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5 - 14.11.2014
Iran : La semaine en images n°351
Une semaine de contre-révolution passive et de propagande indirecte


Nouveau Résumé Historique (écrit le 10.11.2014)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs. Il a confié ce poste à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes et tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghai afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran dissidents ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une synthèse des politiques précédentes combinant un bras de fer avec Washington (via le chantage nucléaire), la drague pétrolière des Européens, des Chinois et des Russes, et enfin, un soutien détendu à l’opposition interne faussement démocratique pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs via une fausse révolution de couleur vers Washington (en cas d’un deal) ou encore pour amortir la chute du régime (en cas d’un soulèvement populaire).

Ce choix de retour aux solutions ratées du passé a amplifié les craintes des affairistes paniqués du régime. Fragilisés, Rohani et ses patrons du clergé ont dû s’allier au Clan des Frères Larijani qui contrôle les pouvoirs judiciaire et législatif, pour pouvoir gouverner. Mais quand Washington a évoqué un embargo à 100% et des mandats d’arrêts internationaux Rohani a écarté Ali Larijani des marchandages. Ce dernier a rejoint les adversaires de Rohani tout en ayant quelques-uns de ses lieutenants dans son gouvernement ! Le système est devenu très instable. Les ruptures internes se sont multipliés fragilisant le régime en cas d’une action populaire.

En novembre 2013, Washington inquiet par la possible chute de l’islamisme a alors changé d’approche et a proposé le GEL des SANCTIONS pour calmer les inquiets et engager le régime entier dans un plan d’apaisement réciproque. L’Angleterre et la Russie ont contré ce plan d’arrangement en exigeant une coopération nucléaire très stricte de la part des mollahs marchandeurs dans un cadre officiel nommé l’Accord de Genève.

Rohani a accepté avec l’idée d’alléger les sanctions et pouvoir relancer le bras de fer en remettant en cause ses engagements, mais il n’est pas parvenu à excéder les Américains. Les sanctions ont persisté. Par sa faute, le régime s’est retrouvé en manque de dollar pour importer des carburants nécessaires à la production de l’électricité, il a réquisitionné toutes les eaux du pays au prétexte d’une sécheresse inattendue pour maintenir un minimum de production d’électricité.

Le mécontentement s’est amplifié parmi les super-nantis du régime. Les Commerçants Bazaris touchés par la récession ont aussi préféré d’arrêter le travail. Les grèves ouvrières se sont aussi multipliées. Au même moment, les filles iraniennes se sont mises à se dévoiler en public. En mai 2014, cette contestation populaire généralisée a entraîné la rupture de près de 75% des hauts responsables, soit 400 personnes ont alors pris leurs distances avec le régime et des mouvements de fuite de capitaux. Les chefs de clans ont critiqué la mollesse de Rohani afin de le renverser et ainsi accéder à la table des marchandages avec Washington pour assurer leurs intérêts. Le clergé et Rohani ont choisi la politique de l’escalade (demande de 190,000 centrifugeuses), pour demeurer aux commandes.

Washington, qui a besoin d’un régime islamique en Iran, a esquivé la provocation des mollahs et a proposé de prolonger le sursis pour calmer le jeu. Rohani et le clergé ont accepté pour éviter de nouvelles sanctions et continuer leur plan insensé d’escalade délibérée. Ils n’avaient pas de plan B. La bourse a perdu 80% de ses clients, se résumant aux gros bonnets et aux membres de la Chambre de commerce. La caste dirigeante a encore perdu 90% de ses membres restant et elle est aussi tombée à 60 personnes à l’occasion de la Fête de FETR.

Dans la foulée, la grève et l’occupation de la ville minière de Bafgh dans le centre du pays par ses habitants a paniqué le régime tout entier. Tous les dirigeants ont oublié leur querelle et ont tenté de relancer le Mouvement Vert par l’annonce de la mort de son égérie islamo-gauchiste, la poétesse Simine Behbahani ! Mais le peuple n’a pas participé à l’enterrement. Les habituels faux opposants étaient aussi absents !

Les mollahs du clergé ont alors évoqué, lors de la prière de vendredi, sa disposition pour un deal win-win, (alignement sur Washington en échange de quelque garanties de sécurité) ! Mais leurs rivaux s’y sont opposés et Rohani a saboté la rencontre pour sauver sa peau.

Washington a puni le sabotage du deal par des nouvelles sanctions et surtout un nouveau rapport très hostile de l’AIEA ! Rohani et le clergé se sont rapprochés de la Russie pour obtenir l’adhésion à l’Organisation de Coopération de Shanghaï et ainsi pouvoir continuer leur bras de avec Washington. Poutine a refusé. Les mollahs sont revenus à une politique de provocations contre Washington en marge de l’AG de l’ONU, mais ils n’ont pas pu générer une situation crise pour imposer leurs conditions. Ils étaient perdus et incapables de trouver une solution. La France-l’Angleterre et l’Allemagne se sont associés à la Russie pour leur proposer un apaisement en échange de leur coopération économique. Washington a court-circuité l’offre en frappant lourdement forces sécuritaires des mollahs et en leur proposant un dialogue via le canal 5+1 ! La bourse a renoué avec le crash !

Le système a sombré dans panique car toutes les options de deal étaient épuisées. Les Pasdaran dépassés par la situation ont parlé de vitrification de femmes à Ispahan pour intimider le peuple et l’empêcher de bouger ! Rafsandjani a redoublé d’efforts pour déstabiliser le régime en difficulté afin de se recycler en opposant et sauver sa peau ! Le clergé à éliminé son patron Kani qui était dans le coma pour proposer la place à Rafsandjani et mettre fin à sa déviation. Mais Rafsandjani n’a pas annoncé sa candidature. Le clergé s’est alors retourné vers sa fausse opposition sans pouvoir la relancer même en utilisant la fausse affaire du vitriolage contre lui-même !


© IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, le régime devait mobiliser pour le début du mois de Moharram et pour pleurer les saints (guerriers) fondateurs du chiisme. Il devait aussi mobiliser pour l’anniversaire de la milice de jeunes intégristes de Bassidj. La mobilisation a été nulle dans les deux cas. Il a paniqué et a tenté de relancer sa fausse opposition, mais il a alors collectionné les échecs. Le bilan a été une nouvelle panique politique et un nouveau méga crash boursier.


© IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, le régime devait mobiliser pendant deux jours pour la mort en martyrs de saints guerriers du chiisme. Il devait au même moment mobiliser aussi pour l’anniversaire de la prise d’ l’ambassade américaine qu’il qualifie de Youm Allah, la journée divine car elle permis l’élimination des pions américains. Vu ses échecs de la semaine dernière, le régime était certain de collectionner des bides. Il devait aussi mobiliser pour deux autres événements. La pression était énorme. Il a choisi la fuite en avant par de fausses bonnes nouvelles, mais la réalité l’a attrapé : il a eu le bide et la panique.

Voici, le récit en images d’une semaine de preuves du déclin absolu du régime des mollahs.

L’ébauche de cette analyse a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (10.11.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou à la section iranienne d’Iran-Resist.


5 - 13.06.2014
Iran : La semaine en images n°329
Tempêtes et parricides !


Nouveau Résumé Historique (écrit le 09.06.14)
+ Conclusions sur la semaine dernière !

Attention ! Cette semaine, nous débutons une nouvelle présentation en fin de l’intro !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux.

Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions.

Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique.

Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés.

En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs.

Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé.

Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX.

Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué.

Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une double politique combinant un bras de fer avec Washington et un soutien détendu à l’opposition interne pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs vers Washington en cas de deal ou bien pour amortir la chute du régime en cas d’un soulèvement populaire.

Les Chefs Pasdaran et les nantis issus du régime, tous très mal vus par le peuple, n’ont pas aimé ce retour aux solutions ratées du passé qui ne pouvaient les sauver ! Ils ont boycotté les élections ! L’annonce de la « victoire de Rohani » a provoqué leur panique. D’un autre côté, les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages (sans victime) contre le régime.

La contestation interne ainsi renforcée a mis Rohani en demeure de trouver un deal plus englobant (donc forcément avec moins d’immunité pour les grands). Pour se débarrasser de ces pressions, Rohani a alors pris en main les négociations excluant de nombreux ayants droits des négociations. Ce qui a exacerbé les hostilités à son égard. De fait à chaque fois que sous la pression de la rue ou des sanctions, il fait un pas vers Washington, ses adversaires se déchaînent contre cette initiative. Les chefs Pasdaran annoncent des tirs de missiles, les ultra-insolvables critiquent son manque d’intégrisme et les Nantis révèlent parfois des chiffres tabous pour entraîner sa chute. Ils sont ainsi devenus la plus grande menace pour la survie du régime...

En octobre dernier, suite au Boycott interne d’un événement fondateur du régime (la prise en otages des diplomates américains), Washington avait eu peur que le système islamique cher à ses projets ne s’effondre par la faute de cette guerre entrer ses dirigeants. Il a proposé le GEL des SANCTIONS pour les calmer et engager le régime dans un plan d’apaisement réciproque. La Grande-Bretagne et la Russie avaient alors rejeté cet plan d’apaisement inconditionnel de Washington et exigé des conditions très strictes dans un cadre officiel nommé Accord de Genève pour coincer le régime dans la confrontation et ainsi entraîner sa chute. La Chine avait suivi la tendance.

Nous avions alors parlé d’un retour du Multi-Latéralisme disparu depuis la chute de l’ex-URSS. Rohani avait alors tenté en vain de désintégrer ce nouveau front hostile des grandes puissances jadis amis en leur proposant des contrats pétroliers plus avantageux, mais n’avait pas réussi car elles sont toutes en lutte pour un plus vaste enjeu qu’est la domination des ressources énergétiques de la planète. L’échec prévisible de cette politique (mise au point jadis par les Britanniques pour Rafsandjani) a déprimé les nantis du régime. Ils ont pris leur distance avec le régime qui semblait condamné en boycottant à 100% le 35e anniversaire de la révolution islamique !

Pour encourager les mollahs à déposer les armes, Washington avait alors tenté d’agiter région pétrolière et frontalière de Khouzestan. En raison de l’hostilité du peuple à la balkanisation du pays, l’initiative d’agitation américaine n’a pu mobiliser en tout que 150 jeunes dans quelques villes, malgré cela, le régime a été vite dépassé par manque de troupes. Il est entré dans un nouveau cycle de panique boursière et de crise politique ! Washington a alors arrêté son agitation et a multiplié les offres indirectes de capitulation et parfois de Coopération via ses divers alliés internationaux...

La Russie, en conflit avec Washington, a proposé une alliance durable aux mollahs, mais l’offre n’a eu aucun succès car les dirigeants du régime perdraient alors définitivement les dollars déposés dans les banques occidentales. Son refus a rappelé que le régime n’avait pas d’alternative diplomatique. La Russie s’est aussi fâchée définitivement et s’est posée en adversaires de tout dialogue en aparté entre Téhéran et Washington.

Washington a alors proposé la reprise du dialogue officiel via les 5+1 pour bloquer l’hostilité russe. L’Europe menée la Britannique Ashton a stoppé nette les manigances américaines en ouvrant un nouveau dossier de contentieux avec le régime sur ses violations permanentes des droits de l’homme et son implication dans le terrorisme. La Chine et la Russie n’ont pas condamné la résolution ! Le régime s’est retrouvé avec un front hostile Anglo-Sino-Russe doté de ses propres critères pour le sanctionner. La panique a gagné en amplitude avec un nouveau cycle de crise politique et financière !

Washington, parrain de la révolution islamique, a alors accordé un sursis au régime avec un bon rapport de l’AIEA faisant état d’une bonne coopération et a montré son ouverture pour un transfert des pouvoirs vers ses pions par le dégel de 450 millions de dollars dans le cadre de l’Accord de Genève. Mais il n’avait pu parvenir à calmer la panique car le régime a été contesté par l’absence de ses officiers à ses côtés pour la journée de l’armée, mais aussi l’anniversaire de la création des Pasdaran ou encore pour l’anniversaire de Khomeiny et à l’occasion de très nombreuses fêtes religieuses.

La panique des super-nantis et leur ruée vers l’or et le dollar se sont même amplifiées, exposant le pays à une banqueroute financière. Rohani devait remontrer les prix pour préserver les stocks. Mais, il n’a pas alors osé intensifier ce plan impopulaire à un moment où le régime n’a plus de défenseurs sur le terrain. Il a aussi fait appel aux faux opposants, mais ils n’ont jugé opportun de défendre un régime finissant et vulnérable.

Dans la foulée, les ouvriers iraniens ont massivement manifesté contre le régime malgré l’interdiction de le faire grâce à une grande solidarité interne et grâce à la passivité complice des forces de l’ordre. Le régime s’est vu en danger et incapable de retarder sa chute par manque de policiers ou de faux opposants. Les super-nantis ont intensifié les efforts pour fuir, la bourse est entrée dans une phase de crash permanent. Les politiciens exclus des marchandages ont attaqué Rohani pour prendre sa place ou obtenir une place à ses côtés dans les marchandes avec Washington afin de s’assurer une fuite sécurisée...

Cette guerre interne n’arrangeait pas Washington car elle bloquait tout deal et pouvait aussi entrainer la chute du système islamique nécessaire à ses projets régionaux. Il a alors changé d’approche. Washington a alors oublié un peu Rohani. Il a laissé entrevoir qu’il n’avait jamais vraiment maltraité les chefs Pasdaran dans le cas de l’attentat d’Amia afin de les encourager à trahir le système en échange d’une immunité de facto. Les chefs Pasdaran n’ont pas explicitement rejeté l’offre. Rafsandjani , principal accusé de l’affaire Amia, a paniqué, et s’est lancé dans une super-dissidence. Rohani s’est tourné vers la Chine et la Russie pour calmer ses adversaires et continuer ses porpres marchandages, mais il n’a rien obtenu des Chinois et des Russes. Ali Larijani a annoncé un grand plan anti-corruption pour virer tout le monde et accéder aux négociation finale avec Washington. Les chefs Pasdaran et les grands du clergé qui étaient visé ont immédiatement créé une coalition.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Nouvelle présentation | à lire absolument | Cette semaine, le régime et ses responsables, tous en guerre les uns contre les autres, surtout le clergé et les Pasdaran qui étaient sérieusement remis en cause pour leur échec avaient un programme officiel terriblement difficile et pénalisant :
- Samedi, selon sa tradition, le régime devait organiser les départs à pied de pèlerins de différentes villes vers Qom, la ville du clergé chiite, à l’occasion de l’anniversaire de la mort de Khomeiny (ce mercredi) et le grand rassemblement prévu à cet effet. En fait depuis des années, la mobilisation souhaitée par le régime n’a pu avoir lieu, elle s’est réduite à presque rien obligeant le régime de recycler de vieilles photos d’archives. Le régime s’attendait donc à un grand échec confirmant son manque de personnel et s’attendait en conséquence à la relance de la crise interne.
- Dimanche, la crise devait s’aggraver avec l’absence prévisible de mobilisation en interne pour la double occasion de l’anniversaire de Hossein, le grand martyr du chiisme et la journée d’hommage aux membres des Pasdaran censés défendre le régime comme Hossein qui défendit le chiisme avec les gens de son clan.
- Lundi, la crise devait s’aggraver avec l’absence prévisible de mobilisation en interne à l’occasion l’anniversaire d’Abol Fazl, le fils de Hossein, mort en martyr à ses côtés et à l’occasion de la journée d’hommage aux martyrs et aux blessés de la guerre Iran-Irak, qualifiée officiellement de Défense sacrée de la Révolution islamique.
- Mardi, la veille de l’anniversaire de la mort Khomeiny, la crise devait s’aggraver avec l’absence prévisible de mobilisation en interne pour les rassemblements et des prières collectives des divers responsables nationaux (députés, gouverneurs, commandants des Pasdaran, mollahs d’autres villes, ex-ministres, journalistes...) sur le tombeau de Khomeiny et dans les conférences à son sujet.
- Mercredi, la crise devait explosait avec l’absence prévisible de mobilisation populaire et manque de hauts responsables autour de la caste dirigeantes au mausolée de Khomeiny en présence gênante des invités officiels en plein milieu du site.
- Jeudi, le crise devait continuer avec l’absence prévisible de mobilisation populaire et officielle pour l’anniversaire du premier révolte de Khomeiny au prétexte du droit de vote aux femmes, mais en réalité contre les réformes structurelles entreprises par le Chah qui allaient abolir le servage des paysages par le clergé !

Le régime et ses responsables avaient une semaine de punition et en conséquence, une semaine de panique, de crise et sans doute de nouvelles ruptures internes ! Ils ont eu une semaine bien plus mauvaise qui a débouché sur un fait que nous pouvons qualifier d’un tournant majeur pour faciliter un deal avec Washington ! Voici le récit en images d’une semaine de défaites, de crise et de remise en cause pour les mollahs et leurs complices assiégés, piégés dans un pays qui les rejettent à 100% !

L’ébauche de cette analyse (qui vous captivera certainement) a été proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (09.06.2014)via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee. Vous pouvez regarder cette émission en persan sur le compte Youtube d’IEATV ou dans la section iranienne d’Iran-Resist.


4 - 21.06.2009
Iran-protest : An autonomous Movement attached to symbols

© IRAN-RESIST.ORG – June 20 2009 | Amnesty International has published the number of the people dead during these last 5 days protest : 15 killed. It is far from the number issued by Iranian sources. Everything happens without us. Westerners talk about what interests them : the speech of the Supreme Guide, Moussavi, and slogans of some old Ayatollahs : however the protest movement is not dead. It would be a mistake to bury it. Yesterday, Tehran and other major cities have experienced another day of huge autonomous protests and riots and it will happen the same today.


4 - 02.06.2007
Iran : Appel à tous les défenseurs des droits de l’homme

Hier, nous vous parlions de la partialité d’Amnesty international à propos du traitement accordé aux violations des droits de l’homme en Iran. L’actualité nous rappelle que la majeure partie des ONG sont sur la même longueur d’onde à propos de l’Iran : elles se gardent bien de condamner les aspects les plus choquants du régime des mollahs (comme l’impunité légale pour les pédophiles). Il y a derrière ce comportement peu rationnel des choix idéologiques et des enjeux géopolitiques et les ONG : leur objectif commun est de dissimuler ce qui pourrait rendre ce régime et ses dirigeants infréquentables.


4 - 30.06.2006
Iran : Qu’est devenue la journaliste Elham Afroutan ?

Au mois de Février dernier, nous nous étions inquiétés du cas de Elham Aforoutan, jeune journaliste arrêtée pour affront à Khomeiny. Au passage, nous nous étions étonnés du silence de RSF (ils avaient réagi par la suite)...


4 - 20.06.2009
Iran-Contestation : Un mouvement autonome attaché aux symboles

Amnesty international a publié le chiffre des morts des manifestations de ces 5 derniers jours en Iran. 15 morts. On est loin du chiffre émis par les sources iraniennes. Tout se passe sans nous. Les Occidentaux parlent de ce qui les intéresse : le discours du Guide Suprême, Moussavi, et mots d’ordre de quelques vieux ayatollahs : pourtant le mouvement n’est pas mort. Il serait une erreur de l’enterrer. Hier, Téhéran et d’autres grandes villes ont connu une nouvelle journée de manifestations géantes autonomes et il en sera de même aujourd’hui.


3 - 18.07.2007
Iran : Sina, le meurtrier mineur aurait été exécuté

Selon les sources judiciaires du régime, Sina Paymard (photo ci-dessous) devait être exécuté mardi soir. Sina Paymard avait été condamné à la peine capitale pour le meurtre commis en 2004 alors qu’il avait 16 ans. Sa victime était son dealer. Le cas de Sina, le jeune joueur de flûte, était connu de tous les militants des droits de l’homme et l’exécution de la sentence avait été retardée à plusieurs reprises.


3 - 18.04.2008
Iran : Vice champion du monde des exécutions

Selon le rapport annuel d’Amnesty International, au moins 1252 personnes ont été exécutées dans 24 pays dont 470 en Chine et 317 en Iran. Ainsi le régime des mollahs a le triste privilège de totaliser 25,3% des exécutions au monde.


3 - 22.07.2008
Iran : 9 lapidations et deux avocates !

Les médias occidentaux ont annoncé hier la nouvelle bien triste de 9 cas de lapidation imminente en Iran. Ce sujet très grave retient toute l’attention des français et nous avons reçu un très grand nombre de visites. Cela tombe bien car dans quelques jours, le régime s’apprête à amputer les 4 doigts de la main droite de trois voleurs. Cependant ces cas de lapidation répertoriés depuis janvier 2008 par Amnesty sont utilisés pour promouvoir la carrière politique de deux fausses opposantes iraniennes : Shadi Sadr et Shirin Ebadi.


3 - 20.11.2019
Iran : Soulèvement national désormais armé au J+5

Le peuple continue à manifester contre le régime. La lutte est devenue armée depuis hier. Plusieurs villes sont partiellement hors du contrôle du régime malgré le déploiement de ses snipers. Amnesty évoque plus de 106 tués. La France préfère donner la parole à des journalistes comme Delphine Minoui pour dépolitiser ce soulèvement et gommer son objectif ainsi que ses slogans en faveur du retour de la monarchie qui est le vœu de tous les Iraniens. Voici les dernières infos en images du soulèvement des Iraniens J+5 (mardi 19.11.2019).




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