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1 - 14.02.2012
Iran : La semaine en images n°208

La semaine dernière, le régime devait célébrer en grandes pompes le retour de Khomeiny en Iran, le premier événement de la décade des festivités de la révolution islamique. Les Pasdaran qui boycottent les manifestations officielles depuis plus d’un an avait déjà boycotté cette fête l’année dernière. La semaine dernière, ils ont réédité cet exploit. Le régime a acquis la certitude que les autres événements de la décade en particulier la grande manifestation finale du 11 février seront difficiles à réaliser.

En fait, le régime a raté de nombreux rendez-vous prévus au programme officiel très chargé de cette semaine. Il a été boycotté de manière permanente à chacune des manifestations prévues ! Cela a provoqué une crise interne à tous les niveaux y compris au sein du Conseil de Discernement, organe qui agit comme un conseil d’administration et constitue le véritable gouvernement du régime.

En règle générale, dans ce genre de cas, le régime provoque des crises ou des polémiques pour détourner l’attention du peuple et en parallèle, il utilise des images d’archives pour prétendre que tout va bien pour ne pas provoquer la panique parmi ses derniers fidèles. Les détails et la forme des images diffusées révèlent le degré de la gravité de la situation.

Dans ce numéro 208 de la semaine en images, nous parlerons de ces détails, mais aussi d’une chose plus essentielle : ce qui était prévu au programme et n’a pas pu avoir lieu faute de participants et la crise interne au sommet de l’Etat. Voici des images d’une nouvelle semaine de recul pour le régime des mollahs.


1 - 28.02.2015
Iran : La semaine en images n°366
Fuite en avant obsessionnelle et désordonnée après le boycott 100% de l’anniversaire de révolution islamique


Nouveau Résumé Historique (écrit le 15.02.2015)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Mais ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des éléments insolvables des Pasdaran et des affairistes paniqués du régime. Rohani, le représentant du clergé, a eu également du mal à trouver des alliés pour former un gouvernement. Il a dû s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif contrer l’hostilité des chefs Pasdaran. Mais il n’a accordé aucune place aux Larijani à la table des marchandages avec Washington, ils ont commencé à le dénigrer. Il est vite apparu que Rohani n’était pas assez bon pour réussir sa mission de mettre mal à l’aise Washington et obtenir les garanties nécessaires à ses patrons du clergé pour quitter sans crainte le pays qui les rejette. Les tensions et les ruptures internes se sont amplifiées. En moins de 6 mois après l’arrivée de Rohani, le système est devenu très instable.

Washington qui a besoin d’un Iran islamique a alors proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer l’ambiance et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’es pas pas parvenu. Les sanctions ont persisté. Les pénuries se sont amplifiées. Les Bazaris ont préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières et les manifestations d’agriculteurs se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. L’absence de répression a confirmé le manque de policiers et Pasdaran fidèles. On a alors assisté à des boycotts unanimes d’événements officiels et religieux très importants comme la naissance, la mort ou le début du Califat de Mahomet.Le nombre des hauts responsables fidèles est passé de 500 à 60 personnes.

Sous l’effet de la panique, Rohani et le clergé ont à maintes reprises tenté de relancer le Mouvement Vert avec des leaders inédits car il ne trouvait pas de volontaires pour ces projets voués d’avance à l’échec !

Washington a mis en route une évolution en couleur en complicité avec les mollahs, avec l’idée de les recycler de facto en démocrates et pouvoir leur accorder les garanties de sécurité qu’ils souhaitent, mais le peuple n’a pas adhéré au projet.

Washington a alors accordé un nouveau délai de 7 mois au régime islamique puis il a tenté de les recycler en démocrates en les aidant à organiser une conférence onusienne contre la violence et l’extrémisme ! Mais les chefs Pasdaran et les Larijani, exclus de ce processus, ont saboté le projet. La bourse a chuté de plus de 80% !

Les mollahs, les Chefs Pasdaran et les Larijani ont réalisé l’urgence d’un deal Ils se sont alors unis pour une révolution en couleur pro-US avec leur pion Sotoudeh et ceux de Washington comme le vieux Maleki. Mais il était trop tard : les faux opposants internes se sont aussi gardés de participer à cette opération impopulaire. Le régime s’est retrouvé sans joker politique.

La coalition Clergé-Pasdaran-Larijani a alors tenté de provoquer une escalade bénéfique à leur intérêt de faire vibrer l’Arc chiite, puis par l’attentat contre Charlie Hebdo. Mais leurs alliés régionaux à savoir la Syrie et le Hezbollah n’ont pas suivi ! Et la France a zappé tout représailles grâce à la tour de passe-passe Je suis Charlie ! Le régime s’est retrouvé sans son joker tactique du terrorisme.

La coalition des 3 a explosé. Ali Larijani a encore attaqué Rohani sur son bilan pour lui ravir sa place. Les chefs Pasdaran se sont attaqués au clergé en dénigrant le Guide via leur faux opposant Nourizad, mais Washington n’a pas suivi ! La bourse a encore chuté, l’exode des capitaux s’accélérait !

Les ouvriers iraniens qui font les frais de cette crise ont enfin décidé de manifester contre le régime. Les chefs Pasdaran n’ont pu réprimer cette contestation car ils manque de troupes. La contestation générale s’est aussi amplifiée tout comme les boycotts de grands événements religieux.

Rohani a baissé le prix du gaz à 1/60e du prix mondial pour attirer les investisseurs Européens et exploser le groupe 5+1. La Russie a menacé les Européens d’arrêter ses livraisons de gaz ! Washington a menacé de cesser sa complaisance en matière d’application des sanctions. Le projet n’a pas abouti ! Le régime ne disposait plus de son joker énergétique.

En résumé, le régime s’est retrouvé ainsi très divisé, très contesté par le peuple et ses serviteurs, sans aucun joker, contraint à capituler ou choisir une folle fuite en avant. Ses divers composants vacillent d’ailleurs entre ces deux options désespérées.


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, le régime contesté et en perte de vitesse devait célébrer l’anniversaire de la révolution islamique. Les miliciens fidèles qui tentaient de décorer les rues étaient agressés par les passants. Les rues sont restées sans décoration à la gloire de Khomeiny.

Washington a proposé le dialogue (échanger des garanties de sécurité contre une passation de pouvoir vers ses pions). La guerre entre les clans pour contrôler ces marchandages. Les compagnons financiers du régime, qui risquent de tout perdre dans ce deal, ont davantage paniqué et la bourse de Téhéran a continué de chuter.

Les chefs Pasdaran ont condamné tout deal assorti de conditions pour saboter les marchandages contraires à leurs intérêts. Les nantis insolvables ont soutenu les chefs Pasdaran ! Le clergé a dû s’aligner, mais sans renoncer à sa déviation !

Ces clans ont guerre ont tous invité leurs membres à manifester pour l’anniversaire de la révolution islamique pour s’imposer par la force de leur mobilisation, mais ces mobilisations n’ont pas eu lieu. La mobilisation des chefs Pasdaran était nulle et le clergé au pouvoir n’a pas pu mobiliser ses dizaines de milliers de mollahs de base ou les responsables politiques encore fidèles. Après plusieurs heures d’effort, les divers clans au pouvoir ont seulement réussi à réunir 150 personnes à Téhéran ! Le régime tout entier a réalisé qu’il était fini. Il a choisi la fuite en avant pour cacher son échec, éviter éventuellement un nouveau crash samedi à l’ouverture de la bourse de Téhéran et surtout pour parvenir à un méga escalade bénéfique à ses intérêts.


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, Washington a multiplié les initiatives d’intimidation ou d’apaisement pour montrer sa disposition pour un deal, . Les mollahs & co désespérés ont dit non pour provoquer une escalade bénéfique à leur intérêt. Washington esquivait. La guerre des clans est devenue plus intense pour dominer le pouvoir et le bras de fer avec Washington. On a assisté à de grands changements d’alliances qui loin d’être un secours ont attisé les craintes et amplifiée la panique interne.

Voici, le récit en images d’une semaine de tourments et d’improvisations des dirigeants désavoués et désespérés du régime des mollahs.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le mardi dernier (23.02.2015) via la chaîne indépendante NEDA-TV. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur la page Facebook de NEDA-TV et sous peu à la section iranienne d’Iran-Resist.


1 - 23.11.2009
Iran : Dieudo Show à Téhéran (en images)

En octobre dernier, pour échapper à l’adoption de nouvelles sanctions américaines, le régime des mollahs a accepté un projet de compromis américain portant sur un échange de ses réserves d’uranium faiblement enrichi contre du combustible nucléaire franco-russe pour le réacteur de recherche de l’université de Téhéran. Il s’agissait d’une reculade tactique, le régime des mollahs n’avait aucune intention d’honorer son engagement. C’est pourquoi, depuis cette date, il cherche un moyen de provoquer la France ou la Russie pour les pousser à rompre cet accord qui ne lui convient pas. Sa dernière tentative s’appelle Dieudonné !


1 - 08.10.2019
Semaines 606 (19-26 sept. 2019)
Les mollahs vaincus à l’ONU et en Iran
(carton jaune pour Macron,
carton rouge pour les mollahs)

© IRAN-RESIST. ORG

En 2016, les grands patrons américains qui dominent la politique des États-Unis ont renoncé à leur diplomatie islamiste conçue par le géopoliticien russophobe et sinophobe, Brzezinski (sur un malicieux conseil de leur ennemi anglais Bernard Lewis), pour contrer les Chinois et la suprématie pétrolière mondiale des Anglais (!?), car cette stratégie avait produit des effets inverses. Ce changement diplomatique a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate pour favoriser l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie. L’Amérique a alors affiché une nouvelle diplomatie basée sur le rapprochement pétro et diplo avec la Russie pour contrer la suprématie pétrolière anglaise.

Les mollahs ont alors soutenu les Ansar-Allah et les Houthis de Yémen pour menacer la livraison de pétrole du golfe Persique via la mer Rouge et le canal de Suez. Ils ont aussi aidé les Talibans et se sont mis à financer Daesh, abandonnés par Trump ! Ils ont aussi essayé de liguer les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais leur terrorisme ne leur a pas permis de réussir. Les mollahs ont manqué de dollar et n’ont pas pu approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les comptes d’épargne de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Ce geste a entraîné la rupture de ces derniers en novembre 2017 et leur ralliement au peuple pour demander la fin du régime et le retour de la monarchie progressiste des Pahlavi.

Les mollahs ont alors intensifié leur terrorisme au Yémen et en Syrie. La Russie et la Syrie ont laissé l’OTAN bombarder le centre de commandement du terrorisme des mollahs situé à Al Qisa, privant ces derniers de tout moyen terroriste pour assurer leur survie par le chaos.

Trump a profité de cette unité internationale pour se retirer de l’accord de Vienne et d’imposer de nouvelles sanctions aux mollahs. Les autres grandes puissances signataires de l’accord (devenues les 4+1) ont abondé en son sens en se disant en faveur d’échanges démonétisés (Instex) avec les mollahs, les plaçant de facto sous l’embargo financier souhaité Trump.

Les collaborateurs du régime ont paniqué. Ils ont commencé à vendre leurs bien pour partir avec leurs dollars. Les mollahs leur ont déclaré la guerre judiciaire via une soi-disant lutte anti-corruption. Puis ils ont tenté de relancer leur fausse opposition, pour les rassurer, mais les ont davantage inquiétés et ont encouragé leur rupture.

Début 2019, les mollahs ont eu la très mauvaise idée de désorganiser la lutte populaire en laissant le pays être ravagé par des inondations. La milice a complété le plan en empêchant les secours. La haine anti-régime s’est amplifiée.

Washington en a profité pour classer comme entité terroriste la milice qui gère tout au sein du régime. Le responsable du contre-espionnage de la milice est alors fui vers les États-Unis avec de précieuses informations pour accélérer la chute du régime. La Russie s’est montrée favorable à un deal avec Trump pour renforcer Assad et sa propre position en Syrie en échange de l’éviction de toutes les forces liées aux mollahs.

Les mollahs ont alors capturé des pétroliers étrangers tout en affichant des ambitions balistiques, menaçant davantage l’approvisionnement pétrolier des Occidentaux afin de terroriser ces derniers et les éloigner de Trump. Mais ils ont seulement réussi à les braquer et à rapprocher les Chinois des Arabes et de Trump ! Ce dernier en a profité pour sanctionner Zarif et la diplomatie terroriste des mollahs !

Le président français a profité de leur isolement grandissant et s’est proposé en médiateur en leur proposant 15 milliards de dollars contre leur participation aux nouvelles négociations souhaitées par Trump. Ils ont simulé une ouverture pour geler les sanctions et sortir de leur isolement. Mais Trump a refusé de céder.

Les mollahs se sont alors tournés vers Poutine, mais ce dernier a ostentatoirement montré son intérêt d’aider la Turquie pour se rapprocher de l’OTAN et d’aider Israël à les attaquer.

Les mollahs désespérés ont concrétisé leur chantage en ciblant deux sites pétroliers saoudiens avec l’aide de leurs miliciens basés en Irak toucnant gravement l’approvisonnement pétroliers des Occidetnaux et des Asiatiques.

Les Saoudiens et les Américains ont apporté des preuves que les mollahs étaient pleinement impliqués. Les Anglais ont aussi accusé les mollahs. Les Français ont fait état de leur préoccupation tout en continuant à draguer les mollahs pour profiter de la situation comme médiateur et ainsi avoir un bon deal commercial avec les États-Unis et les mollahs.

Les mollahs ont profité de cette intervention et ont sondé Macron en saluant l’attaque contre les Saoudiens. Les Français n’ont pas réagi, mais Washington a sévèrement puni les mollahs en sanctionnant davantage la Banque Centrale Iranienne (BCI) qui est avant tout leur banque et celle de leur terrorisme.

Tous devaient se retrouver cette semaine, à partir du mardi 24 septembre, à NY à l’occasion du 74e AG de l’ONU. Macron, à l’affûr d’un succès international, espérait parvenir à faire plier les mollahs qui étaient déstabilisés par des ouvriers qui avaient bloqué les transports ferroviaires et tout approvisionnement interne du pays pour pousser à une action générale contre le régime.

Les mollahs espéraient manipuler le président français pour obtenir un consensus favorable pour rassurer leurs proches et démoraliser les 99 % d’Iraniens qui espèrent un soutien international à leur envie de changement de régime.

Voici le récit en images d’une semaine de feintes et contre feintesp entre Macron et les mollahs qui a finalement profité à aucun, mais à ceux que les deux avaient oubliés.


1 - 19.04.2007
Iran : Ahmadinejad ne coupera pas toutes les mains !

« L’Iran coupera la main de tout agresseur », a déclaré mercredi le président de la République ISLAMIQUE d’Iran. Il faut savoir que depuis 1979, en Iran on coupe la main des voleurs et la référence d’Ahmadinejad est très islamique, mais cependant il ne dit pas toute la vérité.


1 - 15.03.2007
Iran : La campagne anti « 300 » est orchestrée par les mollahs

300 est le titre d’un film qui fait énormément parler de lui, du côté de Los Angeles, en Grèce où il bat des records d’audience et à Téhéran où il n’est pas diffusé, mais fait couler beaucoup d’encre. Deux pétitions ont été lancées sur le net fustigeant des intentions purement anti-iraniennes mais en se gardant d’y associer des thèmes politiquement incorrects.


1 - 26.11.2021
Iran : Mensonges, sécheresse et les enfants de Cyrus

Il y a en ce moment des centaines de milliers de personnes en révolte à Ispahan et plusieurs dizaines dans plusieurs villes voisines en raison de la sécheresse durable des principales rivières iraniennes attribuée à la gestion mafieuse des eaux par les mollahs. L’affaire est ignorée ou déformée en France notamment par Malbrunot en qualifiant l’Iran de pays aride habitué aux sécheresses et déplore un manquement de politique écologique chez les mollahs. Les investisseurs français qui sur les injonctions du Quai d’Orsay et les avis de Malbrunot ont investi sur les mollahs peuvent-ils être rassurés par un retournement sympathique et l’inondation des cours d’eau iraniens grâce à une bonne gestion écologique de ressources iraniennes ?


1 - 07.06.2006
Ganji: L'Iran n'est pas un régime fasciste et totalitaire !

Le journaliste « dissident » Akbar Ganji, qui vient de recevoir à Moscou la Plume d’or de la liberté, a déclaré mardi qu’il ne comptait pas quitter l’Iran (des mollahs). Akbar Ganji prétend aussi qu’il a obtenu un passeport des autorités iraniennes, mais l’incertitude avait demeuré jusqu’au bout sur sa venue dans la capitale russe pour récolter son prix.


1 - 22.05.2006
A propos du 68e Prix Albert Londres décerné à Delphine Minoui

L’Iran c’est 63 millions d’habitants sur 70 qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, c’est 15,3 millions d’enfants qui souffrent de malnutrition, 70% de la population toxico. Et le prix Albert Londres a été décerné à la personne qui vous dépeint un autre Iran.


1 - 13.03.2006
8 Mars : Amnesty Int. condamne l’action violente des Bassidjis

Habituellement nous avons ici pour habitude de manifester notre indignation sur le fait qu’un organisme comme Amnesty International passe bien souvent sous silence les faits terribles qui se déroulent à l’encontre des iraniens et qui sont le fait des autorités islamiques du pays.




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