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1 - 31.10.2014
Iran : La semaine en images n°349
Une grande guerre secrète pour l’Iran


Nouveau Résumé Historique (écrit le 27.10.2014)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif, pour pouvoir gouverner. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu très instable. Les ruptures internes se sont multipliés fragilisant le régime en cas d’une action populaire.

Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’est pas parvenu à excéder les Américains. Les sanctions ont persisté. Par sa faute, le régime s’est retrouvé en manque de dollar pour importer des carburants nécessaires à la production de l’électricité, il a réquisitionné toutes les eaux du pays au prétexte d’une sécheresse inattendue pour maintenir un minimum de production d’électricité.

Le Bazar touché par la récession a préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. Cette contestation populaire généralisée a entraîné la rupture de près de 75% des hauts responsables, soit 400 personnes ont alors pris leurs distances avec le régime et des mouvements de fuite de capitaux. Les chefs de clans ont critiqué la mollesse de Rohani afin de le renverser et ainsi accéder à la table des marchandages avec Washington pour assurer leurs intérêts. Le clergé et Rohani ont choisi la politique de l’escalade (demande de 190,000 centrifugeuses), pour demeurer aux commandes.

Washington, qui a besoin d’un régime islamique en Iran, a esquivé la provocation des mollahs et a proposé de prolonger le sursis de 6 mois pour calmer le jeu. Rohani et le clergé ont accepté un sursis de 4 mois pour s’éviter de nouvelles sanctions et continuer leur plan insensé d’escalade délibérée censée leur permettre une sortie sécurisée d’Iran. Rohani n’avait pas de plan B. La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux membres de la Chambre de commerce. La caste dirigeante a perdu 90% de ses membres restant et elle est aussi tombée à 60 personnes à l’occasion de la Fête de FETR.

Rohani effrayé a alors évoqué accord win-win (alignement sur Washington en échange de quelques garanties de sécurité...), mais le clergé a désavoué ce deal, mais n’a pas puni Rohani car il n’a pas d’autre pion !

Dans la foulée, la grève et l’occupation de la ville minière de Bafgh dans le centre du pays par ses habitants a paniqué le régime tout entier. Tous les dirigeants ont oublié leur querelle et ont tenté de relancer le Mouvement Vert par l’annonce de la mort de son égérie islamo-gauchiste, la poétesse Simine Behbahani ! Mais le peuple n’a pas participé à l’enterrement. Les habituels faux opposants étaient aussi absents !

Le clergé effrayé a alors évoqué, lors de la prière de vendredi, sa disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais ses rivaux s’y sont opposés et Rohani a saboté la rencontre pour sauver sa peau.

Washington a puni le sabotage du deal par des nouvelles sanctions et surtout un nouveau rapport très hostile de l’AIEA ! Rohani et le clergé se sont rapprochés de la Russie pour obtenir l’adhésion à l’Organisation de Coopération de Shanghaï et ainsi pouvoir continuer leur bras de avec Washington. Poutine a refusé. Les mollahs sont revenu à une politique de provocations contre Washington en marge de l’AG de l’ONU, mais ils n’ont pas pu générer une situation crise pour imposer leurs conditions. Ils se sont encore retournés vers la Russie pour assouplir Washington ! Ils étaient perdus et incapables de trouver une solution. La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour leur proposer un apaisement en échange de leur coopération économique. L’Europe et la Russie entendaient aussi empêcher Washington de s’emparer des mollahs pour continuer leur programme de déstabilisation de l’Asie Centrale.


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, alors que le régime vivait un important boycott religieux, Washington a pris de vitesse ce bloc Franco-Anglo-Germano-Russe en frappant lourdement forces sécuritaires des mollahs et en leur proposant un dialogue via le canal 5+1. Les mollahs n’ont pas capitulé en espérant le soutien de la coalition Euro-Russe, mais leur refus dans le cadre des 5+1 a bloqué le deal avec ce bloc et le régime s’est retrouvé perdant sur les deux tableaux ! La bourse a renoué avec le crash.

Washington a alors repris ses pressions sur le régime. Moscou lui a tendu la main ! Les dirigeants ont été ravis mais ils n’ont rien dit car s’ils vont vers la Russie car ils perdrait l’accès à leurs magots déposés dans les banques occidentales. Ils voulaient sans doute aussi utiliser le flou pour jouer sur les deux tableaux...


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, le régime devait donc se montrer fin et éviter les querelles internes. Mais il devait aussi à un moment donné prendre le risque d’un bluff pour parvenir à son but qu’est de duper Washington. La Russie devait manoeuvrer de manière à piéger le régime dans son camp. Enfin, es Européens qui sont associés à elle, mais sont officiellement alliés de Washington avaient une partition plus complexe. En résumé, Le régime marchait sur des œufs, ses adversaires aussi.

Voici, le récit en images d’une semaine de guerres des grandes puissances contre le régime et entre eux. Une semaine très intense et très importante.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (27.10.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou à la section iranienne d’Iran-Resist.


1 - 22.03.2015
Iran : La semaine en images n°369
Le régime dans une double impasse presque fatale


Nouveau Résumé Historique (écrit le 17.03.2015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani, le représentant du clergé, a eu également du mal à trouver des alliés pour former un gouvernement. Il a dû s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il n’a accordé aucune place aux Larijani à la table des marchandages avec Washington, ils ont commencé à le dénigrer. Il est vite apparu que Rohani n’était pas assez bon pour réussir sa mission de mettre mal à l’aise Washington et obtenir les garanties nécessaires à ses patrons du clergé pour quitter sans crainte le pays qui les rejette. Les tensions et les ruptures internes se sont amplifiées. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer l’ambiance et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’es pas pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris ont préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières et les manifestations d’agriculteurs se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants comme la naissance, la mort ou le début du Califat de Mahomet.Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des leaders inédits car il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec !

Washington a mis en route une révolution en couleur en complicité avec les mollahs, avec l’idée de les recycler de facto en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet.

Washington a alors accordé un nouveau délai de 7 mois au régime islamique puis il a tenté de les recycler en démocrates en les aidant à organiser une conférence onusienne contre la violence et l’extrémisme ! Mais les chefs Pasdaran et les Larijani, exclus de ce processus, ont saboté le projet. La bourse a chuté de plus de 80% !

Les mollahs, les Chefs Pasdaran et les Larijani ont réalisé l’urgence d’un deal Ils se sont alors unis pour une révolution en couleur pro-US avec leur pion l’avocate Sotoudeh et ceux de Washington comme le vieux Maleki. Mais il était trop tard : les faux opposants internes se sont aussi gardés de participer à cette opération impopulaire. Le régime s’est retrouvé sans joker politique.

La coalition Clergé-Pasdaran-Larijani a alors tenté de provoquer une escalade bénéfique à leur intérêt de faire vibrer l’Arc chiite, puis par l’attentat contre Charlie Hebdo. Mais leurs alliés régionaux à savoir la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Et la France a zappé tout représailles grâce à la tour de passe-passe Je suis Charlie ! Le régime s’est retrouvé sans son joker tactique du terrorisme.

La coalition des 3 a explosé. Ali Larijani a encore attaqué Rohani sur son bilan pour lui ravir sa place. Les chefs Pasdaran se sont attaqués au clergé en dénigrant le Guide via leur faux opposant Nourizad, mais Washington n’a pas suivi ! La bourse a encore chuté, l’exode des capitaux s’accélérait !

Les ouvriers iraniens qui font les frais de cette crise ont enfin décidé de manifester contre le régime. Les chefs Pasdaran n’ont pu réprimer cette contestation car ils manque de troupes. La contestation générale s’est aussi amplifiée tout comme les boycotts de grands événements religieux.

Rohani a baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. La Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Washington a menacé de cesser sa complaisance en matière d’application des sanctions. Le projet n’a pas abouti ! Le régime ne disposait plus de son joker énergétique.

Les derniers serviteurs du régime ont réalisé qu’il était condamné : ils ont unanimement boycotté le 36e anniversaire de la révolution islamique. Les divers clans n’ont pu mobiliser que 150 figurants, souvent d’origine étrangère, à Téhéran. Au même moment, on a appris que les ouvriers étaient majoritairement en grève et il y avait eu de nombreuses agressions contre les miliciens encore fidèles au régime.

Les nantis du régime ont perdu tout espoir , ils se sont mis à vendre provoquant un méga crash financier qui a exacerbé les envies de fuite. Tous les clans ont choisi la provocation pour provoquer une escalade et pouvoir exiger des garanties de sécurité nécessaires à leur survie en exil. Ils sont également entrés en conflit pour avoir la priorité d’accès à ces marchandages. Les Pasdaran qui sont les plus en danger ont été très actifs pour dominer le jeu, mais les autres groupes se sont rapprochés pour les isoler, mais leur coalition n’a pas tenu ! Les Pasdaran ont alors tenté de s’imposer par des manœuvres insinuant leur capacité de fermer le détroit d’Ormuz, mais leurs faible performance a joué en leur défaveur. La panique et le désespoir des dirigeants et leurs complices financiers se sont amplifiés.


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, sur ce fond de division, d’échec et de panique, les instituteurs iraniens, très mal payés, ont annoncé une manifestation dans toutes les grandes villes à l’appel d’un syndicat souterrain hostile au régime

Rafsandjani qui se pose en alternative à Rohani ou en dissident avait offert une couverture médiatique à ces manifestations. On y apprenait qu’il y avait des slogans hostiles au régime, mais aucun policier pour défendre le régime. Encouragés, les instituteurs ont annoncé une seconde manifestation vers la fin de la semaine. La panique boursière s’est sur-amplifiée. Le gouvernement a dû diviser par deux le volume quotidien d’actions autorisées à la vente pour empêcher ses nantis à réunir les fonds pour acheter des dollars et se faire la malle. Washington n’a accordé aucun soutien aux contestataires et proposé la reprise des négociations à Rohani.

Larijani et les chefs Pasdaran se sont opposés à tout compromis. Ils se sont également unis pour arrêter un affairiste corrompu proche de Rafsandjani et pour le dissuader de participer à cette nouvelle contestation du régime. Mais Rafsandjani a continué. La Russie a alors arrêté la centrale de Bouchehr pour dissuader le gouvernement de pactiser avec Washington.

Washington a eu peur que le régime islamique utile à ses projets régionaux ne tombe. Il a alors reparlé de la puissance du régime des mollahs en Irak pour insinuer un droit au respect afin d’alléger ses sanctions. Les mollahs et tous autres ont profité de ce compliment pour clamer leur force et s’imposer comme patron du jeu. Mais Washington a proposé de nouveaux marchandages et les mollahs désespérés et surtout incapables de d’imposer par une crise ont accepté.


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, le régime avait donc de nombreux problèmes à gérer : la suite de la contestations, la suite prévisible de la panique de leur compagnons financiers, la gestion des réserves de dollars, la guerre avec leurs rivaux (les Larijani associés aux Chefs Pasdaran et d’autre part, Rafsandjani et enfin le bras de fer désespéré avec Washington !

Les mollahs et leurs serviteur Rohani ont misé sur la propagande car ils ne se voyaient capables de réussir. La panique a repris. Leurs rivaux les ont attaqués pour prendre le pouvoir et assurer leurs intérêts. Les mollahs ont riposté plus fort pour assurer leurs intérêts au grand désespoir de leur compagnons dont personne ne se souciait.

Washington a accentué ses efforts pour parvenir à un accord. Les autres grandes puissances ne l’ont pas suivi car leurs intérêts n’étaient pas assurés.Le régime s’est retrouvé dans une double impasse presque fatale.

Voici, le récit en images d’une semaine d’échecs et de stratégies ratées internes et externes qui ont souligné l’impossibilité d’un quelconque accord et ont encore amené le régime divisé et agonisant des mollahs au seuil de l’explosion.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le mardi dernier (16.03.2015) via la chaîne indépendante NEDA-TV. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur la page Facebook de NEDA-TV et sous peu à la section iranienne d’Iran-Resist.


1 - 24.09.2017
Iran : La semaine en images n°495
Une investiture sous de bien mauvais augures

Dès le début de cette année 2017, les mollahs-agitateurs, qui étaient menacés par l’arrivée de Trump et la fin du projet islamiste du réseau Brzezinski, avaient renoué avec le terrorisme pour intimider ou désorganiser la région et empêcher Trump de créer une coalition globale à leur encontre. Mais, Trump et Poutine avaient bloqué leur élan en refusant d’admettre leur rôle dans ces attentats tout en les punissant en se rapprochant davantage en Syrie ou par un nouvel avis négatif du GAFI (FATF).

Le réseau Brzezinski, réduit à une influence médiatique et une nuisance parlementaire certaine pour diaboliser la Russie et toute alliance avec elle. Mais le rapprochement hors du commun entre Trump et Poutine avait finalement eu lieu en donnant naissance à une alliance Est-Ouest et un cessez-le-feu inattendu dans le sud de la Syrie (où se trouvent Damas et la frontière sensible avec Israël), privant les mollahs d’une zone indispensable pour leur nuisance vitale pour leur survie. La Chine, les G20 et la France avaient rejoint cette alliance à différents degrés. Les mollahs avaient tenté de rebondir grâce au terrorisme du réseau Haqqani. Washington avait profité de ce choix pour souligner leurs liens avec toutes les formes du terrorisme islamique. Ce constat avait mis fin à toute possibilité pour les mollahs de trouver un arrangement pour s’assurer une fuite sécurisée hors du pays.

La condamnation sans appel des mollahs avaient galvanisé les opposants internes. On avait assisté à 2 agressions remarquables des responsables du régime. Les experts de l’institut Aspen (du réseau Brzezinski) avaient cessé de justifier le dialogue avec les mollahs afin de ne pas couler avec les politiciens de leur réseau et avaient révélé les liens autorisés par ces derniers entre les mollahs et 33 grandes universités américaines ainsi que 3 fondations, dont celle des Clinton.

Les politiciens du réseau se voyant en danger avaient décidé de voter des sanctions contre les mollahs, mais en incluant un lourd volet russe pour empêcher Trump d’utiliser ces mesures pour renverser les mollahs et parachever son alliance Est-Ouest avec Poutine. Trump avait annoncé le remplacement des sanctions par l’inspection des bases militaires par l’AIEA, pour avancer avec ses alliés internationaux contre ses ennemis américains qui oeuvraient aussi pour les mollahs.

La semaine dernière (28 juillet-4 Août 2017 / 6-13 Mordad1396), les mollahs, désespérés par cette trouvaille de l’administration Trump, avaient renoué avec le terrorisme avec l’aide du réseau afghan Haqqani, mais ils n’avaient pas pu s’inviter dans le dernier conflit israélo-palestinien pour l’accès à la mosquée Al Aqsa. Ils avaient alors opté pour une résistance pacifique via l’OCI, mais ils n’avaient pas trouvé la formule pour cette approche très loin de leur habitude et leur échec avait davantage accentué la panique de leurs proches.

L’administration Trump avait posé un obstacle infranchissable à l’émigration des Iraniens (c.-à-d. la fuite des gens du régime de l’Iran) en leur demandant des justificatifs sur le passé et leur navigation internet sur 5 ans.

Les mollahs avaient alors bloqué les comptes bancaires de leurs proches pour contrarier les projets de fuite afin de rendre inutile leur trahison. Puis ils avaient tenté de se consolider la cérémonie de la validation du résultat des élections par leur chef, le Guide suprême de la révolution islamique !

Trump avait accentué son hostilité à leur égard en associant les autres grandes puissances à ses actions par une nouvelle résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU contre le terrorisme islamique.

Les mollahs avaient alors changé de discours lors de la cérémonie de la validation de l’élection de leur pion, se montrant très bienveillants vis-à-vis du peuple en demandant de manière très opportuniste à leurs fidèles de ne guère contrarier ses attentes. Leurs collaborateurs avaient compris que les mollahs allaient les livrer au peuple pour obtenir leurs visas de sortie vers des pays d’accueil.

Un ancien négociateur nucléaire avait pris ses distances avec les mollahs en les accusant de corruption et en se posant comme l’avocat des pauvres kurdes contraints au larcin qu’ils condamnent sans pitié.

Les mollahs avaient alors continué leur virage en annonçant un certain Nahavandian, ex-patron de la chambre de commerce de Téhéran, comme futur ministre de l’Économie pour insinuer une braderie de toutes les richesses iraniennes pour se lancer dans un marathon de marchandages en vue d’obtention des visas auprès des représentants des pays étrangers qui devaient arriver dès le lendemain pour la cérémonie de l’investiture de Rohani qui devait avoir lieu le surlendemain (samedi) à 17h au Parlement iranien.


1 - 25.01.2018
Semaine en images n°516-17 :
Zigzags & Naufrage !

Les mollahs arrivés au pouvoir en marge de la stratégie islamiste des grands décideurs pétroliers américains se sont retrouvés en difficulté quand ces grands décideurs pétroliers américains, échaudés par l’échec de leurs printemps arabes (islamistes) et de leur dernière trouvaille, Daesh, ont chargé Trump d’y mettre fin.

Les mollahs et leurs associés les chefs Pasdaran en danger ont alors récupéré Daesh et ont réactivé d’autres organes terroristes qu’ils entretenaient pour résister à Trump. Ils ont manqué d’argent. Les sanctions ont augmenté. Les mollahs & associés ont davantage manqué d’argent. Ils ont dû augmenter les prix pour diminuer le pouvoir d’achat des Iraniens surtout de leurs propres partisans pour éviter de se retrouver rapidement en pénurie.

Les mollahs et leurs associés Pasdaran ont aussi détourné les épargnes de leurs collaborateurs de base pour limiter leur pouvoir d’achat. Ces gens se sont révoltés avec des slogans hostiles à cette décision. Les mollahs et leurs associés les ont ignorés et ont continué leur fuite en avant. Les miliciens trahis ont finalement rompu avec le régime peu avant la journée de fidélité à son principe fondateur du régime, en manifestant avec des slogans en faveur des Pahlavi qui jouissent d’une grande popularité en Iran.

Le peuple ravi par cette contre-révolution les a rejoints. Cela fait près de 3 semaines qu’ils harcèlent et malmènent les mollahs. Voici le résumé au jour le jour des deux premières semaines de cette lutte contre le régime ainsi que des décisions prises par les mollahs pour la neutraliser les effets qu’elles ont provoqués.


1 - 06.02.2018
Semaine en images n°518-19 :
France-Iran : Dernières étreintes sur les poubelles de l’histoire !

Les mollahs arrivés au pouvoir en marge de la stratégie islamiste des grands décideurs pétroliers américains se sont retrouvés en difficulté quand ces grands décideurs pétroliers américains, échaudés par l’échec de leurs printemps arabes (islamistes) et de leur dernière trouvaille, Daesh, ont chargé Trump d’y mettre fin.

Les mollahs et leurs associés les chefs Pasdaran en danger ont alors récupéré Daesh et ont réactivé d’autres organes terroristes qu’ils entretenaient pour résister à Trump. Ils ont manqué d’argent. Les sanctions ont augmenté. Les mollahs & associés ont davantage manqué d’argent. Ils ont dû augmenter les prix pour diminuer le pouvoir d’achat des Iraniens surtout de leurs propres partisans pour éviter de se retrouver rapidement en pénurie.

Les mollahs et leurs associés Pasdaran ont aussi détourné les épargnes de leurs collaborateurs de base pour limiter leur pouvoir d’achat. Ces gens se sont révoltés avec des slogans hostiles à cette décision. Les mollahs et leurs associés les ont ignorés et ont continué leur fuite en avant. Les miliciens trahis ont finalement rompu avec le régime peu avant la journée de fidélité à son principe fondateur du régime, en manifestant avec des slogans en faveur des Pahlavi qui jouissent d’une grande popularité en Iran.

Le peuple ravi par cette contre-révolution les a rejoints. Le régime a été dépassé par le soulèvement de ses sbires et du peuple. Washington était ravi. Les Arabes du golfe Persique aussi.

Mais l’Europe avait censuré l’existence de ce soulèvement et avait choisi de laisser mourir le soulèvement car les mollahs ne cessent de lui accorder de bon prix pour tout afin qu’elle les préserve.

Mais le soulèvement avait continué malgré cette inimitié et une vague de froid très inhabituelle en Iran. À défaut de pouvoir manifester contre le régime, des milliers d’Iraniens avaient cessé le travail dans les secteurs clefs de l’économie du régime pour en venir à bout.

De nombreux États européens avaient douté de la viabilité des mollahs. Certains États avaient commencé à critiquer leurs alliés enturbannés ou permettre la diffusion de nouvelles du soulèvement, mais la France avait renforcé sa censure et son soutien aux mollahs en diffusant leurs fausses nouvelles rassurantes.

Voici un petit résumé de ses efforts français. Vous jugerez si cela vaut la peine de continuer et s’il convient de nous aider à renverser les mollahs dans le but de limiter le nombre des morts en Iran et pour éviter que la France vogue tel le Titanic joyeusement vers son naufrage et qu’elle n’en reste qu’une triste légende.


1 - 07.04.2018
Semaine en images n°526-527 :
Pas de Nouvel An pour les mollahs !

En 2016, Washington a renoncé à sa diplomatie islamiste de géopoliticien Brzezinski , car elle avait produit des troubles géopolitiques graves sans lui offrir des alliés bénéfiques à ses intérêts pétroliers. Le changement de ligne a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate en place depuis 1973 par des révélations pénalisantes sur son candidat Hillary Clinton pour aider l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie.

En 2017, sous l’impulsion de ce changement, les États arabes ont enfin été autorisés à évoquer le terrorisme sciemment déstabilisateur des mollahs notamment leurs soutiens aux islamistes du Liban et de la Syrie et de Yémen pour perturber la sécurité du golfe Persique et du bassin méditerranéen afin d’avoir des moyens de pression sur les grandes puissances et ainsi garantir leur propre survie. Les États musulmans ont soutenu la coalition arabe menée par l’Arabie Saoudite. Le Hezbollah a aussi fait un pays vers l’Arabie Saoudite, privant les mollahs de leur ingérence décisive au Liban.

Les mollahs ont alors amplifié leur soutien aux islamistes Houthis de Yémen en leur fournissant des missiles pour attaquer l’Arabie Saoudite qui les combat et in fine pour s’emparer de l’entrée du golfe Persique. Ils ont aussi essayé de s’allier les Européens et les Asiatiques contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus.

Mais ces pays, effrayés par le terrorisme des mollahs, s’y sont opposés par une résolution en faveur d’un embargo du Yémen sans les accuser pour autant afin de ne pas perdre les contrats qu’ils leur proposaient.

Les mollahs ruinés par leurs démarches et leurs échecs se sont retrouvés incapables d’approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les épargnes de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Les miliciens se sont révoltés et ont permis le soulèvement du peuple en décembre dernier. Incapables de riposter sans leurs miliciens, les mollahs ont intensifié le soutien aux Houthis !

Les grandes puissances dont la Russie les ont punis en les privant de tout investissement étranger en renouvelant par le FATF (GAFI) leur classement sur la liste noire des pays qui financent le terrorisme ! Les hommes d’affaires du régime ont commencé à vendre leurs actions et à acheter des dollars pour fuir le régime qui semblait condamné en raison de son incapacité à se faire respecter.

Les mollahs ont alors menacé directement la sécurité du détroit d’Ormuz ! Les Européens ont alors accepté de rencontrer les Américains dans une dizaine de jours à Berlin pour parler de nouvelles sanctions contre les mollahs !

La semaine dernière (1er au 8 mars 2018 | du 3 au 10 Esfand 1396), les mollahs ont invité les Français en Iran en faisant semblant qu’ils voulaient plier pour diviser le bloc européen et in fine refuser tout compromis afin de provoquer une crise pour déstabiliser la région, mais ils n’y sont pas parvenus. La panique de leurs associés s’est amplifiée.

Au même moment, les Anglais (mentor historique du clergé chiite iranien) ont annoncé leur soutien aux ennemis saoudiens du régime. Trump a aussi créé la surprise en parvenant à établir un contact avec Kim Jung-Un, l’unique partenaire balistique des mollahs qui pouvait vendre les informations sur leur capacité, leur faille ou encore leurs dépôts pour garantir sa survie.

Les associés financiers des mollahs ont davantage désespéré ! Les barbouzes du Parlement ont aussi pris leur distance en annonçant une loi pour saisir les biens confisqués illégalement par les dirigeants du régime. Ils ont aussi remis en question Rohani et ses ministres de l’Emploi et de l’Agriculture pour plaire à des milliers d’ouvriers et d’agriculteurs qui étaient dans les rues pour réclamer la fin du régime. Ils ont aussi visé le ministre des Transports pour annuler l’achat des Airbus afin de fâcher les Européens et les éloigner définitivement du régime.

La situation devait d’abord se dégrader d’abord mardi soir avec la fête du feu qui est une occasion traditionnelle pour contester le régime, puis après le vendredi 16 mars au moment de la réunion de Berlin. Voici le récit palpitant de cette semaine et la suivante qui ont plongé les mollahs dans un désespoir sans limites !


1 - 27.12.2019
Iran : Nouvelles manifestations hostiles au régime

Récemment, après les annonces délibérées de répression et de centaines de victimes par les mollahs pour intimider le peuple, les opposants au régime avaient appelé les Iraniens à redescendre dans la rue au 40e jour de deuil pour les victimes, soit 5 dey ou le 26 décembre, afin d’en finir avec le régime. Les actions anti-régime ont commencé le 25 (à la veille du jour J). Aujourd’hui, le site netblocks a signalé la chute du flux internet à 5% de sa valeur habituelle. Cela signifie que les Iraniens ont répondu présents à l’appel et sont en marche pour leur liberté.


1 - 05.07.2020
Iran : la guerre des Incendies et des diffamations

Un nouvel incendie a eu lieu ce samedi en Iran. La centrale thermique de fourniture d’électricité à la ville d’Ahwaz a pris feu. Qui est à l’origine de ce feu qui privera la ville d’Ahwaz d’électricité ? Certains parlent encore d’une responsabilité israélienne. Certains félicitent ce pays et d’autres l’insultent. La vérité est comme toujours bien différente. Israël n’est pour rien dans cet incendie. Voici des éléments qui permettent de désigner les vrais coupables et aussi comprendre l’insistance des affirmations de l’implication d’Israël.


1 - 21.02.2014
Iran : La semaine en images n°313
Le régime a enfin mis un genou à terre !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 17.02.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Fausse modération n°1 (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence et a confié ce rôle à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington.

Alliances clientélistes | Rafsandjani a aussi gagné le soutien diplomatique des Européens en leur vendant du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Le régime a cependant continué ses activités terroristes sous la direction d’un certain Rohani pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Il s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et des centrales à des prix exorbitants. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani de mettre fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et le vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani est revenu, via ex-collaborateur Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Washington en a profité pour évoquer encore des frappes ou à défaut un transfert du dossier au Conseil de Sécurité pour légitimer ses pressions surtout des sanctions bancaires.

Le régime s’est approché davantage de la Russie, mais aussi de la Chine, dans l’espoir d’entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin de bénéficier de sa protection économique et miliaire, mais il a aussi entamé des négociations clandestines avec les Américains. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, lui ont souvent refusé l’adhésion à l’OCS et ont même plutôt soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Fausse modération n°2 : le Mouvement Vert | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passés.

Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures Garanties de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures Garanties pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il a abandonné les marchandages. Les pics britanniques ont cessé. Rafsandjani a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Mais Rafsandjani a décidé de continuer quand même par un « projet présidentiel déviant » car il n’avait d’autres options et aussi par servilité vis-à-vis des Britanniques. Les grands du clergé ont jugé cette option contraire à leurs intérêts. Ils ont invalidé sa candidature et ont de facto rompu leur lien historique vieux de 170 ans avec Londres. Ils ont choisi à sa place le négociateur intégriste Jalili, adepte d’un plan d’Escalade régionale déstabilisante pour forcer Washington à accorder aux mollahs un départ sans danger. Mais la recrudescence des actes populaires hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani (une sorte de « Rafsandjani » sans réseau) pour mener à la fois un bras de fer et aussi pouvoir piloter un transfert de pouvoirs vers Washington via une (éventuelle) révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire ou un deal entre les deux parties. Ce choix de retour aux solutions ratées des premières années du régime n’a pas plu à ses nantis et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le dollar est monté en flèche. Les Nantis avaient envie de fuir. Les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages contre le régime. Rohani a compris qu’il n’avait pas de temps. Rohani a formé une coalition avec les Larijani qui pouvaient l’embêtaient, mais a exclu les Pasdaran qui n’ont plus de troupes et ne représentent plus rien. Il a commencer le bras de fer avec Washington en annonçant 19,000 centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6, une politique d’Excès pour obtenir le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi pour les agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Riposte américaine | Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires. Par ailleurs, s’il veut un avenir en Iran, il ne peut aussi laisser filer les mollahs. Il a neutralisé le plan du régime en divisant par 10 via l’AIEA le stock d’uranium revendiqué par Téhéran. Puis il a accentué sa politique de pression en reparlant du terrorisme du régime pour insinuer l’émission de nouveaux mandats d’arrêt internationaux et aussi évoqué la possibilité d’un embargo à 100%. Puis, il a commencé un dialogue clandestin en direct en Oman avec le régime.

Rohani (ex-organisateur du terrorisme), a retiré les négociations au Conseil (collégial) de sécurité pour garder le secret de ses marchandages (ainsi que ses erreurs ou ses échecs) ! Il a relancé les querelles internes. Il a aussi tourné le dos à Assad pour faciliter les marchandages avec Washington, ce qui a provoqué l’éloignement de la Russie et du Hezbollah, aggravant l’état de la vulnérabilité du régime.

Rafsandjani s’est posé directement en alternative par divers propos pro-américains ou indirectement via son pion Khamenei par le projet de SOUPLESSE HEROIQUE. Les Chefs Pasdaran ont refusé ! Les nantis et les responsables affairistes du régime ont paniqué dans les deux cas (à l’idée que les dirigeants pactisent avec Washington et les oublient ou que par leurs excès non appropriés ils les exposent à plus de sanctions et de facto à plus de risques). Dans leur panique, ils ont révélé que le régime n’avait que 2 milliard dollars en réserves soit 1 ou 2 mois avant la panne sèche (mi-novembre) !

De nouveaux boycotts d’importants événements officiels ont rappelé la fragilité du régime. Washington a alors introduit l’idée d’un gel des sanctions pour éviter la chute du régime nécessaire à son expansion régionale et in fine, pour engager le régime dans un apaisement forcé, destiné à la longue à le désarmer pour mieux le soumettre. Les mollahs ont évidement refusé. Les Britanniques, les Russes puis les Allemands et les Français ont contré ce dégel (contraire à leurs intérêts pétroliers).

Washington a frappé les derniers Pasdaran fidèles en service dans la région frontalière de Sistan-Baloutchistan pour montrer qu’il pouvait exposer le régime à un embargo de facto. Les dirigeants du régime ont esquivé, oubliant au passage les officiers fidèles décimés ou pris en otages lors des attaques. Au retour, ces derniers ont immédiatement pris leurs distances en cessant d’intervenir en sa faveur. Au même moment, une baisse soudaine des températures a augmenté la consommation d’énergie exposant le régime à une situation de pénurie et de crise impossible à gérer quand on n’a plus de soldats. Le 14 novembre 2013, le régime a accepté l’Accord de Genève sur un plan de démantèlement partiel de ses installations nucléaires pour obtenir un sursis, quelques milliards de dollars et en se disant qu’après tout, il pourrait, si sa situation s’aggravait, rompre l’Accord pour provoquer enfin une escalade déstabilisante.

Son geste a été vu comme une petite capitulation par les nantis paniqués. Ils ont rué vers l’or et le dollar pour faire leur valise... Le régime s’est retrouvé avec une nouvelle crise interne. Rohani est revenu à la politique d’Escalade délibérée en évoquant un enrichissement à 60% !

Washington a esquivé l’Escalade, mais a puni les mollahs indirectement en demandant à son allié turc de mettre fin à leurs importations d’or destinées à apaiser leurs nantis paniqués. Rafsandjani a pris la partie d’un deal, mais il n’a guère mobilisé. Il est devenue évident que les nantis paniqués espéraient un régime fort pour réussir à obtenir des garanties dé sécurité pour tous.

Mais au même moment, plusieurs boycotts d’événements significatifs, mais aussi des attaques de jeunes contre des derniers agents armés ou cléricaux fidèles au régime ainsi que le début de la grève du secteur pétrochimique ont surtout mis en évidence la faiblesse du régime. Les Nantis du régime ont paniqué, les gros bonnets du régime aussi et le régime a eu droit à 7 jours consécutifs de crash boursier !

Rohani est devenu plus « Khatamiste » en cherchant à diviser le groupe 5+1 par une drague pétrolière des Européens pendant le sommet de Davos. Mais les Européens ne pouvaient pas accepter. Washington a tenté un deal via ses plus importants pions internationaux le groupes des Elders, présidé par Kofi Annan. Les mollahs ont refusé car il n’y avait là rien aucune offre officielle. Ils sont restés dans le bras de fer et aussi la politique de drague économique vis-à-vis des Européens, notamment les Français et les Allemands.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, une importante vague de froid a paralysé le pays provoquant une forte augmentation une baisse soudaine des températures a augmenté la consommation d’énergie exposant le régime à une situation de pénuries fortes et inattendues, montrant son extrême vulnérabilité.

Les gens du régime aussi ont boycotté l’anniversaire du retour en Iran de Khomeiny, puis d’autres journées révolutionnaires. La situation du régime a réellement été très difficile. Ses offres d’investissements sont devenues des ordres politiques de rupture avec Washington et n’a rien pu obtenir de plus d’une centaine de Français venus en Iran et des homes d’affaires allemands rencontrés en marque du Forum sécuritaire de Munich. Excédé, il s’est lancé dans des propos hostiles à Washington pour provoquer une escalade, mais il n’y est pas parvenu.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, le régime devait trouver un moyen pour bousculer Washington et le forcer à lui accorder fuite sécurise. Le régime devait aussi trouver des alliés pour célébrer correctement l’anniversaire de la Révolution islamique pour nier son isolement. Mais il n’a pu enquiquiner Washington, ni trouver des volontaires pour dissimuler son effondrement. Il eut droit à une nouvelle semaine de crash boursier dont une nouvelle très grosse panique interne ! Voici un très intéressant récit en images d’une nouvelle semaine d’humiliation et de revers pour le régime isolé et agonisant des mollahs.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (17.02.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.


1 - 29.11.2013
Iran : La semaine en images n°301
Accord hystérique conclu sous la contrainte et dans la peur !


Historique + Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Fausse modération n°1 (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, il a opté pour une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION via son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami. Les sales besognes ont été alors confiées à un certain Rohani, son collaborateur dans les services secrets. Rafsandjani a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par l’état du régime et bradé le pétrole pour gagner des soutiens européens, deux mesures qui n’ont pas changé la donne, mais ont anéanti tout capacité de production et entraîné de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. Rafsandjani a alors changé de ligne et opté pour STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Mais Washington a esquivé les provocations du régime puis il a adopté des sanctions bancaires pour l’affaiblir davantage. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Fausse modération n°2 : le Mouvement Vert | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Les dirigeants devaient obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ de Washington pour fuir le pays qui leur était hostile sans craindre des poursuites. Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR pour les renverser, prendre le pouvoir et obtenir les meilleures garanties de sécurité. Rafsandjani et ses amis ripoux du CDIR ont écarté Larijani. Puis en 2009, avec l’aide des britanniques, Rafsandjani a tenté une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a dû re-partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani pour tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains.

De fait, avec plus de contestation et plus de tentative dialogue (marchandage) de la part de Washington, cette ENVIE DE FUITE DES NANTIS RIPOUX DU REGIME AVEC LEURS CAPITAUX est à l’heure actuelle la plus grande source d’inquiétude des dirigeants et la principale menace contre le régime agonisant.

Rafsandjani étant lui-même parmi les ripoux soucieux de partir avec ses capitaux a très vite été sensible à cette menace. Il a rapidement lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Fausse modération n°3 : Election de Rohani | Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington et ne pouvait que rester en Iran, s’est entêté à poursuivre (en combinaison avec Londres) le projet de DÉVIATION opportuniste du régime en agonie. Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, invalidé sa candidature aux présidentielles et ont de facto rompu avec Londres avec l’idée continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes populaires hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer et aussi un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutenaient des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite. Les Chefs Pasdaran réduits à eux-mêmes et désormais sans troupes n’ont pu obtenir une place dans le gouvernement, mais Ali Larijani qui, en tant chef du Parlement, pouvait invalider les choix ministériels de Rohani a pu placer quelques pions aux postes clefs de surveillance du système.

Finalement on est arrivé à une Gouvernement de Coalition Clergé+le Clan Larijani+2 proches de Rohani (Zanganeh au pétrole & Zarif au ministère des affaires étrangères) qui a débuté les marchandages avec Washington selon la stratégie d’Escalade (dissuasive) en annonçant un nombre élevé de centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 pour obtenir le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi pour les agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Riposte américaine | Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires. Tout d’abord, via l’AIEA, il a divisé par 10 le l’important stock d’uranium revendiqué par Téhéran. Puis il a accentué sa politique de pression en reparlant du terrorisme du régime pour insinuer l’émission de nouveaux mandats d’arrêt internationaux et aussi évoqué la possibilité d’un embargo à 100%. Puis, il a débuté un dialogue en direct par l’intermédiaire de sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman et par l’intermédiaire de ses alliés régionaux.

Rohani, la girouette opportuniste | Rohani (ex-organisateur du terrorisme, issu d’un clan en déclin), pressé de sauver sa tête, a alors écarté le clergé et les Larijani en retirant les négociations au Conseil (collégial) de sécurité pour les confier à son ami Zarif. Il a alors également oublié tout soutien à Syrie et a provoqué l’éloignement de la Russie et du Hezbollah. Il n’a évidemment rien obtenu de Washington et a privé le régime de ses alliés extérieurs.

Le régime était en péril par ses querelles et l’éloignement du Hezbollah et de la Russie. Rafsandjani s’est posé en alternative à Rohani en accusant Assad de répression pour se rapprocher de Washington ! Le clergé a suivi la tendance. Mais les nantis ont paniqué par peur d’un deal express, aggravant la situation économique.

Rohani, mis en danger, s’est rapproché de son rival Larijani puis du Chef Pasdaran Jaafari, partisan du SOUTIEN À LA SYRIE pour REGAGNER LA PROTECTION DE LA RUSSIE... Rafsandjani a demandé à son pion le Guide d’inviter les hauts gradés « modérés » à une SOUPLESSE HEROIQUE pour bloquer la coalition Rohani-Jaafari. Ils n’ont pas accepté. le régime s’est retrouvé à la veille d’une explosion.

Washington a reparlé de l’application très rapide de l’embargo à 100% et même évoqué la responsabilité du régime dans les attentats du 11 Septembre ! Le régime tout en entier a reculé et a accepté le dialogue à NY en marge de l’AG de l’ONU. Les nantis et les responsables affairistes et ripoux de la Chambre de Commerce Iranienne ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir.

Deux jours plus tard, boycott à 100% du principal défilé militaire du régime par l’armée et les Pasdaran a rappelé au régime sa fragilité. Rohani a renoué avec la politique de chantage à la déstabilisation régionale, mais il a échoué. Les nantis ont encore paniqué car il n’y avait pas d’issue... Via la Chambre de Commerce Iranienne, ils ont révélé que le régime avait dépensé ses rares gains pour l’année et n’avait que 2 milliard dollars en réserves soit 1 ou 2 mois avant la panne sèche...

Mi-sept. 2013.... deux mois maximum pour survivre | Rafsandjani s’est encore posé en alternative d’un deal avec Washington en suggérant l’abandon du slogan « Mort à l’Amérique » ! Rohani a tenté de relancer sa politique de l’Escalade en annonçant que l’Enrichissement n’était nullement négociable !

La base a confirmé sa rupture par le boycott à 100% des de la semaine de fidélité des Forces de l’Ordre au régime ! Le régime a pendu 5 Hauts gradés des Pasdaran pour trahison.

Washington a proposé au régime un apaisement partiel sur le taux de l’enrichissement afin de geler les sanctions et éviter la chute du régime islamique nécessaire à ses desseins régionaux.

Nouvelles fractures internes | Les chefs Pasdaran qui sont exclus des décisions du régime ont contré le deal en insistant sur leur fidélité au slogan « Mort à l’Amérique ». Les Britanniques et les Russes ont contré ce dégel contraires à leurs intérêts en insistant sur des exigences qui leur avaient été imposées par Washington...

Washington a alors frappé à plusieurs reprises les garde-frontières (Pasdaran) de la région Sistan-&-Baloutchistan se trouvant à l’embouchure du Golfe Persique et abritant un important port commercial et militaire vital pour le ré-approvisionnement et la défense de leur régime. Washington insinuait qu’il pouvait provoquer un embargo de l’intérieur sans s’embarrasser des 5+1. Les mollahs ou les Chefs Pasdaran paniqués n’ont pas défendu les officiers fidèles décimés ou pris en otages lors des attaques. Au retour, ces derniers ont immédiatement cessé de participer à la propagande via leur média et surtout d’intervenir en sa faveur pour stopper diverses manifestations et une importante grève dans la région de Khouzestan qui abritent aussi l’industrie pétrolière iranienne, seule ressource du régime.

La Panique panique a gagné tout le monde ! Le régime a fermé le réseau internet de transfert d’argent pour éviter la fuite des capitaux de ses riches. Puis, il s’est retourné vers la Chine pour récupérer 22 milliards des pétro-dollars qui y sont bloqués par la faute des sanctions, mais n’a rien obtenu. La bourse s’est effondrée. Le régime a tenté de provoquer l’Escalade (dissuasive) avec un discours intelligemment anti-américain du Guide repris par Rohani. Washington a esquivé. Dans la foulée, les régime a été sévèrement boycotté en interne pour l’anniversaire de la prise de l’ambassade américaine (rupture de la révolution islamique avec son parrain américain). Le régime n’avait plus aucune réserves pour résiste. Washington a introduit l’idée d’un gel des sanctions sans contre-partie juste par respect pour le « dialogue en cours ». Le régime n’a pas cédé car cela ne pouvait pas l’aider. Les adversaires de l’hégémonie pétrolières américaines, la Grande-Bretagne et la Russie ont dit non, la France a rejoint ce groupe !

La semaine dernière : le régime a touché le fond car le peuple a boycotté à 100% les deuils religieux d’Achoura. Ceux du régime ont également largement boycotté les rassemblements officiels. Les médias ont aussi annoncé l’effondrement de 27 principales entreprises du pays. Le régime n’avait plus rien ! Ses chefs devaient obtenir des Garanties pour fuir ! Ils devaient provoquer une super Escalade

Plan B américain | Washington a reparlé du gel des sanctions. Il a aussi neutralisé par avance ses adversaires en engageant de force le régime dans l’apaisement par un rapport annonçant qu’il avait gelé ses activités nucléaires !


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Cette semaine , le régime pris au piège à l’intérieur comme à l’extérieur a tout tenté pour parvenir à une Escalade et forcer Washington à lui accorder une fuite sécurisée. Mais Washington a esquivé l’Escalade souhaitée par le habitants piégés du régime ne leur accord que son gel partiel et très réduit. Voici le récit en images d’une semaine pénible pour les mollahs car les voilà piégés encore sans avoir rien obtenu qu’un sursis pour rester sur leur radeau en perdition.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (25.11.2013) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran e Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.




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