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11 - 25.04.2021
Iran-Resist Fact-checking 10 | 210421
Fractures, lobotomies & amnésies

Il y a plusieurs informations sur l’Iran des mollahs, un drôle de siège à l’ONU, de soi-disant progrès dans les négociations nucléaires, mais aussi plus de centrifugeuses en marche, puis moins de centrifugeuses. Il y a aussi des missiles exhibés à un défilé (prétendument tiré sur Dimona) et d’autres nouvelles tout aussi déroutantes qui méritent des clarifications et des analyses.


11 - 21.08.2005
L’Iran dément avoir fabriqué des milliers de centrifugeuses

L’Iran a rejeté samedi les allégations d’un mouvement dissident selon lequel ce pays a construit des milliers de centrifugeuses capables d’enrichir de l’uranium pour fabriquer des armes nucléaires.


10 - 24.03.2006
Révélations compromettantes du Rapport du Juin 2003 de l’AIEA

LE MONDE | 21.03.06 : Alors que le Conseil de Sécurité de l’ONU ne parvient toujours pas à adopter une attitude commune face à la menace nucléaire iranienne, Téhéran a franchi, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), une étape-clé dans sa maîtrise du cycle d’enrichissement de l’uranium en opérant les « dernières connexions » sur une cascade de 164 centrifugeuses, à Natanz.


10 - 24.07.2014
Iran : La semaine en images n°335
+de sursis=+de sanctions=+de crises !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 19.07.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédente combinant un bras de fer avec Washington (via la provocation nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a plu ni aux inquiets d’intérieurs, ni aux Américains.. L’annonce de la « victoire »de Rohani a provoqué une folle ruée vers le dollar entraînant une hausse de 40% de son taux en quelques heures. Les Pasdaran rebelles ont aussi profité de ce désordre pour commencer des actions de sabotages (sans victime) contre le régime. Rohani désavoué en interne n’arrivait pas à former un cabinet. Ces patrons du clergé ont dû s’allier au Clan Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif pour former un gouvernement.

Washington a alors parlé d’un embargo à 100% et de mandats d’arrêts contre tous les dirigeants avant de proposer un dialogue en direct. Rohani a exclu des négociations tous les responsables d’avant, y compris Ali Larijani pour mener à bien sa mission. Larijani a pris position contre Rohani, mais n’a pu former de coalition avec les autres car chacun veut avoir la priorité dans l’accès à d’éventuelles garanties américaines. Le système est devenu instable. Les ruptures internes se sont multipliés.

Washington inquiet par la chute de l’islamisme a alors proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé Accord de Genève Londres a par la suite introduit par l’intermédiaire de l’Europe une résolution sur les violation des droits de l’homme et le terrorisme du régime pour empêcher définitivement le deal souhaité par Washington.

Rohani devait exaspérer Washington pour réussir sa mission. Il n’a y su arriver. Les sanctions persistaient. Par sa faute, le régime s’est retrouvé en manque de dollars pour importer des carburants nécessaires à la production de l’électricité, il a réquisitionné toutes les eaux du pays au prétexte d’une sécheresse inattendue pour maintenir un minimum de production d’électricité. Les gens du régime ont perdu tout espoir. Tous les événements officiels ont sans cesse été boycottés en interne et le régime entré dans un cycle ininterrompu de panique et de crashs boursiers.

Washington, inquiet, s’est alors tourné vers les Chefs Pasdaran, mais ces derniers qui manque de troupes n’ont su dominer les clans et stabiliser la situation.

Le 1er mai dernier, les ouvriers iraniens ont aussi pu manifester enfin massivement contre le régime grâce à la rupture des policiers, les miliciens et les militaires de base avec le régime. Dans la foulée, la vidéo d’une fille se dévoilant en plein jour sans être à aucun moment inquiété par un policier ou un bon musulman, a montré que lles chefs du clergé et les chefs Pasdaran n’avaient plus aucune force ou autorité !

Le lendemain, 75% des responsables manquaient à l’appel à la fête officielle pour la naissance de l’Islam. Les dirigeants ont éliminé des responsables hostiles à un deal ! Les nantis ont paniqué à l’idée d’être sacrifié dans les marchandages à venir, la bourse a fait un méga crash de 27%. A l’approche de la date limite du sursis accordé par l’Accord du Genève et le début de nouvelles sanctions, la panique s’est exacerbée provoquant plus de rupture interne, clash inter-clans et de crash boursier !


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, à 15 jours de la date limite du sursis accordé par l’Accord du Genève et le début de nouvelles sanctions, tous les clans se sont mis à attaquer Rohani. Ses patrons du clergé ont joué la carte de l’unité et la fermeté avec Washington avec l’exigence de 190,000 centrifugeuses, pour se montrer prêts défendre tous les intérêts en jeu. Les Larijani ont cessé leur offensive, mais pas Rafsandjani et les chefs Pasdaran. La politique de fermeté du clergé n’a pas pu exaspérer Washington. La fausse opposition n ’a su mobiliser ou trouver des partisans. La guerre interne a alors repris avec plus de force. Les Larijani ont lancé un débat pour le retour à un système parlementaire afin d’éliminer tout simplement le clergé !


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine tout le monde était sur les dents car on arrivait à terme du sursis accordé par l’Accord du Genève. Le régime devait aussi mobiliser à 5 reprises par obligation religieuse et politiques alors qu’il n’a plus de partisans. Les guerres internes ont repris entre les dirigeants du régime. Voici le récit en images d’une semaine de bagarres et d’intrigues entre les vieux dirigeants du régime économiquement et politiquement épuisé des mollahs.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (19.07.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.


9 - 14.04.2021
BIDEN-IRAN | ACTE 9
Iran-Resist Fact-checking 006 | 210414
Point sur la nouvelle explosion à Natanz
(Israël, un trouble-jeu en danger !)

Au lendemain de la remise en activité du centre d’enrichissement de Natanz, victime d’un sabotage des miliciens rebelles en juillet dernier, une nouvelle explosion vient de mettre hors d’usage de centaines de nouvelles centrifugeuses. Les services secrets israéliens ont annoncé avoir explosé le bâtiment qui fournissait de l’électricité aux nouvelles centrifugeuses mises en services la veille. Les mollahs ont indiqué une explosion dans le système électrique du site et ont accusé les Israéliens en affirmant qu’ils voulaient saboter les négociations en cours avec Biden. Une drôle d’affirmation puisque ces négociations avaient échoué. Décodages.


9 - 27.06.2007
Iran : Les nuances nucléaires de Téhéran

Le 21 juin, le ministre iranien de l’Intérieur, Mostapha Pourmohammadi, avait affirmé que l’Iran avait enrichi 100 kg d’uranium et avait 3000 centrifugeuses. Les commentateurs ont alors écrit des papiers évoquant le nombre des futures bombes nucléaires possibles aux mains des mollahs à l’horizon 2008. Le 22 juin, un responsable du programme nucléaire iranien démentait les affabulations de ce ministre. |Décodages


9 - 01.08.2014
Iran : La semaine en images n°336
Vaincus avant le combat !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 28.07.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédente combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû s’allier au Clan Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif, pour pouvoir gouverner.

Washington a mis sous pression le régime en sursis en évoquant un embargo à 100% et de mandats d’arrêts contre tous les dirigeants avant de proposer un dialogue direct pour voir si quelqu’un était prêt à capituler. Rohani a juste exclu des marchandages tous les responsables d’avant, y compris Ali Larijani, pour préserver les intérêts du clergé qu’il l’avait mis en place. Larijani a rejoint les adversaires de Rohani, mais n’a pu former de coalition avec les autres car chacun veut avoir la priorité dans l’accès à d’éventuelles garanties américaines. Ainsi 3 mois après l’élection de Rohani, le système est devenu très instable. Les ruptures internes se sont multipliés. Le régime a été confronté à un risque de débordement instantané en cas d’un soulèvement..

Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’a su y parvenir. Les sanctions ont persisté. Par sa faute, le régime s’est retrouvé en manque de dollar pour importer des carburants nécessaires à la production de l’électricité, il a réquisitionné toutes les eaux du pays au prétexte d’une sécheresse inattendue pour maintenir un minimum de production d’électricité. Ce choix a durement affecté les divers secteurs économiques qui agonisaient. Les ouvriers, les artisans et autres travailleurs ont alors exprimé leur mécontentement parfois de manière très hostile grâce à la rupture des policiers de base. Les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. Le régime n’avait pas de troupes pour les arrêter. La panique interne s’est amplifiée.

Près de 75% des hauts responsables, soit 400 personnes ont alors pris leurs distances avec le régime. Les nantis ont commencé à vendre leurs biens pour quitter le pays. Les chefs de clans sont entrés en conflit avec Rohani pour le virer et accéder à la table des marchandages avec Washington pour assurer leurs intérêts. Ainsi, huit mois après la mise en place de Rohani par la clergé, le régime est entré dans un cycle ininterrompu de crises politiques et de crashs boursiers de plus en plus forts à mesure que l’on s’approchait de la fin du sursis de 6 mois de l’Accord de Genève.


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La semaine dernière, on arrivait à terme du sursis de 6 mois de l’Accord de Genève. Le régime risquait de nouvelles sanctions. La guerre interne a redoublé d’intensité, la panique aussi. La guerre de Gaza et l’absence d’intervention du régime ainsi que des cérémonies religieuses sans succès ont doublement confirmé la fonte des troupes du régime. Le clergé et Rohani ont poussé la provocation jusqu’à la demande de 190,000 centrifugeuses dans l’espoir que la peur de l’escalade pousse Washington à leur céder les garanties nécessaires pour quitter le pays où ils n’ont plus de partisans. Washington a esquivé l’escalade et a proposé un nouveau sursis de 6 mois. Le gouvernement lié au clergé a accepté un sursis de 4 mois pour s’éviter de nouvelles santions et dans le même avoir un terrain de jeu pour relancer aussi au plus vite son plan insensé d’escalade délibérée censée lui permettre une sortie sécurisée d’Iran.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine la question était la réaction des responsables et des affairistes encore fidèles au régime à cette décision de reprendre un schéma défectueux ! Il risquait un désaveu.

Ce désaveu pouvait s’exprimer dès samedi, le premier jour de la semaine, par le boycott interne du deuil de la mort en martyr d’Ali, puis dimanche par le boycott de la nuit de prière collective et urbaine en l’honneur de Mahomet et en fin en fin de la semaine, vendredi, par le boycott interne de la journée anti-sioniste de Qods. Le gouvernement des mollahs était face à une semaine éprouvante. Voici le récit en images d’une semaine de crises, de clash, de crash et de boycotts...

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (28.07.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.


9 - 09.08.2005
4.000 centrifugeuses fabriquées à l’insu de l’AIEA

L’Iran aurait fabriqué secrètement quelque 4.000 centrefigeuses capables d’enrichir l’uranium pour le transformer en uranium militaire.


8 - 06.09.2013
Iran : La semaine en images n°289
1er dialogue direct avec Washington : remous internes et punition russe !


En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Washington a perdu le contrôle de la situation. Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Londres a aussi donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington par la prise en otage des diplomates américains et a bloqué le retour des pions islamistes de Washington, par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, devait neutraliser cette guerre économique. Sa première tentative a été une politique de crises régionales et de terreur qui a entraîné la rupture des jeunes Pasdaran. Rafsandjani a alors opté pour une fausse modération pour calmer ces ruptures et calmer Washington. Mais il ne réussi sur aucun des deux plans. Il a enfin tenté une (fausse) révolution de couleur (le Mouvement Vert) pour améliorer l’image du régime et amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). Rafsandjani a dû partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani avant de tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe.

Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Mais Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington, s’est entêté à poursuivre le projet. Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, rompu avec Londres en invalidant sa candidature pour continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili.

Mais au même moment, le régime a à nouveau été confronté à une forte contestation presque généralisée, les dirigeants de la nouvelle caste sont revenus au Mouvement Vert, le seul joker du régime. Jalili ne convenait plus, Rohani le faux modéré est devenu leur candidat pour mener à la fois un bras de fer mou et un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US. Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour être au plus près des marchandages express avec Washington ou près des accès de fuite.

Sous une avalanche de pénuries, de contestations et de boycott, une âpre lutte s’est engagé entre les clans. Les Pasdaran ont aligné des provocations anti-américaines susceptibles de perturber le dialogue à venir pour forcer le clergé à leur accorder des places. Ali Larijani a mis en avant sa capacité de rejeter les choix de Rohani par le Parlement et pu obtenir des postes clefs de surveillance du système. Le clergé a aussi dû renoncer au ministère des affaires étrangères et l’accordant à un élément que l’on peut qualifier de neutre.

Alors que le régime était face à une reprise en force de la contestation populaire, les Chefs Pasdaran exclus du jeu, mais aussi certains députés des partis minoritaires ont tenté de remettre en cause certains ministres. Rafsandjani a également encore changé de bord, recommandant le dialogue avec Washington, pour obtenir aussi une place dans le jeu. Rohani a tenté de relancer le mouvement Vert pour contenir la contestation. Il a aussi humilié publiquement Rafsandjani et les chefs Pasdaran pour les calmer. Enfin, il a pu confirmer son cabinet par un vote de confiance d’Ali Larijani pour pouvoir commencer ses marchandages au plus vite.


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La semaine dernière, sachant que Washington veut éviter tout escalade car il ne veut pas la chute du régime islamique, Rohani a débuté ses marchandages en annonçant une nombre élevé de centrifugeuses en marché, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 (soit la quantité nécessaire après un enrichissement important pour produire 3 bombes nucléaires). Rohani a mis Washington devant l’escalade qu’il veut éviter pour l’amener à lui accorder un plus grand nombre de garantie de sécurité pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et les personnages clefs ou terroristes susceptibles de les incriminer.

Le régime acculé, comme un preneur d’otages encerclé par les sanctions et par le peuple, menaçait de tout faire sauter pour obtenir une bonne porte de sortie Rohani faisait ce que devait faire le précédent choix présidentiel du clergé Jalili ! Ce choix désespéré n’a pas été contesté en interne car tous les dirigeants, surtout les plus insolvables impliqués dans le terrorisme ou la répression (comme les chefs Pasdaran ou les frères Larijani), ont conscience qu’ils ont en danger en Iran et qu’il leur faut se montrer déterminer dans l’escalade pour obtenir les garanties souhaitées.

Mais Washington ne peut se montrer aussi généreux car il perdrait aussi le bénéfice d’être craint dans ses autres bras de fer internationaux. Pour inverser la pression, il a augmenté le niveau de sa menace en accusant le régime d’alimenter en armes Assad, le plaçant ainsi comme une cible de l’attaque qu’il souhaite lancer contre le président Syrien. Rohani devait surenchérir, mais il n’a rien dit. Il a seulement commencé à préparer l’opinion à plus de sanctions, donnant l’image d’un gestionnaire de risques et non un chef charismatique et inventif. Parmi les insolvables, Ali Larijani a tenté de surenchérir pour pour Washington a reculer.

Washington a alors craint que cette nouvelle guerre interne entre Rohani et Larijani ne soit fatale au régime agitateur qu’il veut récupérer. Il s’est reconnu sur un de regret un rôle de « méchant allié du Shah » (comme le veulent les mollahs) pour un apaisement politique afin de permettre à Rohani en difficulté d’ouvrir le dialogue. Pour faciliter la démarche inverse, l’AIEA qu’il finance à la hauteur de 60%, a aussi prétendu que le régime avait diminué son stock d’uranium faiblement enrichi à 280 kg. Personne n’a accepté ce faux apaisement, mais vraie offre de capitulation ne comportant aucune garantie de sécurité pour personne.

Washington est revenu aux menaces en rappelant au régime qu’il lui restait 6 semaines avant l’arrivée de nouvelles sanctions fatales. Puis il a impliqué le régime dans la soi-disant attaque chimique d’Assad ! Les compagnons nantis du régime ont paniqué ! Rohani devait surenchérir, mais il n’a rien fait. Il a tenté de redresser son image avec des annonces policières fortes ou en insinuant un contact privilégié avec Poutine, mais ce dernier n’a pas confirmé car il sait que les mollahs cherchent tout simplement un soutien pour être à l’aise dans leurs marchandages.

Le régime était en difficulté. Washington devait attaquer. Par 2 verdicts lourds de son allié le royaume de Thaïlande contre deux agents de Pasdaran accusé de terrorisme, Washington a rappelé sa capacité d’incarcérer indirectement tous les responsables politiques du régime. Les insolvables ont paniqué. Rohani devait surenchérir mais il n’a rien fait. Les insolvables ont compris qu’ils n’étaient pas soutenu par Rohani : il était prêt à les sacrifier dans sa quêtre pour des garanties de sécurité pour le clergé qu’il l’a mis en place. Ali Larijani a réactivé le dossier de corruption du clergé et a lancé diverses actions contre les ministres clefs de Rohani pour entraîner la chute de la caste dirigeante qui négligeait ses intérêts...

Washington, qui a besoin d’Iran islamique pour agiter l’Asie centrale -, a baissé d’un ton en renonçant à l’inspection purement tactique du site militaire de Partchin exigence tactique d’inspecter le site militaire de Partchin, dernier obstacle soulevé par Téhéran pour refuser le dialogue, pour relancer les marchandages avant que le régime ne s’autodétruise par ses divisions. Dans la foulée, Zarif, le ministre des affaires étrangères de Rohani a déclaré dans une interview télévisée que la politique étrangère du régime était immuable, invitant implicitement Washington à reculer encore.


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Cette semaine, Washington a réagi un peu dans le sens des attentes de la nouvelle caste dirigeante en envoyant discrètement, mais officiellement, à Téhéran son sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey D. Feltman pour un dialogue direct sur le nucléaire et la Syrie. Washington a ainsi fait le premier pas comme le souhaite le régime, mais en restant à mi chemin de l’apaisement et la menace avec l’évocation de la Syrie. Ce qui n’a pas permis un résultat positif.

Rohani qui ne connaissait pas le sujet du dialogue avait exclu son remuant associé Larijani du processus pour privilégier le clergé dans le cas d’une éventuelle offre de garanties de sécurité, ce qui n’a pas manquer de redresser Larijani contre le dialogue en cours.

Dans le même temps, lundi, le régime devait rassembler ses fonctionnaires civils ou militaires issus de la milice populaire Bassidj ou « Mobilisation Populaire » (depuis longtemps intégrée aux Pasdaran) pour la Journée de la Fonction Publique, mais il n’y est pas arrivé, la mobilisation a été inférieure à 100 personnes tous métiers confondus !

In fine, la persistance de la division des chefs dans le 1er dialogue avec Washington, le rappel de la rupture des miliciens de base, plus les nouvelles menaces proférées par Washington après l’échec de Feltman ont déprimé les compagnons de base du régime et relancé leur panique ! Voici le récit en images d’une semaine très mouvementée qui a convaincu tous les compagnons du régime de l’impossibilité d’une quelconque issue de secours pour eux par la faute de leurs dirigeants voyous...


8 - 16.05.2007
Iran : Un enrichissement impossible pour cause d’insuffisance électrique

El Baradei revient encore sur ses précédents propos sur l’Iran. Comme nous l’avons déjà dit, les déclarations d’El Baradei sont faites sur mesure à des fins politiques, souvent dans le sens des attentes du régime des mollahs et parfois pour sauver sa propre carrière.




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