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3 - 04.08.2006
Liban - Hezbollah : Le Cessez-le-feu et après ?

Le chef du parti chiite libanais Hezbollah Hassan Nasrallah a haussé le ton jeudi, menaçant de frapper Tel-Aviv si Beyrouth était bombardée.


3 - 11.12.2006
LE MONDE | Hezbollah de malheur

Décidément, le Hezbollah porte malheur aux socialistes français. Ségolène Royal vient, à Beyrouth, d’en faire l’expérience, comme Lionel Jospin en février 2000 à Jérusalem. Le 1er ministre d’alors et la candidate actuelle à la présidence de la République sont tous les deux critiqués en France par leurs adversaires politiques pour la manière dont ils traitent le Parti de Dieu libanais. Mais l’ironie de l’histoire veut que ce soit pour des raisons opposées.


3 - 04.08.2016
Iran : La semaine en images n°439
L’anniversaire explosif de l’accord (ou la défaite) de Vienne

Dernièrement les mollahs ont une suite de désillusions graves. Le 11 février dernier, le le 37e anniversaire de la révolution islamique a réuni une centaine de figurants, ce qui voulait dire qu’elle avait été boycottée comme toujours par le peuple, mais aussi par les responsables de tous poils, aussi bien, les supposés alliés politiques des mollahs, les réformateurs, que leurs rivaux, les fondamentalistes. Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se maintenir au pouvoir.

Par ailleurs, les mollahs n’ont pu épuiser ces tensions grâce à leur plan de Parlement divisé (sans majorité absolue) afin de les orienter contre leurs engagements de Vienne et provoquer l’escalade nécessaire pour leur propre chantage diplomatique. Les groupes rivaux (les fondamentalistes et Rafsandjani) refusaient de jouer le jeu en restant focalisés sur l’opposition à Rohani, promettant un Parlement hostile et à leur propre bénéfice ! Ils ont perdu toute illusion quant à la possibilité de se manipuler leurs rivaux et garder le contrôle des marchandages pour s’assurer une fuite en toute sécurité.

Enfin, les mollahs & associés ont gravement échoué sur le plan répressif, car ils n’ont pu trouver des sympathisants pour empêcher la contestation populaire par la levée de voile lors de la Fête du Feu de cette année et ont ainsi perdu l’illusion de pouvoir résister face à une action populaire plus forte.

Washington, inquiété de la situation qui pouvait entraîner la chute de l’islamisme indispensable à ses projets régionaux, avait repris ses médiations en se montrant implicitement ouvert à une évolution du régime au lieu d’une révolution de couleur (bénéfique au peuple). Ils avaient aussi pris les dispositions pour réanimer le projet du gazoduc Nabucco pour obtenir le soutien des Européens et neutraliser les 5-1 et aussi pour évoquer un gel implicite des sanctions pétrolières motivées par le terrorisme des mollahs. Le projet permettait aussi de rémunérer ces derniers.

Mais les mollahs qui n’ont pas confiance aux Américains pour avoir toujours trahi leurs propres alliés (le Shah, Moubarak, Ben Ali) n’avaient pas osé accepter d’autant plus que cette petite ouverture pouvait permettre au peuple de manifester contre eux et entraîner leur chute, les empêchant de profiter de l’offre américaine des immunités de facto.

Washington avait alors tenté de passer en force devant ces obstacles en évoquant la levée de son embargo sur le dollar et l’accès au circuit du dollar (pour obtenir l’adhésion des Européens), puis sa propre entrée en scène par un possible contrat de Boeing avec les mollahs, sous-entendant une possible abrogation de l’embargo (sur les pièces d’avion) motivé par le terrorisme des mollahs, sans en parler explicitement.

Encore une fois, Washington proposait un gel implicite de sanctions pour terrorisme (accusation qui inquiète les mollahs et bloque le deal) pour les rassurer et les engager dans la ’’normalisation des relations entre les deux pays’’, un processus d’ouverture et de ’’démocratisation reconnue par Washington’’ permettant à ses pions de revenir et prendre le pouvoir par une révolution de couleur. Washington proposait ainsi une meilleure immunité aux mollahs et associés.

Les mollahs et associés, désespérés par leur situation, s’étaient tous accrochés à cette offre, espérant obtenir au cours de sa finalisation des garanties plus fermes pour leur sécurité par l’abandon américain des accusations de terrorisme et leur attribution à d’autres !

Un deal se profitait à l’horizon ! Washington avait alors encore tenté d’impliquer les mollahs & associés dans ses plans anti-Assad pour les sauver des accusations de terrorisme formulées par les États arabes sous la direction de l’Arabie Saoudite et de l’Égypte.

Les Arabes avaient durci leur coalition anti-mollahs. Les Français inquiets pour leurs contrats avaient aussi fait mine de revenir pleinement en Iran. Enfin, les Russes avaient fait mine de donner les S-300 pour saboter le deal. Les mollahs avaient profité de ses filons de soutien pour tenir tête à Washington et le forcer à leur donner des garanties de sécurité fermes et au lieu des immunités supposées et de facto.

Washington s’était fâché, car il ne peut les leur accorder de peur que ses pions ne puissent oeuvrer en sa faveur une fois au pouvoir. Il les avait punis en leur rappelant leur passé terroriste par un arrêt de sa Cour suprême ordonnant la saisie de 1,8 milliards de dollars de leurs avoirs européens pour leur premier attentat international au Beyrouth en 1983. Washington les menaçait au passage de rouvrir les autres dossiers de terrorisme.

Les mollahs avaient repris le dialogue sous la menace d’être arrêtés et pendus ! Les chefs Pasdaran, qui sont en première ligne des accusations de terrorisme, avaient craint d’être sacrifiés par les mollahs. Ils avaient alors tiré un missile capable de porter une tête nucléaire insinuant qu’ils pourraient enflammer la région, dans l’espoir de faire reculer Washington et de se faire inviter dans le deal ! Washington avait esquivé leur provocation, car il ne peut les avoir comme alliés. Moscou l’avait révélé et Washington l’avait encore nié...

Les chefs Pasdaran avaient alors tenté de retourner leur veste en faveur Washington, mais en l’absence d’une réaction positive de sa part, ils ont changé encore de position se disant fidèle au clergé pour bénéficier à ses côtés de l’arrangement nécessaire avec Washington. Les mollahs avaient dû durcir un peu leur discours pour rassurer les chefs Pasdaran devenus instables par peur d’être sacrifiés.

Washington, inquiet de cette instabilité, avait finalement éliminé un chef Pasdaran impliqué dans le terrorisme, ainsi que le Palestinien Badreddine (le chef militaire du Hezbollah et agent terroriste des mollahs) complice et témoin dans l’affaire Hariri contre ces derniers, pour leur montrer qu’il pouvait les éliminer, mais aussi éliminer leur lien avec leur terrorisme. Il leur avait rappelé son envie d’un deal en leur livrant, au mépris du droit international, l’un de ses ex-pions terroristes de l’OMPI, réfugié en Europe. Puis, il leur avait proposé des deals via ses différents alliés ou partenaires.

Les mollahs avaient conclu que Washington était pressé de conclure un deal avant que les oppositions internationales ne deviennent insurmontables. Ils étaient revenus au chantage, mais ils n’avaient pas réussi à leur extorquer l’effacement de leur dossier de terrorisme. Les chefs Pasdaran essayaient de faire pire pour obtenir la direction de ce chantage pour l’accès au dernier deal de la dernière chance.

Les mollahs désireux d’avoir le monopole de ces marchandages s’étaient débarrassés presque définitivement des chefs Pasdaran et de leurs menaces militaires nuisibles par l’affirmation que la guerre militaire contre le régime était improbable, mais qu’il fallait à tous une Djihad Spirituelle pour résister à l’invasion culturelle américaine en préservant les slogans du régime. Ils étaient ainsi passés de la politique de l’escalade à la politique du bras de fer mou, sans risque de nouvelles sanctions, pour exaspérer Washington et l’amener à leur accorder les garanties qu’ils espèrent.

Washington les avait alors punis en les désignant comme ses principaux ennemis terroristes tout en confirmant sa préférence pour un deal lui permettant de prendre le contrôle du régime islamique. Mais en l’absence d’un résultat grâce à cette demi-intimidation, Washington avait insinué aussi l’abandon du projet islamiste américain de Brzezinski avec la fin du mandat de son dernier poulain Obama et le début d’une nouvelle ère avec la présidence de Trump.

Les mollahs s’étaient alors adressés à la Russie pour obtenir son soutien et pouvoir tenir tête à Washington. Mais Poutine avait préféré souligner des intérêts communs avec Trump et Israël pour assurer d’abord la stabilité du Moyen-Orient. Washington avait continué dans le schéma de Brzezinski en proposant aux mollahs, alors en grande difficulté, un deal basé sur leur réhabilitation diplomatique et politique à l’occasion du Forum de Paix à Oslo, mais ces derniers avaient continué à le provoquer pour obtenir des garanties officielles pour leur sécurité par l’effacement de leurs dossiers de terrorisme.

Washington les avait rappelés à l’ordre en remettant en cause tout arrangement secret par la dissociation de la vente d’avion des sanctions contre le terrorisme et de fait le contrat de Boeing ne pouvait être synonyme de la fin de cette sanction et des accusations de terrorisme. Puis il leur avait proposé leur deal sans garantie officielle de sécurité.

Les mollahs restaient partisans d’un deal alors que les chefs Pasdaran et les nantis issus de leurs rangs y étaient hostiles. Les mollahs avaient alors opté pour un rapprochement avec les Français avant le dernier sommet de l’Organisation de Coopération de Shanghai, cherchant à impressionner les Russes et les Chinois pour obtenir leur soutien afin de résister aux Américains. Mais ils n’avaient rien obtenu des deux premiers et de plus ils les avaient maintenus sur la liste noire de GAFI. Washington avait aussi parlé de nouvelles sanctions en évoquant la reprise des activités nucléaires militaires en violation de l’accord de Vienne !

Au même moment, les absences de mobilisation pour l’anniversaire de la révélation du Coran à Mahomet, pour le deuil d’Ali et pour la journée de Qods avaient souligné l’impopularité du régime et la nécessité de ses dirigeants de trouver un deal avec Washington pour fuir l’Iran !

Les mollahs avaient caché ces défaites afin de ne pas perdre le contrôle des marchandages ! Les rivaux, les chefs Pasdaran, avaient intensifié les révélations compromettantes sur Rohani et ses patrons pour les déstabiliser et les forcer à leur céder le contrôle des négociations. Le forcing des deux groupes pour le contrôle des négociations avait fait monter le niveau de la panique et les volumes de fuite des capitaux !

© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, es chefs Pasdaran avaient intensifié leur fronde en affirmant que Rohani payait de gros salaires à des acteurs de la vie financière pour nier ses échecs. Les chefs Pasdaran avaient publié des documents rétablissant des liens avec le frère de Rohani, également le conseiller en négociation pour les mollahs, bousculant ces derniers pour les forcer à leur céder la direction des marchandages avec Washington !

Les mollahs avaient reçu les activistes au service des chefs Pasdaran, mais sans accéder à leurs attentes. Les chefs Pasdaran avaient fait de plus amples révélations sur les dépenses des mollahs pour acheter des protecteurs à leur pion Rohani ! Mais finalement cela n’avait rien donné, car les pouvoirs judiciaire et législatif qui sont entre les mains des Larijani, alliés au clergé, ignoraient ce qui était révélé.

Les chefs Pasdaran avaient alors tenté de saboter le plan d’apaisement implicite de Rohani en soulignant les coups portés par les Américains contre le régime et aussi en appelant à la guerre sainte à l’occasion de la fête FETR qui marque la fin du ramadan. Mais le boycott de cette fête les avait calmés et les avait ramenés à la réalité de leur isolement et la nécessité de trouver un deal avec Washington pour partir en toute sécurité.

Washington avait profité de l’échec et du désespoir des mollahs & associés pour insister via Ban Ki-moon sur leur menace balistique préparant le terrain pour les désigner comme une grande menace lors du sommet de l’OTAN qui devait se tenir à Varsovie, les exposant à de nouvelles sanctions ou un vaste embargo.

Les chefs Pasdaran n’avaient pas protesté contre Ban Ki-moon par peur qu’ils soient désignés pour les architectes de la menace contre l’Europe et se retrouver exclus de toute garantie de sécurité, livrés à la colère du peuple ! Les mollahs avaient profité de la peur de leurs miliciens pour mettre fin à leur fronde en attribuant les gros salaires à des cas de corruption personnelle évacuant l’hypothèse d’achat de protection pour Rohani, lui permettant de marchander en leur nom sans être à tout moment bousculé ou contrarié dans ses actions par les chefs Pasdaran.

© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, les mollahs devaient trouver une parade à l’annonce des conclusions et des décisions de l’OTAN. Ils devaient aussi célébrer l’anniversaire de l’accord de Vienne qui jusque-là ne leur a rien apporté sauf le droit de reculer de leurs lignes rouges. Ils devaient trouver un bon contrat pour le régime pour dire que l’accord de Vienne n’a pas été un échec absolu. Washington allait sans doute les travailler au corps par des médiateurs essayant de leur arracher un accord pour en deal en échange d’un bon contrat !

Les mollahs devaient refuser pour obtenir des garanties de sécurité. Leurs ennemis saoudiens leur avaient préparé une mauvaise surprise. Washington a dû se surpasser pour les dissuader par une action-choc, mais il a surtout réussi à davantage les paniquer et les désespérer. Voici le récit en image d’une belle semaine de désordres en tout genre à tous les niveaux chez les mollahs & associés !

Cette analyse a été diffusée en persan vers Iran le dimanche 17 juillet 2016 à 20h via la chaîne indépendante Radio Bidari (Eveil) basée en Suède.


3 - 23.11.2006
Malbrunot : L’ombre du Hezbollah sur l’assassinat de Hariri

« Le Figaro » révèle qu’un Libanais, proche du mouvement chiite, est recherché pour avoir participé à la préparation du crime contre l’ancien premier ministre.


2 - 28.08.2006
Le Point | Liban : Les calculs de Chirac

Par Mireille Duteil | Le président français a longtemps hésité sur l’importance du contingent français participant à la force internationale au Sud-Liban. Sa crainte : être pris en otage entre le Hezbollah et Israël.


2 - 29.03.2011
Iran-Argentine-Amia : le tango obscène

L’Argentine a reconnu qu’elle serait prête à renoncer à ses charges et ses mandats d’arrêts contre les mollahs dans l’attentat anti-sémite d’Amia en échange de meilleures relations commerciales avec eux. C’est là un motif de rupture des relations pour les Etats-Unis qui qualifient l’Argentine de leur « plus important partenaire hors Otan ». Mais Washington n’a pas protesté. De fait, ce n’est pas une offensive commerciale argentine, mais un cadeau américain aux mollahs pour parvenir à une entente.


2 - 29.11.2013
Iran : La semaine en images n°301
Accord hystérique conclu sous la contrainte et dans la peur !


Historique + Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Fausse modération n°1 (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, il a opté pour une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION via son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami. Les sales besognes ont été alors confiées à un certain Rohani, son collaborateur dans les services secrets. Rafsandjani a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par l’état du régime et bradé le pétrole pour gagner des soutiens européens, deux mesures qui n’ont pas changé la donne, mais ont anéanti tout capacité de production et entraîné de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. Rafsandjani a alors changé de ligne et opté pour STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Mais Washington a esquivé les provocations du régime puis il a adopté des sanctions bancaires pour l’affaiblir davantage. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Fausse modération n°2 : le Mouvement Vert | En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Les dirigeants devaient obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ de Washington pour fuir le pays qui leur était hostile sans craindre des poursuites. Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR pour les renverser, prendre le pouvoir et obtenir les meilleures garanties de sécurité. Rafsandjani et ses amis ripoux du CDIR ont écarté Larijani. Puis en 2009, avec l’aide des britanniques, Rafsandjani a tenté une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a dû re-partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani pour tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains.

De fait, avec plus de contestation et plus de tentative dialogue (marchandage) de la part de Washington, cette ENVIE DE FUITE DES NANTIS RIPOUX DU REGIME AVEC LEURS CAPITAUX est à l’heure actuelle la plus grande source d’inquiétude des dirigeants et la principale menace contre le régime agonisant.

Rafsandjani étant lui-même parmi les ripoux soucieux de partir avec ses capitaux a très vite été sensible à cette menace. Il a rapidement lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Fausse modération n°3 : Election de Rohani | Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington et ne pouvait que rester en Iran, s’est entêté à poursuivre (en combinaison avec Londres) le projet de DÉVIATION opportuniste du régime en agonie. Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, invalidé sa candidature aux présidentielles et ont de facto rompu avec Londres avec l’idée continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes populaires hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer et aussi un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutenaient des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite. Les Chefs Pasdaran réduits à eux-mêmes et désormais sans troupes n’ont pu obtenir une place dans le gouvernement, mais Ali Larijani qui, en tant chef du Parlement, pouvait invalider les choix ministériels de Rohani a pu placer quelques pions aux postes clefs de surveillance du système.

Finalement on est arrivé à une Gouvernement de Coalition Clergé+le Clan Larijani+2 proches de Rohani (Zanganeh au pétrole & Zarif au ministère des affaires étrangères) qui a débuté les marchandages avec Washington selon la stratégie d’Escalade (dissuasive) en annonçant un nombre élevé de centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 pour obtenir le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi pour les agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Riposte américaine | Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires. Tout d’abord, via l’AIEA, il a divisé par 10 le l’important stock d’uranium revendiqué par Téhéran. Puis il a accentué sa politique de pression en reparlant du terrorisme du régime pour insinuer l’émission de nouveaux mandats d’arrêt internationaux et aussi évoqué la possibilité d’un embargo à 100%. Puis, il a débuté un dialogue en direct par l’intermédiaire de sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman et par l’intermédiaire de ses alliés régionaux.

Rohani, la girouette opportuniste | Rohani (ex-organisateur du terrorisme, issu d’un clan en déclin), pressé de sauver sa tête, a alors écarté le clergé et les Larijani en retirant les négociations au Conseil (collégial) de sécurité pour les confier à son ami Zarif. Il a alors également oublié tout soutien à Syrie et a provoqué l’éloignement de la Russie et du Hezbollah. Il n’a évidemment rien obtenu de Washington et a privé le régime de ses alliés extérieurs.

Le régime était en péril par ses querelles et l’éloignement du Hezbollah et de la Russie. Rafsandjani s’est posé en alternative à Rohani en accusant Assad de répression pour se rapprocher de Washington ! Le clergé a suivi la tendance. Mais les nantis ont paniqué par peur d’un deal express, aggravant la situation économique.

Rohani, mis en danger, s’est rapproché de son rival Larijani puis du Chef Pasdaran Jaafari, partisan du SOUTIEN À LA SYRIE pour REGAGNER LA PROTECTION DE LA RUSSIE... Rafsandjani a demandé à son pion le Guide d’inviter les hauts gradés « modérés » à une SOUPLESSE HEROIQUE pour bloquer la coalition Rohani-Jaafari. Ils n’ont pas accepté. le régime s’est retrouvé à la veille d’une explosion.

Washington a reparlé de l’application très rapide de l’embargo à 100% et même évoqué la responsabilité du régime dans les attentats du 11 Septembre ! Le régime tout en entier a reculé et a accepté le dialogue à NY en marge de l’AG de l’ONU. Les nantis et les responsables affairistes et ripoux de la Chambre de Commerce Iranienne ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir.

Deux jours plus tard, boycott à 100% du principal défilé militaire du régime par l’armée et les Pasdaran a rappelé au régime sa fragilité. Rohani a renoué avec la politique de chantage à la déstabilisation régionale, mais il a échoué. Les nantis ont encore paniqué car il n’y avait pas d’issue... Via la Chambre de Commerce Iranienne, ils ont révélé que le régime avait dépensé ses rares gains pour l’année et n’avait que 2 milliard dollars en réserves soit 1 ou 2 mois avant la panne sèche...

Mi-sept. 2013.... deux mois maximum pour survivre | Rafsandjani s’est encore posé en alternative d’un deal avec Washington en suggérant l’abandon du slogan « Mort à l’Amérique » ! Rohani a tenté de relancer sa politique de l’Escalade en annonçant que l’Enrichissement n’était nullement négociable !

La base a confirmé sa rupture par le boycott à 100% des de la semaine de fidélité des Forces de l’Ordre au régime ! Le régime a pendu 5 Hauts gradés des Pasdaran pour trahison.

Washington a proposé au régime un apaisement partiel sur le taux de l’enrichissement afin de geler les sanctions et éviter la chute du régime islamique nécessaire à ses desseins régionaux.

Nouvelles fractures internes | Les chefs Pasdaran qui sont exclus des décisions du régime ont contré le deal en insistant sur leur fidélité au slogan « Mort à l’Amérique ». Les Britanniques et les Russes ont contré ce dégel contraires à leurs intérêts en insistant sur des exigences qui leur avaient été imposées par Washington...

Washington a alors frappé à plusieurs reprises les garde-frontières (Pasdaran) de la région Sistan-&-Baloutchistan se trouvant à l’embouchure du Golfe Persique et abritant un important port commercial et militaire vital pour le ré-approvisionnement et la défense de leur régime. Washington insinuait qu’il pouvait provoquer un embargo de l’intérieur sans s’embarrasser des 5+1. Les mollahs ou les Chefs Pasdaran paniqués n’ont pas défendu les officiers fidèles décimés ou pris en otages lors des attaques. Au retour, ces derniers ont immédiatement cessé de participer à la propagande via leur média et surtout d’intervenir en sa faveur pour stopper diverses manifestations et une importante grève dans la région de Khouzestan qui abritent aussi l’industrie pétrolière iranienne, seule ressource du régime.

La Panique panique a gagné tout le monde ! Le régime a fermé le réseau internet de transfert d’argent pour éviter la fuite des capitaux de ses riches. Puis, il s’est retourné vers la Chine pour récupérer 22 milliards des pétro-dollars qui y sont bloqués par la faute des sanctions, mais n’a rien obtenu. La bourse s’est effondrée. Le régime a tenté de provoquer l’Escalade (dissuasive) avec un discours intelligemment anti-américain du Guide repris par Rohani. Washington a esquivé. Dans la foulée, les régime a été sévèrement boycotté en interne pour l’anniversaire de la prise de l’ambassade américaine (rupture de la révolution islamique avec son parrain américain). Le régime n’avait plus aucune réserves pour résiste. Washington a introduit l’idée d’un gel des sanctions sans contre-partie juste par respect pour le « dialogue en cours ». Le régime n’a pas cédé car cela ne pouvait pas l’aider. Les adversaires de l’hégémonie pétrolières américaines, la Grande-Bretagne et la Russie ont dit non, la France a rejoint ce groupe !

La semaine dernière : le régime a touché le fond car le peuple a boycotté à 100% les deuils religieux d’Achoura. Ceux du régime ont également largement boycotté les rassemblements officiels. Les médias ont aussi annoncé l’effondrement de 27 principales entreprises du pays. Le régime n’avait plus rien ! Ses chefs devaient obtenir des Garanties pour fuir ! Ils devaient provoquer une super Escalade

Plan B américain | Washington a reparlé du gel des sanctions. Il a aussi neutralisé par avance ses adversaires en engageant de force le régime dans l’apaisement par un rapport annonçant qu’il avait gelé ses activités nucléaires !


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine , le régime pris au piège à l’intérieur comme à l’extérieur a tout tenté pour parvenir à une Escalade et forcer Washington à lui accorder une fuite sécurisée. Mais Washington a esquivé l’Escalade souhaitée par le habitants piégés du régime ne leur accord que son gel partiel et très réduit. Voici le récit en images d’une semaine pénible pour les mollahs car les voilà piégés encore sans avoir rien obtenu qu’un sursis pour rester sur leur radeau en perdition.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (25.11.2013) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran e Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.


2 - 23.11.2006
Liban-Iran : Le Hezbollah attend son heure

Avec la mort de Pierre Gemayel, qui prive le gouvernement d’un septième ministre sur 24, la démission ou la mort de deux autres ministres entraînerait la chute du cabinet. La majorité anti-syrienne accuse la minorité prosyrienne de vouloir ainsi bloquer la création d’un tribunal spécial chargé de juger les assassins présumés de Rafic Hariri.


2 - 04.02.2007
Iran-Hezbollah : Nasrallah se confesse

Hassan Nasrallah [1], général en chef du Hezbollah et son maître spirituel, a expliqué dans le quotidien égyptien Al-Masri Al-Yawm [2] que la république islamique d’Iran était bel et bien le fondateur de son organisation, la finançait et entraînait ses membres à la lutte armée afin de développer l’emprise du chiisme dans toute la région.


2 - 26.09.2006
Direct Soir | Liban : Pas d’OPA pour le Hezbollah

Chrétiens et Druzes rappellent à Nasrallah qu’il n’est pas un héros national.




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