pétroliers après de nouvelles négociations à Vienne où se trouve le siège de l’OPEP.

Les mollahs ont eu peur de l’Europe. Ils avaient tenté de l’impliquer dans ce conflit au sein des 5+1 en leur offrant de remplacer les fournitures de gaz par la Russie. Ils espéraient exploser le groupe 5+1 pour parvenir à un bras de fer avec Washington (forcément affaibli) pour imposer leurs exigences.

Moscou méprisé dans ce jeu avait mis fin à son offre d’alliance. L’Europe avait rejeté l’offre gazière qui entendait l’utiliser contre ses intérêts et avait bloqué le jeu en insistant sur l’accord esquissé à Lausanne.

Le régime avait joué et perdu. Il devait intensifier ses provocations pour parvenir à son escalade tactique.

Washington, à nouveau bloqué par l’Europe devait la mettre hors jeu pour avancer ses intérêts avant que les mollahs désespérés ne se lancent dans de nouvelles provocations à Vienne.


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, les mollahs devaient intensifier leurs efforts pour dégager leur horizon. Leurs rivaux devaient défendre leurs intérêts. La tension interne devait monter entre les mollahs et les Pasdaran en raison de célébration des journées de la création de l’armée islamique et de la milice révolutionnaire par les mollahs. On allait avoir une semaine de chantage, de marchandage et bagarres internes sur qui est le chef ou qui doit passer avant l’autre.

Dans le camp opposé, Washington devait reprendre les efforts afin de dominer le jeu pour assurer ses intérêts, ses adversaires aussi. On allait avoir une semaine de pressions, de manipulations et de bagarres. Des Faits inattendus ont eu lieu.

Voici le récit en images d’une semaine de manipulations et de rebondissements inattendus !

Cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le jeudi 30 avril 2015 via la chaîne indépendante NEDA-TV. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur la page Facebook de NEDA-TV et sous peu à la section iranienne d’Iran-Resist.


1 - 17.01.2006
Téhéran fait pression sur Paris à propos du touriste français détenu en Iran

Paris attend toujours d’être informé officiellement du jugement concernant un Français et un Allemand jugés en Iran pour avoir pénétré illégalement dans les eaux territoriales, a déclaré mardi le ministère des Affaires étrangères, sans confirmer qu’une peine de 18 mois de prison avait été prononcée.




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