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5 - 07.05.2009
Iran –Saberi : Fiançailles rompues !

Il y a du nouveau dans l’affaire Saberi : tous les médias semi-officiels du régime, comme s’ils étaient écrits par la même personne, évoquent une remise de peine à l’issue de la révision du procès annoncé par le porte-parole du pouvoir judicaire. Téhéran estime peut-être qu’il n’y a rien à tirer de cet otage, que les Américains ne bougeront jamais pour la sauver, alors autant se débarrasser légalement d’elle par une remise de peine… Roxana sera donc libre peut-être bientôt… libre, mais seule.


5 - 28.05.2007
Iran : Marjane Satrapi, un Prix décevant pour Persépolis

Persépolis a obtenu le Prix du Jury qui est une récompense décernée lors du Festival de Cannes à un film apprécié par le Jury. Ce même jury dont nous avions remis en cause la composition car il contenait de nombreux amis de la responsable de la distribution de Persépolis. Nous pensons que le Prix du Jury est un moindre mal et sommes heureux d’avoir contribué à empêcher le film de Satrapi d’empocher la Palme d’Or.


4 - 30.05.2014
Iran : La semaine en images n°327
Panique contre panique !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 26.05.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economiqu contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une double politique combinant un bras de fer avec Washington et un soutien détendu à l’opposition interne pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs vers Washington en cas de deal ou bien pour amortir la chute du régime en cas d’un soulèvement populaire.

Les Chefs Pasdaran et les nantis issus du régime, tous très mal vus par le peuple, n’ont pas aimé ce retour aux solutions ratées du passé qui ne pouvaient les sauver ! Ils ont boycotté les élections ! L’annonce de la « victoire de Rohani » a provoqué leur panique. D’un autre côté, les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages (sans victime) contre le régime.

La contestation interne ainsi renforcée a mis Rohani en demeure de trouver un deal plus englobant (donc forcément avec moins d’immunité pour les grands). Rohani a alors pris en main les négociations excluant de nombreux ayants droits des négociations. Ce qui a exacerbé les hostilités à son égard. De fait à chaque fois que sous la pression de la rue ou des sanctions, il fait un pas vers Washington, ses adversaires se déchaînent contre cette initiative. Les chefs Pasdaran annoncent des tirs de missiles, les ultra-insolvables critiquent son manque d’intégrisme et les Nantis révèlent parfois des chiffres tabous pour entraîner sa chute. Ils sont ainsi devenus la plus grande menace pour la survie du régime...

En octobre dernier, suite au Boycott interne d’un événement fondateur du régime (la prise en otages des diplomates américains), Washington avait eu peur que le système islamique cher à ses projets ne s’effondre par la faute de cette guerre entrer ses dirigeants. Il a proposé le GEL des SANCTIONS pour les calmer et engager le régime dans un plan d’apaisement réciproque. Les autres grandes puissances en particulier la Grande-Bretagne et la Russie, avaient rejeté ce plan d’apaisement de Washington appelé Accord de Genève, et avaient durci ses clauses pour coincer le régime dans la confrontation et ainsi entraîner sa chute. La Chine avait suivi la tendance.

Nous avions alors parlé d’un retour du Multi-Latéralisme disparu depuis la chute de l’ex-URSS. Rohani avait alors tenté en vain de désintégrer ce nouveau front hostile des grandes puissances jadis amis en leur proposant des contrats pétroliers plus avantageux, mais n’avait pas réussi car elles sont toute en lutte pour un plus vaste enjeu : la domination des ressources énergétiques de la planète. L’échec prévisible de cette politique (mise au point jadis par les Britanniques pour Rafsandjani) a déprimé les nantis du régime. Ils ont pris leur distance avec le régime qui semblait condamné en boycottant à 100% le 35e anniversaire de la révolution islamique !

Pour encourager les mollahs à déposer les armes, Washington avait alors tenté d’agiter région pétrolière et frontalière de Khouzestan. En raison de l’hostilité du peuple à la balkanisation du pays, l’initiative d’agitation américaine n’a pu mobiliser en tout que 150 jeunes dans quelques villes, malgré cela, le régime a été vite dépassé par manque de troupes. Il est entré dans un nouveau cycle de panique boursière et de crise politique ! Washington a alors arrêté son agitation et a multiplié les offres indirectes de capitulation et parfois de Coopération via ses divers alliés internationaux...

La Russie, en conflit avec Washington, a proposé une alliance durable aux mollahs, mais l’offre n’a eu aucun succès car les dirigeants du régime perdraient alors définitivement les dollars déposés dans les banques occidentales. Son refus a rappelé que le régime n’avait pas d’alternative diplomatique. La Russie s’est aussi fâchée définitivement et s’est posée en adversaires de tout dialogue en aparté entre Téhéran et Washington.

Washington a alors proposé la reprise du dialogue officiel via les 5+1 pour bloquer l’hostilité russe. L’Europe menée la Britannique Ashton a stoppé nette les manigances américaines en ouvrant un nouveau dossier de contentieux avec le régime sur ses violations permanentes des droits de l’homme et son implication dans le terrorisme. La Chine et la Russie n’ont pas condamné la résolution ! Le régime s’est retrouvé avec un front hostile Anglo-Sino-Russe doté de ses propres critères pour le sanctionner. La panique a gagné en amplitude avec un nouveau cycle de crise politique et financière !

Washington, parrain de la révolution islamique, a alors accordé un sursis au régime avec un bon rapport de l’AIEA faisant état d’une bonne coopération et a montré son ouverture pour un transfert des pouvoirs vers ses pions par le dégel de 450 millions de dollars dans le cadre de l’Accord de Genève. Mais il n’avait pu parvenir à calmer la panique car le régime a été contesté par l’absence de ses officiers à ses côtés pour la journée de l’armée, mais aussi l’anniversaire de la création des Pasdaran ou encore pour l’anniversaire de Khomeiny et celui de la fille martyr de Mahomet, Fatemeh, grande figure du chiisme.

La panique des super-nantis et leur ruée vers l’or et le dollar se sont même amplifiées, exposant le pays à une banqueroute financière. Rohani devait remontrer les prix pour préserver les stocks. Mais il n’a pas alors osé intensifier ce plan impopulaire à un moment où le régime n’a plus de défenseurs sur le terrain. Il a plutôt misé sur la promotion des faux opposants internes par une invisible et invérifiable histoire d’agression des faux-opposants en prison. Mais les habituels faux opposants n’avaient alors pas montré d’enthousiasme à défendre le régime qui sans ses officiers n’a aucune chance de survivre. On avait la preuve d’impopularité absolue du régime.

Dans la foulée, les ouvriers iraniens ont massivement manifesté contre le régime grâce à une grande solidarité interne et grâce à la passivité complice des forces de l’ordre. Le régime était prenable. Les super-nantis liés au régime se sont davantage affolés. Les politiciens exclus des marchandages aussi. Ils ont ont tout tenté pour déstabiliser Rohani et prendre sa place pour avoir accès aux marchandes avec Washington afin de s’assurer une fuite sécurisée... mais faute de troupes et d’une possibilité de coalition avec d’autres clans, leurs efforts a surtout mis en évidence leur impuissance et l’absence d’une alternative interne amplifiant la crise interne. Rohani a tout essayé y compris un virage dans le sens du peuple en défendant les symboles patriotiques d’avant la révolution !


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, dans ce contexte instable, le régime a eu une nouvelle confirmation de son impopularité et isolement grâce au boycott à 100% de plusieurs faits ou rituels religieux.

Rohani devait alors reprendre les négociations (les marchandages via le canal légal des 5+1). Sa priorité était de trouver un deal avec Washington pour permettre à ses patrons du clergé de quitter le pays en toute sécurité. Ses rivaux ont remis en cause l’Accord de Genève pour amener Washington à négocier ce deal avec eux. Rohani a dû s’aligner pour demeurer dans le jeu. Mais il n’a pas réussi à pousser Washington à bout et obtenir ce deal. Cet échec, bien que prévisible, a amplifié la panique des dirigeants et de leurs compagnons financiers débouchant sur un nouveau méga crash boursier.

Washington n’a fait aucune déclaration hostile à Rohani et ses rivaux. Il leur a seulement rappelé la baisse de leur revenu pétrolier et l’existence de mandats d’arrêts argentins à leur encontre pour les amener à cesser d’être exigeants alors que leur existence ne tient qu’à un fil...


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, la pression interne était donc à son maximum. Rafsandjani (principal "dirigeant" menacé par les mandats argentins) a mis les bouchées doubles pour discréditer Rohani, prendre sa place et accéder à la table des négociations directes avec Washington. La violence de son offensive a amplifié la panique interne, entraînant un nouveau crash et une guerre interne sans merci entre tous les clans rivaux désireux de dominer le régime en naufrage pour obtenir les meilleures garanties de fuite pour eux-mêmes. Voici le récit en images d’une semaine de folie au sein du régime agonisant des mollahs.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (26.05.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.


4 - 25.05.2007
Iran : Marjane Satrapi aime rire

Marjane Satrapi a surpris Cannes, elle a régalé son public qui la soutient suite aux protestations de Téhéran.


4 - 22.05.2010
Iran : Binoche pour la grandeur du cinéma et tout le reste...

Juliette Binoche a pleuré devant les caméras pour Jafar Panahi, « un cinéaste emprisonné en Iran ». Pourtant, Panahi n’a jamais dénoncé la moindre lapidation, la moindre pendaison de mineurs. Jafar Panahi est ce que les Iraniens appellent un faux opposant : quelqu’un que le régime veut faire passer pour un opposant afin qu’il usurpe la place des vrais opposants. Il va sans dire que le faux opposant ne veut pas d’un changement de régime. D’ailleurs, ce Panahi l’a récemment dit dans une lettre écrite du fond de sa cellule d’isolement en Iran ! L’annonce a révolté notre ancien collaborateur Ardeshir Babakian car « la lettre écrite du fond d’une cellule d’isolement » est une des étapes de la procédure de victimisation scénarisée pour fabriquer un faux opposant. Il a décidé de lancer un appel à Juliette Binoche et la grande famille de cinéma.


3 - 31.05.2007
Iran : Une histoire d’Adam et Eve avec Juliette Binoche

Dans un article consacré aux « à-côté » de Cannes, le critique Jacques Mandelbaum du Monde a révélé l’existence d’un projet de film du cinéaste iranien Abbas Kiarostami avec Juliette Binoche.


3 - 21.02.2008
Iran : Persépolis de Satrapi et les mollahs, l’histoire non-officielle

En mai dernier, la protestation des mollahs contre le film d’animation Persépolis, l’œuvre de Marjane Satrapi avait servi de buzz médiatique pour lancer le film et chacun avait alors conclu que ce film était une menace pour les mollahs. Nous avons été les seuls à dénoncer la volonté de Téhéran de faire indirectement de la publicité à ce film dont le contenu justifie l’avènement de la révolution islamique. Fait étrange, Persépolis a été projeté à Téhéran pendant la semaine de la commémoration de la révolution islamique !


3 - 16.05.2009
Iran : Santa Roxana détrône Santa Barbara !

Il y a une semaine, le père de Roxana Saberi avait dit que Bahman Ghobadi, qui est en lice pour la palme d’or à Cannes, n’était pas le fiancé de sa fille. A l’occasion de l’arrivée de la famille à Vienne, il a changé sa version pour rester conforme au scénario écrit par le régime des mollahs ! Elle est désormais la co-auteur du film de son fiancé !


3 - 23.12.2009
Iran : Les secrets des Chats Persans de Ghobadi

Les Chats Persans de Bahman Ghobadi sort aujourd’hui à Paris. Les médias français sont enthousiastes à l’idée d’avoir découvert la face cachée de la jeunesse iranienne. Ils sont loin du compte : la jeunesse iranienne vit dans une extrême pauvreté et son souci premier n’est pas de jouer de la musique, activité réservée aux gosses de riches.

Sous le label usurpé de cinéma d’underground, ce film qui imite l’esthétisme de ce genre de cinéma est une tentative très rusée pour détourner les regards Occidentaux des vrais problèmes de la jeunesse iranienne, mais aussi de son attente de voir l’Occident à ses côtés.


3 - 29.05.2007
Iran : Persépolis, Buzz, Re-Buzz et anti-Buzz

Persépolis n’a pas eu de Palme d’or, malgré le Buzz de lancement que fut la protestation officielle du régime des mollahs. Le BUZZ est une technique de marketing consistant à faire du bruit autour d’un nouveau produit. Effectivement, le régime des mollahs avait bien choisi son timing pour lancer les protestation et le Buzz qui s’ensuivit. L’histoire d’un BUZZ et d’un Re-BUZZ.




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