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8 - 16.05.2007
Iran : Un enrichissement impossible pour cause d’insuffisance électrique

El Baradei revient encore sur ses précédents propos sur l’Iran. Comme nous l’avons déjà dit, les déclarations d’El Baradei sont faites sur mesure à des fins politiques, souvent dans le sens des attentes du régime des mollahs et parfois pour sauver sa propre carrière.


7 - 16.01.2007
L’Iran se spécialise en déclarations polémiques

Selon le porte-parole du gouvernement Ahmadinejad, le régime des mollahs continue l’installation de 3.000 centrifugeuses pour l’enrichissement de l’uranium car pour produire du combustible nucléaire, le pays a besoin de trois mille centrifugeuses, a-t-il souligné.


7 - 27.09.2013
Iran : La semaine en images n°292
Rohani, la girouette barbue et ventrue !


Historique + Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Washington a perdu le contrôle de la situation. Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Londres a aussi donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington par la prise en otage des diplomates américains et a bloqué le retour des pions islamistes de Washington, par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, devait neutraliser cette guerre économique. Sa première tentative a été une politique de crises régionales et de terreur qui a entraîné la rupture des jeunes Pasdaran. Rafsandjani a alors opté pour une fausse modération pour calmer ces ruptures et calmer Washington. Mais il ne réussi sur aucun des deux plans. Il a enfin tenté une (fausse) révolution de couleur (le Mouvement Vert) pour améliorer l’image du régime et amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). Rafsandjani a dû partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani avant de tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe.

Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Mais Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington, s’est entêté à poursuivre le projet. Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, rompu avec Londres en invalidant sa candidature pour continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer mou et peut-être un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutiennent des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite.

Pour y obtenir leur place, les Chefs Pasdaran ont aligné des provocations verbales anti-américaines susceptibles de perturber le dialogue à venir. Ali Larijani a fait mieux en mettant en avant sa capacité de rejeter les choix de Rohani par le Parlement et pu obtenir des postes clefs de surveillance du système. Le clergé a aussi dû renoncer au ministère des affaires étrangères et l’accordant à un ami de Rohani, Zarif que l’on peut qualifier de neutre (car issu du clan Rafsandjani). Ce 1er Gouvernement de Rohani formée d’une coalition Clergé-Larijani-amis de Rohani a été contesté par tous les exclus alors que la contestation internes étaient amplifiée. Rohani a paniqué. Il a essayé de relancer son joker le Mouvement Vert avec un soi-disant engagement de cette fausse opposition en faveur de l’écologie, mais le peuple n’a suivi. Larijani a alors rapidement voté la confiance aux principaux ministres pour permettre le débuts des marchandages avec Washington.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Le 17 Août 2013, Rohani a débuté les marchandages en annonçant une nombre élevé de centrifugeuses en marché, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 (soit la quantité nécessaire après un enrichissement important pour produire 3/6 bombes nucléaires selon les modes de calculs)... pour mettre Washington devant l’escalade et un risque de disparition du système islamique nécessaire à ses intérêts, afin de le forcer à lui accorder le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi aux agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Washington qui pour des raisons internes et pour son image ne peut pas pardonner des terroristes a redoublé de pressions sur le régime. Mais cela a augmenté la panique interne. Washington a tenté d’amadouer le régime par des cadeaux diplomatiques. Mais ces derniers l’opération de séduction n’a rien donné car le régime est encerclé et doit uniquement trouver une porte de sortie sécurisée.

Washington a alors insisté sur sa capacité d’arrêter divers dirigeants pour terrorisme. Les insolvables dont les Chefs Pasdaran ou les Larijani ou encore les nantis ripoux du régime s’attendaient à un surenchère du côté de Rohani, mais ce dernier n’a rien dit. Ils en ont conclu qu’il était prêt à les sacrifier dans ses marchandages avec Washington. Larijani s’est montré très agité et a tenté de renforcer son réseau judiciaire pour renverser le clergé pour détournement de fonds publics.

Washington alarmé par cette nouvelle guerre interne susceptible de détruire le système islamique nécessaire à ses desseins a envoyé son sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman en Iran pour un dialogue direct sur le nucléaire et la Syrie. Rohani a exclu Larijani du dialogue en confiant les négociations exclusivement à son ami Zarif. Larijani a continué à s’organiser contre le clergé. Par ailleurs, pendant ce dialogue avec Feltman, le régime a aussi omis de soutenir sérieusement la Syrie. La Russie a privé définitivement le régime des S-300. Les Syriens, mais aussi le Hezbollah, qui est devenu un élément pivot de la scène politique et militaire du Liban et n’a plus besoin des mollahs, ont tout simplement oublié de l’intégrer à leurs communications.

Le régime étant presque nu sans le Hezbollah et la Russie, Rafsandjani (a oublié Londres) et a accusé Assad de répression pour se rapprocher de Washington ! Le Clergé, les Chefs Pasdaran et les Larijani n’ont pas protesté, attendant de voir ce que dirait Washington. Les nantis ripoux ont cru à une banqueroute du régime et par peur qu’on les sacrifie, ils ont commencé à vendre leur action pour acheter le maximum de dollars et fuir. La bourse a commencé une chute qui n’en finit pas. Mais in fine, l’initiative de Rafsandjani n’a rien donné. Larijani a alors protesté contre lui, mais pas le clergé. Larijani a conclu à un rapprochement du clergé avec Rafsandjani pour aller dans son sens. Etant exclu du système, Larijani a tenté de déstabiliser le clergé par une vive critique de sa mainmise nuisible sur 25% des revenus du pays via le principe de la donation pieuse de Waghf. Rohani, le choix présidentiel du clergé n’a pas critiqué cette attaque. Le clergé en a conclu que son poulain jouait sa propre carte en combinaison avec Larijani ! L’opposition commune de Rohani et Larijani à la nomination du fils de Rafsandjani à la mairie de Téhéran a confirmé le rapprochement. Cette nouvelle guerre interne a amplifié la panique des nantis, la bourse a encore chuté.

Rafsandjani dépité avait révélé que Rohani avait en cachette pris des rendez-vous pour négocier secrètement avec les Américains et les Britanniques en marge de l’AG de l’ONU !

Rohani a alors changé de ligne et a envoyé son nouvel Ami Larijani au Turkménistan fournisseur de gaz à l’Europe pour un contournement des sanctions américaines avec les Européens via le Turkménistan, mais ce pays n’a pas marché.


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La semaine dernière
a commencé par la bourse encore en chute libre sous l’effet des ventes opérées par les nantis ripoux désirant fuir le régime en naufrage.
- Washington a annoncé des sanctions contre les opérateurs iraniens de vente secrète de pétrole à l’Europe. Le clergé a condamné tout dialogue avec Washington. La panique a continué. Le boycott de la naissance de Fatimah et d’une plusieurs cérémonies politiques ont confirmé l’effondrement du nombre du régime agonisant. Les nantis ripoux ont exigé des mesures via la chambre de commerce iranienne, mais n’ont eu que des promesses et a conclu que les dirigeants n’avaient que faire d’eux.

La proposition russe sur la Syrie a alors rehaussé la cote d’utilité de Moscou. Rohani, la girouette barbue et ventrue, a encore changé de position en annulant les rencontres prévues à NY. Washington a augmenté sa pression. Rohani a changé une 3e fois de position en lâchant à nouveau la Syrie, mais n’a rien obtenu de Washington. Il a changé de position pour la 4e fois en annonçant un marchandage avec Londres, mais pas avec Washington pour le pousser à réagir. Washington a laissé la girouette s’affoler. Moscou a laissé traîner des rumeurs de contrats et de soutien en marge du sommet de l’OCS. Mais en l’absence d’un engagement de leur part, Poutine n’a rien donné à Rohani. Le régime a oublié d’évoquer ce revers. Rohani, la girouette opportuniste, est rentré discrètement, certain de subir les conséquences de son échec.


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Cette semaine, le régime devait rassembler les croyants pour l’anniversaire d’Emam Reza, mais il ne le put. Le régime devait aussi trouver une solution de survie après l’échec de Rohani à l’OCS et aussi trouver un moyen pour cadrer Rohani, la girouette. Les insolvables ont proposé la fermeté vis-à-vis de Washington, les autres ont songé à un dialogue en direct très souple. Rohani a aussi encore changé de lignes au gré des problèmes surgissants. Voici le récit en images d’une semaine de guerres internes d’une rare intensité avec de très nombreux renversements de situation et un festival de coups de bas ou de poignards dans le dos qui a épuisé le moral des derniers compagnons d’infortune du régime. Attention, semaine charnière !


7 - 08.12.2005
Chronologie de 2 ans d’efforts inutiles : Juin 2003 – Juin 2005

Un résumé de ce qui s’est passé de Juin 2003 à Juin 2005. Vous constaterez que les revendications iraniennes n’ont pas changé depuis le février 2003, date de la découverte des activités nucléaires clandestines en Iran par les services secrets américains.


7 - 28.02.2006
Le rapport de L'AIEA reste délibérément flou

Dans un rapport publié hier soir, L’AIEA s’est inquiétée des questions non résolues concernant le programme nucléaire de l’Iran, mais sans aller jusqu’à l’accuser de rechercher la bombe nucléaire.


7 - 21.01.2006
5 éléments complémentaires du dossier nucléaire iranien : [Réseau Khan – « P-2 » - Dubaï – 1997 – Khatami]

Selon l’AIEA, l’Iran a sans doute reçu de façon clandestine des centrifugeuses sophistiquées pour enrichir de l’uranium : Si la livraison de ces centrifugeuses P-2 par un réseau de contrebande pakistanais se confirmait, ce serait un élément à charge grave contre le régime des mollahs.


7 - 05.05.2006
Poker menteur nucléaire au pays des mollahs

Le régime des mollahs a annoncé jeudi être capable de « produire en masse » des centrifugeuses utilisées pour l’enrichissement de l’uranium. Info ou intox, cette déclaration justifiera l’existence en Iran des centrifugeuses achetées clandestinement aux ex-pays de l’Union Soviétique.


7 - 21.11.2015
Iran : La semaine en images n°403
La grande dégringolade en enfer divin !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 11.11.15)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser les pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran via le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washingtonton. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milice anti-émeute par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passés.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures garanties de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures garanties pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres frondes internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani a dû s’allier aux Frères Larijani qui contrôlent les pouvoirs judiciaire et législatif pour contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il ne leur a accordé aucune place à la table des marchandages avec Washington. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan implicite d’arrangement avec les mollahs en imposant des critères de coopération inacceptables aux mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani incapable de réussir ses paris | Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’y est pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries, la récession, les grèves et les ruptures internes se sont amplifiées. La contestation radicale du régime par le mouvement anti-voile a pu se développer grâce au manque de policiers et de Pasdaran fidèles. Dès lors, Rohani a souvent été contesté par ses rivaux les Larijani et les Pasdaran. Ils espéraient le virer pour prendre sa place et accéder aux marchandages avec Washington.

Washington a eu peur que ces échecs de Rohani et l’envie de fuite de ses rivaux détruisent le régime islamique utile à ses projets. Il a été même amené à tenter de dédiaboliser les mollahs terroristes en affirmant qu’ils luttaient contre Daesh !

Rohani et ses patrons cléricaux terroristes ont pris cela pour de la faiblesse. Ils se sont approchés de leurs rivaux pour relancer le Mouvement Vert mais ce projet voué à l’échec n’a pas trouvé de volontaire. Ensemble, ils ont aussi oeuvré pour le retour au terrorisme islamique régional, mais la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Enfin, ensemble ils ont baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. Mais la Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Le joker tactique énergétique était HS. Le régime n’avait plus aucun joker. La panique interne s’est intensifiée : la bourse a chuté de plus de 80% et le 36e anniversaire de la révolution islamique a été boycotté à 100% !

Washington a alors intensifié ses efforts pour la dédiabolisation des mollahs et a tenté d’acheter leur départ par ses médiations commerciales via ses alliés de second ordre.

Les intérêts pétroliers des autres pays des 5+1, notamment les Anglais et les Russes, étaient en danger. Lors des négociations à Lausanne, puis à Vienne, sur la poursuite du Processus de Genève, les Anglais et les Russes se sont unis avec les Français, les Allemands et les Chinois, exigeant un nouveau processus d’engagements nucléaires très stricts notamment avec des inspections exposant les hauts dirigeants du régime... afin de les braquer et de fait, neutraliser les efforts de Washington.

Les mollahs ont dû accepter les objectifs imposés par le front anti-américain composé entre autres par les 4 membres permanents du Conseil de Sécurité (que nous appellerons les « 5-1 »). Téhéran espérait adoucir les sanctions, signer des contrats puis tout remettre en cause afin d’exploser ce front eurasien hostile de 5-1 pour décrédibiliser le processus onusien et retrouver Washington et l’obliger grâce à une escalade sur le thème de la prolifération nucléaire au Moyen-Orient obtenir des garanties de sécurité fermes et définitives par l’annulation de toutes les sanctions pour quelques motives que se soient tout particulièrement au motif du crime imprescriptible du terrorisme !

Or cette diplomatie poussive qui n’a jamais fonctionné car Washington ne peut avoir un avenir en Iran ou ailleurs s’il accordait ce genre de garanties à ses ennemis la panique interne s’est intensifiée se traduisant par un nouveau grand krach boursier ! Les mollahs persistaient dans une voie impossible et vouée à l’échec : la panique interne a explosé !

Washington a d’ailleurs continué ses médiations avec des promesses d’investissements ou une coopération contre Daesh, offrant de facto aux mollahs un exil acquis en Irak ou dans les Emirats ! Il a aussi tenté de sortir de l’Accord imposé par 5-1 par la soi-disant opposition du Congrès...

Mais les 5-1 ont validé leur suprématie par l’adoption de la résolution 2231 au Conseil de Sécurité à laquelle Washington n’a pu échapper ! Par ailleurs, l’Allemagne, le champion économique du groupe a introduit pendant la visite de son vice-chancelier à Téhéran, l’exigence de la reconnaissance d’Israël comme préalable à tout échange commercial, dépassant le cadre de la mésentente sur le nucléaire et s’octroyant un moyen de pression formidable pour dominer l’avenir de l’Iran et de fait, celui de cette région du monde.

La panique a explosé : tout le monde vendait ! +300% de ventes ! Les ventes ont dépassé selon les sources officielles 1000 milliards tomans alors que 33% des entreprises encore actives à la bourse avaient été exclues de vente pour limiter la casse. Ce krach a coûté 345 millions dollars d’or ou de devises aux mollahs ! Les tensions internes se sont amplifiées par l’émergence d’un front de jeunes parlementaires hostiles à la gestion exclusive des mollahs. Ils ont voté contre l’avis du chef du Parlement une commission de vérification de l’Accord de Vienne soulignant sa contradiction avec les lignes rouges du régime ! Ce front de jeunes serviteurs révoltés avait une double légitimité religieuse et électorale et le soutien des ripoux paniqués pour prendre la direction du régime !

Les mollahs lui ont accordé le droit d’agir tout en proposant des alliances privilégiées aux Russes, aux Chinois et aussi aux Français. Mais ces derniers ont refusé. Les parlementaires indociles ont intensifié leur effort contre Rohani ! Le clergé s’est détourné de son pion Rohani pour ne pas couler avec lui ! Rohani a remis en cause la suprématie du clergé sur les élections...

Le système étant proche de l’explosion, les Anglais se sont empressés de revenir en Iran pour orienter le changement de régime dans le sens de leurs intérêts. Ce retour intéressé a aggravé la panique...

Washington a profité de l’extrême affaiblissement des mollahs pour relancer ses médiations, mais les mollahs ne cédaient pas. Washington a annoncé une inspection du site militaire de Parchin par son pion onusien Amano, proposant implicitement aux mollahs la possibilité d’une grosse punition ou celle d’un blanchiment !

La France y a vu une manœuvre pour un deal. Elle a programmé une visite avec ses plus grandes entreprises pour grappiller des marchés au détriment des Américains et aussi ses (propres) camarades des 5-1 !

Washington a saisi l’occasion de la division annoncée des 5-1 en expédiant ses pions commerciaux en Iran pour exacerber les rivalités et briser les 5-1 !

La tension est montée en flèche au sein du régime avec la possibilité d’un deal. Tout le monde s’est empressé de jouer de manière à finir dans l’équation d’un deal avec Washington !

La panique a explosé encore chez les nantis ripoux qui n’auront aucune place avec le retour des pions et les investisseurs américains. La France a été éliminée de facto comme un vulgaire catalyseur ! Mais l’opération « Amano-deal » a aussi échoué car Washington ne pouvait accorder des garanties à tous les gens du régime.

Cet échec a déprimé tous les responsables impliqués ! Les tensions ont repris de plus belle ! Les mollahs désespérés ont fait appel aux chefs Pasdaran pour organiser l’escalade grâce à une bousculade mortelle lors du pèlerinage de Mena à la Mecque au moment où se tenait aussi la 70e l’AG annuelle de l’ONU à NY ! Mais l’opération des Martyrs de Mena a échoué grâce à l’esquive des Saoudiens et leurs alliés ! Les Parlementaires indociles étaient à l’affut pour dénigrer l’Accord signé par le clergé et son pion Rohani afin de virer ces derniers et prendre leur place pour s’octroyer les rares bénéfices dans les difficiles marchandages qui devaient suivre. Ali Larijani les a contrés pour avoir les faveurs du clergé. Les mollahs ont accepté les inspections, prêts à sacrifier les chefs Pasdaran... Ces derniers ont évoqué une force balistique hors du commun pour s’imposer comme les principaux interlocuteurs de Washington !

Mais Washington a esquivé toutes les provocations des mollahs, puis leur a encore proposé des deals pour un départ honorable notamment en lui demandant de s’aligner sur ses positions en Syrie.


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La dernière quinzaine, via l’Allemagne, les 5-1 ont demandé la participation des mollahs aux discussions sur la Syrie, pour dissocier ce projet d’un alignement sur Washington. Les Russes en ont fait autant. Les mollahs désespérés ont exploité cette triple sollicitation pour se faire désirer, encourageant les conflits et la crise régionale permanente pour qu’on leur fiche la paix. Mais ils n’y sont pas arrivés.

La panique a alors pris le dessus au sein du régime ! Par ailleurs, l’absence de mobilisation à l’occasion des deuils pour Hossein, la grande figure du Chiisme, a mis les mollahs & co devant la réalité de leur fragilité !

Washington leur a encore offert une porte de sortie par un alignement sur ses positions dans les discussions à venir à Vienne sur la Syrie ! Ils y ont pris la parole contre les Saoudiens sans aucun respect pour la Syrie ou leur supposé allié la Russie, mais ils ne sont pas parvenus à perturber le processus engagé et monnayer leur survie contre n’importe quelle décision sur la Syrie ! Ils ont montré qu’ils étaient indignes d’intérêts. Washington a évoqué le maintien de ses sanctions pétrolières...

La panique pouvait éclater et aller crescendo à l’occasion de l’échec prévisible de mobilisation interne pour la Divine Journée (Youm Allah) : l’anniversaire de la prise de l’ambassade américaine qui avait permis à Khomeiny de virer Washington de sa propre révolution islamique en 1980 !

Mais Washington qui veut garder l’Iran islamiste et de fait ne veut pas la chute du régime islamique, mais un retour de ses pions, encore a offert une nouvelle issue à ses dirigeants désespérés avec l’annonce de l’arrivée prochaine de l’un de ses pions européens l’allemand Martin Schulz, quelques jours après la panique qu’ils devaient vivre.


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Cette semaine, les mollahs & co avaient face à eux, mercredi, comme une épreuve insurmontable l’anniversaire de leur coup contre les islamistes de Washington. Puis, il y avait les marchandages avec Schulz en position de faiblesse. Ils devaient remonter la pente avant mercredi. Ils ont sans cesse mis en avant le résultat positif des discussions de Vienne comme étant le résultat de leur position exigeante sur la Syrie ! Ils ont sans cesse prétendu avoir déjà gagné et être en mesure de dicter leurs exigences pour provoquer une bonne synergie !

Mais cela étant faux, cela a encouragé les guerres internes entre les composants du pouvoir pour remonter dans le fil d’accès aux bénéfices des négociations ! Sans aucun discernement, chaque clan a critiqué le gouvernement et les autres pour l’absence d’aides à de nombreuses régions ravagées par des pluies torrentielles envoyées par le Bon Dieu apparemment en colère ! Le régime était en crise. La panique a refait surface.

Washington a aussi repris ses pressions pour presser les mollahs de plier avant que le régime n’arrive à un point de non-retour !

De fait, la semaine de la Divine Journée a été par la faute des mollahs et grâce à une intervention divine une sacrée descente aux enfers pour les mollahs & co ! Voici le récit de cette dégringolade qui a confirmé la débâcle en cours du régime des mollahs !


7 - 04.10.2013
Iran : La semaine en images n°293
Dernier Tango à NY


Historique + Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Washington a perdu le contrôle de la situation. Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Londres a aussi donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington par la prise en otage des diplomates américains et a bloqué le retour des pions islamistes de Washington, par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, devait neutraliser cette guerre économique. Sa première tentative a été une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes Pasdaran. Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, il a opté pour une fausse modération via son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami. Il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par l’état du régime et bradé le pétrole pour gagner des soutiens européens, deux mesures qui n’ont pas changé la donne, mais ont anéanti tout capacité de production et entraîné de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. Après l’adoption des sanctions bancaires en 2007, le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes. Le régime a renoncé à cette mesure et a baissé a consommation en gelant les salaires de ses miliciens et les aides à leur famille. Ces gens engagés pour l’argent et non par conviction ont aussi lâché le régime.

En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Les dirigeants devaient obtenir des garanties de sécurité de Washington pour fuir le pays qui leur était hostile à tous les niveaux. Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR pour les renverser, prendre le pouvoir et obtenir les meilleures garanties de sécurité. Rafsandjani et ses amis ripoux ont écarté Larijani. Puis en 2009, avec l’aide des britanniques, il a tenté une (fausse) révolution de couleur (le Mouvement Vert) pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a dû partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani avant de tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe.

Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Mais Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington, s’est entêté à poursuivre le projet. Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, rompu avec Londres en invalidant sa candidature pour continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer et aussi un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutiennent des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite.

Pour y obtenir leur place, les Chefs Pasdaran (réduits à eux-mêmes) ont aligné des provocations verbales anti-américaines susceptibles de perturber le dialogue à venir. Mais Ali Larijani a gagné la partie car à la tête du Parlement, il pouvait bloquer la formation du gouvernement en refusant le vote de confiance aux ministres. Il a obtenu des postes clefs de surveillance du système. Sous sa pression, le clergé a aussi dû renoncer au ministère des affaires étrangères et l’accordant à Zarif, un ami de Rohani.


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Le 17 Août 2013, ce Gouvernement de coalition entre le Clergé-le Clan Larijani a débuté sous la direction de Rohani les marchandages avec Washington en annonçant un nombre élevé de centrifugeuses en marche, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 (soit la quantité nécessaire après un enrichissement important pour produire 3/6 bombes nucléaires selon les modes de calculs)... pour mettre Washington devant l’escalade et un risque de disparition du système islamique nécessaire à ses intérêts, afin de le forcer à lui accorder le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi aux agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Mais Washington ne peut, pour des raisons internes et pour son image, pas pardonner des terroristes au pouvoir en Iran. Il a intensifié sa politique de base vis-à-vis des mollahs avec davantage d’intimidation et des cadeaux diplomatiques à la place des garanties qu’il ne peut leur offrir. Mais les mollahs n’ont pas cédé car ils se voient en danger en Iran et ont sont uniquement à la recherche d’une porte de sortie sécurisée.

Washington a alors insisté sur sa capacité d’arrêter divers dirigeants pour terrorisme. Les insolvables dont les Chefs Pasdaran ou les Larijani ou encore les nantis ripoux du régime s’attendaient à un surenchère du côté de Rohani, mais ce dernier n’a rien dit. Ils en ont conclu qu’il était prêt à les sacrifier dans ses marchandages avec Washington. Larijani s’est montré très agité et a tenté de renforcer son réseau judiciaire pour renverser le clergé (actuel parrain politique de Rohani).

Washington alarmé par cette nouvelle guerre interne susceptible de détruire le système islamique nécessaire à ses desseins a envoyé son sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman en Iran pour un dialogue direct sur le nucléaire et la Syrie. Rohani a alors exclu Larijani du dialogue en confiant les négociations exclusivement à son ami Zarif, Pendant ce dialogue, Rohani a aussi omis de soutenir sérieusement la Syrie. Le Hezbollah qui n’a plus besoin des mollahs pour gouverner a cessé ses messages de soutien. La Russie a privé définitivement le régime des S-300.

Le régime étant presque nu sans le Hezbollah et la Russie, Rafsandjani (a oublié Londres) et a accusé Assad de répression pour se rapprocher de Washington ! Le Clergé, les Chefs Pasdaran et les Larijani n’ont pas protesté, attendant de voir ce que dirait Washington. Les nantis ripoux ont cru à une banqueroute du régime et par peur que l’on les sacrifie, ils ont commencé à vendre leurs actions pour acheter le maximum de dollars et fuir. La bourse a commencé une chute qui n’en finit pas.

Mais in fine, l’initiative de Rafsandjani n’a rien donné. Larijani a alors protesté contre lui, mais pas le clergé. Larijani a conclu à un rapprochement du clergé avec Rafsandjani pour aller dans son sens.

Rohani se voyant en danger par ce retour de l’ex-patron du régime, a lâché son parrain le clergé, pour se rapprocher de Larijani ! Rohani a noué des contacts avec les Américains pour des rendez-vous en marge de l’AG de l’ONU et Larijani est parti avec l’autre ami de Rohani, le ministre affairiste du pétrole Zanganeh au Turkménistan pour signer des contrats pétroliers détournés avec des Européens avec l’idée d’opposer Américains et Européens, comme sous Khatami, pour excéder Washington et l’amenr à leur accorder des Garanties de sécurité. Le Turkménistan a fait échouer le plan afin de ne pas nuir à ses relations vitales avec la Russie. Le tandem Rohani-Larijani n’a pas survécu à l’échec.

Après cette aventure politique, Washington a annoncé l’application de nouvelles sanctions pétrolières. Des boycotts internes ont confirmé l’isolement des dirigeants. Les nantis ripoux du régime ont continué à vendre leurs actions entraînant de nouvelles chutes de la bourse de Téhéran. Rohani a simulé un rapprochement avec Londres pour inciter Washington à se montrer généreux. Dans la foulée, Poutine a présenté son plan sur la Syrie et elle est devenue de facto un allié intéressant. Rohani a tenté d’obtenir sous soutien (en marge du Sommet de l’OCS) pour exaspérer Washington, mais Poutine a refusé son aide à ce girouette désespéré, fragilisant sa situation au sein du régime.


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La semaine dernière
les nantis ont encore paniqué car en l’absence d’un soutien de la Russie, avec les divisions internes, leurs dirigeants pouvaient pactiser avec Washington pour fuir, les laissant seuls face au peuple. Les chefs Pasdaran au passé noir qui seront certainement sacrifiés dans ce deal ont prôné la résistance jusqu’au bout par l’intermédiaire du commandant des Pasdaran Ghassem Soleymani, responsable de la brigade Qods, brigade, qui, malgré un grand nombre de désertions, tente de préserver le régime grâce à des liens avec Assad et le Hezbollah Les Pasdaran se posaient en décideurs pour contrôler le régime et assurer leur avenir.

Rohani, qui était en difficulté, a changé de bord en s’alignant sur leur position, leur réunion n’a cependant pas été un succès car il y avait seulement quelques 250 vieux commandants. Rafsandjani, de facto exclu, a tenté de rallier les Commandants hostiles à cette fuite en avant, e Guide et la proposition d’une capitulation pragmatique sous le joli nom de Souplesse Héroïque ! Mais les commandants présents se sont ralliés aux durs.

Washington s’est fâché très sérieusement : il a annoncé l’application d’une sanction à l’étude pour réduire au néant les exportations pétrolières du régime et indirectement évoqué par l’intermédiaire d’un juge fédéral la responsabilité du régime dans les attentas du 11 Septembre incluant de facto le régime comme un suspect possible de cet attentat, prémices à de nouvelles sanctions foudroyantes ou encore des mandats d’arrêt pour les principaux dirigeants du régime dont Rafsandjani ou les chefs Pasdaran qui commençaient de devenir un obstacle majeur à toute ouverture via Rohani.

Tous les dirigeants étaient concernés. Ils devient plier. Rohani a oublié ses nouveaux amis les Chefs Pasdaran pour se rallier à la Souplesse proposée par le Guide et son mentor Rafsandjani sans les nommer pour ne pas les laisser lui voler la vedette et aussi garder une position non alignée pour changer encore de bord au besoin. Les Pasdaran, les Larijani et autres composants non dépendant de Rafsandjani ont continué à émettre des réserves sur la Souplesse Héroïque ou le dialogue pour empêcher Rohani d’utiliser le concept pour pactiser dans son propre intérêt avec Washington lors de son voyage prévu à NY pour l’aG de l’ONU.


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Cette semaine, sur un fond de cette guerre interne sans issue, le régime devait rassembler ses soldats (qui ont déserté) à l’occasion de l’anniversaire du début de la guerre Iran-Irak pour célébrer sa Défense Sacrée de la Révolution Islamique pendant 7 jours en commençant par un défilé de toutes les forces armée. Il devait donc utiliser des images d’archives (de l’ère Ahmadinejad), mais comment y intégrer son nouveau président Rohani ? Par ailleurs, cet incasable président devait partir à New York pour l’AG de l’ONU avec la mission d’amadouer Washington sans céder à ses exigences. Il devait jouer au chat et à la souris !

Washington s’est empressé de se montrer conciliant, les camarades de Rohani ont supposé qu’il y allait pour retourner sa veste : le régime a re-basculé dans la panique et la guerre interne ! Voici le récit en images d’une semaine tout en mouvements brusques et en rebondissements qui a accentué les divisions et les paniques du régime en décomposition des mollahs.


7 - 13.09.2013
Iran : La semaine en images n°290
Intenses guerres internes pour accéder au dialogue avec Washington


En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Washington a perdu le contrôle de la situation. Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Londres a aussi donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington par la prise en otage des diplomates américains et a bloqué le retour des pions islamistes de Washington, par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, devait neutraliser cette guerre économique. Sa première tentative a été une politique de crises régionales et de terreur qui a entraîné la rupture des jeunes Pasdaran. Rafsandjani a alors opté pour une fausse modération pour calmer ces ruptures et calmer Washington. Mais il ne réussi sur aucun des deux plans. Il a enfin tenté une (fausse) révolution de couleur (le Mouvement Vert) pour améliorer l’image du régime et amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). Rafsandjani a dû partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani avant de tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe.

Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Mais Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington, s’est entêté à poursuivre le projet. Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, rompu avec Londres en invalidant sa candidature pour continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili.

Mais au même moment, le régime a à nouveau été confronté à une forte contestation presque généralisée, les dirigeants de la nouvelle caste sont revenus au Mouvement Vert, le seul joker du régime. Jalili ne convenait plus, Rohani le faux modéré est devenu leur candidat pour mener à la fois un bras de fer mou et un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US. Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutiennent des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite.

Pour y obtenir leur place, les Pasdaran ont aligné des provocations verbales anti-américaines susceptibles de perturber le dialogue à venir. Ali Larijani a fait mieux en mettant en avant sa capacité de rejeter les choix de Rohani par le Parlement et pu obtenir des postes clefs de surveillance du système. Le clergé a aussi dû renoncer au ministère des affaires étrangères et l’accordant à un élément que l’on peut qualifier de neutre. Ce 1er Gouvernement de Rohani formée d’une coalition Clergé-Larijani a été contesté par tous les exclus alors que la contestation internes étaient amplifiée. Rohani a paniqué. Il a essayé de relancer son joker le Mouvement Vert avec un soi-disant engagement de cette fausse opposition en faveur de l’écologie, mais le peuple n’a suivi. Larijani a alors rapidement voté la confiance aux principaux ministres pour permettre le débuts des marchandages avec Washington.


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Le 17 Août 2013, Rohani a débuté le marchandages en annonçant une nombre élevé de centrifugeuses en marché, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 (soit la quantité nécessaire après un enrichissement important pour produire 3 bombes nucléaires)... pour mettre Washington devant l’escalade et un risque de disparition du système islamique nécessaire à ses intérêts, afin de le forcer à lui accorder le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi aux agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Le régime acculé, comme un preneur d’otages encerclé par les sanctions et par le peuple, menaçait de tout faire sauter pour obtenir une bonne porte de sortie Rohani faisait ce que devait faire le précédent choix présidentiel du clergé, Jalili, pour la plus grande joie des éléments insolvables comme les Pasdaran ou les frères Larijani.

Washington qui pour des raisons internes et internationales ne peut pas pardonner des terroristes a redoublé de pressions sur le régime. Mais cela a augmenté la panique interne.

Washington a alors reculé et tenté de séduire les mollahs en salissant la mémoire du Shah. Mais l’opération de séduction n’a rien donné car le régime est encerclé et doit trouver une porte de sortie sécurisée avant tout apaisement.

Washington a alors insisté sur sa capacité d’arrêter divers dirigeants pour terrorisme. Les insolvables s’attendaient à un surenchère du côté de Rohani, mais ce dernier n’a rien dit. Ils en ont conclu qu’il était prêt à sacrifier les plus insolvables dans ses marchandages avec Washington. Larijani s’est montré très agité et a tenté de renforcer son réseaux pour renverser le clergé pour détournement de fonds publics.


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La semaine dernière, Washington a alors craint que cette nouvelle guerre interne entre Rohani et Larijani ne soit fatale au régime agitateur qu’il veut récupérer. Il a encore choisi l’apaisement en envoyant à Téhéran plusieurs émissaires dont son sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey D. Feltman pour un dialogue direct sur le nucléaire et la Syrie.

Rohani a cessé tout soutien actif à Assad et a exclu son remuant associé Larijani du processus pour privilégier le clergé dans le cas d’une éventuelle offre de garanties de sécurité. Cette opération n’a rien donné car Washington proposait encore un apaisement, mais aucune garanties de sécurité permettant aux dirigeants contestés de fuir en toute quiétude.

Cette opération ratée était synonyme de la poursuite des sanctions et la nécessité d’un surenchère difficile à gérer. De plus, Larijani, les Syriens et les Russes ont été convaincus que le régime sous la direction de Rohani allait les oublier dans ses calculs. Dans ce lot, les Russes déjà convaincus de ce fait ont sévèrement puni le régime en annonçant l’annulation du contrat de liv raison des S-300 pour augmenter la panique interne et entraîner sa chute avant qu’il n’entraîne le pays dans le camp américain. Au final, la semaine dernière, le régime n’avait rien obtenu, avait perdu un protecteur : il était dans un état de pré-crise grave.


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Cette semaine, le régime devait apaiser Larijani et récupérer le coup avec les Syriens et les Russes pour éviter la crise qui pointait à l’horizon. Ce qui semblait bien difficile. Il craignaient aussi le boycott de rassemblement prévu pour un des saints chiites. Rafsandjani a paniqué : il a accusé Assad de crime contre son peuple pour tenter de trouver des alliés pour un rapprochement avec Washington. Il attendait une réponse de Washington. Ses adversaires désespérés en ont fait de même. Mais en l’absence d’une réponse sur les garanties de sécurité, le régime et ses compagnons ont sombré dans une nouvelle crise à tous les niveaux ! Voici le récit en images d’une semaine intense et fracassante.




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