Accueil > Baloutchestan (Sistan & Baloutchistan)
0 | 50

Iran : La semaine en images n°298
La semaine des terroristes terrorisés !


Historique + Conclusions sur la semaine dernière !

En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde.

Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran.

Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, il a opté pour une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION via son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami. Il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par l’état du régime et bradé le pétrole pour gagner des soutiens européens, deux mesures qui n’ont pas changé la donne, mais ont anéanti tout capacité de production et entraîné de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. Rafsandjani a alors changé de ligne et opté pour STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir que Washington recule par peur de nuire au système islamique qu’il veut récupérer). Mais Washington a esquivé les provocations du régime puis il a adopté des sanctions bancaires pour l’affaiblir davantage. Le régime exsangue s’est retrouvé en difficulté pour son approvisionnement : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté.

En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Les dirigeants devaient obtenir des garanties de sécurité de Washington pour fuir le pays qui leur était hostile à tous les niveaux. Larijani a divulgué par un tiers la corruption de membres du CDIR pour les renverser, prendre le pouvoir et obtenir les meilleures garanties de sécurité. Rafsandjani et ses amis ripoux du CDIR ont écarté Larijani. Puis en 2009, avec l’aide des britanniques, Rafsandjani a tenté une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues).

En 2010, Rafsandjani a dû partager le pouvoir avec son rival Ali Larijani pour tenter une nouvelle (fausse) révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne, confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains.

De fait, avec plus de contestation et plus de tentative dialogue de la part de Washington, cette ENVIE DE FUITE DES NANTIS RIPOUX DU REGIME AVEC LEURS CAPITAUX est à l’heure actuelle la plus grande source d’inquiétude des dirigeants et la principale menace contre le régime agonisant.

Rafsandjani étant lui-même parmi les ripoux soucieux de partir avec ses capitaux a très vite été sensible à cette menace. Il a rapidement lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant les foudres de ses maîtres britanniques. Mais il n’a rien obtenu des Américains. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet : une déviation du régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Mais le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet ne pouvait pas être continué !

Rafsandjani qui n’avait rien obtenu de Washington et ne pouvait que rester en Iran, s’est entêté à poursuivre le projet de déviation opportuniste du régime en agonie (en combinaison avec Londres). Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, invalidé sa candidature et ont de facto rompu avec Londres avec l’idée continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. Mais la recrudescence des actes hostiles au régime a vite amené les nouveaux dirigeants à écarter Jalili et prendre comme futur président le faux modéré Rohani pour mener à la fois un bras de fer et aussi un transfert de pouvoirs vers Washington via une révolution de couleur pro-US en cas d’un soulèvement populaire. Ce choix de retour aux solutions ratées du passé n’a pas plu aux nantis du régime et aux Chefs Pasdaran : ils ont aussi boycotté les élections. 

Dès l’élection (ainsi) bancale de Rohani, le renforcement de la contestation interne avec l’entrée en action des Pasdaran rebelles a démontré au régime qu’il n’avait pas assez de temps devant lui pour un long marchandage. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention d’un poste clef au sein du Gouvernement de Rohani pour bénéficier comme les Ayatollahs qui le soutiennent des marchandages express avec Washington ou pour avoir un accès aux canaux de fuite. Les Chefs Pasdaran réduits à eux-mêmes et désormais sans troupes n’ont pu obtenir une place dans le gouvernement, mais Ali Larijani qui, en tant chef du Parlement, pouvait invalider les choix ministériels de Rohani a pu placer quelques pions aux postes clefs de surveillance du système. Finalement on est arrivé à une Gouvernement de Coalition Clergé-+le Clan Larijani-+2 proches de Rohani (Zanganeh au pétrole & Zarif au ministère des affaires étrangères) qui a débuté les marchandages avec Washington selon la stratégie d’Escalade (dissuasive) en annonçant un nombre élevé de centrifugeuses, une activité d’enrichissement en hausse et un stock de 4400 kg d’UF6 pour obtenir le plus grand nombre possible de garantie de sécurité (pour les très nombreux membres de la nouvelle caste dirigeante et aussi pour les agents terroristes qui pourraient les incriminer).

Mais Washington qui ne peut, pour des raisons stratégiques, reculer devant ses adversaires. Tout d’abord, via l’AIEA, il a d’abord nié l’existence du stock d’uranium revendiqué par Téhéran. Puis il a accentué sa politique de pression en reparlant du terrorisme des Pasdaran et en évoquant la possibilité d’un embargo à 100%. Enfin ,il a débuté un dialogue en direct par l’intermédiaire de sous-secrétaire d’État pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman.

Rohani a n’a pas défendu les Chefs Pasdaran menacés par Washington et il a aussi écarté le clergé et les Larijani en retirant les négociations au Conseil (collégial) de sécurité national pour les confier à son ami Zarif. Il a alors également oublié tout soutien à Syrie et a provoqué l’éloignement de la Russie et du Hezbollah.

Le régime était en péril par ses querelles et l’éloignement du Hezbollah et de la Russie. Rafsandjani s’est posé en alternative à Rohani en accusant Assad de répression pour se rapprocher de Washington ! Le clergé a suivi la tendance. Mais les nantis ont paniqué par peur d’un deal express, aggravant la situation économique.

Rohani, mis en danger s’est rapproché de son rival Larijani (avec un projet de rapprochement diplomatique et économique avec Londres et l’Europe) qui n’a pas fonctionné. Il s’est alors approché du Chef Pasdaran Jaafari, partisan du SOUTIEN À LA SYRIE pour REGAGNER LA PROTECTION DE LA RUSSIE... Rafsandjani a demandé à son pion le Guide d’inviter les hauts gradés Pasdaran à une SOUPLESSE HEROIQUE pour bloquer l’option Rohani-Jaafari. L’appel n’a été entendu et le régime s’est retrouvé à la veille d’une explosion.

Pour calmer le jeu interne et forcer les négociations, Washington a annoncé l’application très rapide de l’embargo à 100%. Par ailleurs, a indirectement évoqué la responsabilité du régime dans les attentas du 11 Septembre, laissant planer la menace de nouveaux mandats d’arrêt tous les dirigeants ! Le régime tout en entier a reculé et a accepté le dialogue à NY en marge de l’AG de l’ONU. Les nantis et les responsables affairistes et ripoux de la Chambre de Commerce Iranienne ont paniqué à l’idée d’un deal rapide ne leur laissant pas de temps pour fuir.

Deux jours plus tard, boycott à 100% du principal défilé militaire du régime par l’armée et les Pasdaran a rappelé au régime sa fragilité. Rohani a décidé de renouer avec la politique de chantage à la déstabilisation régionale. Mais il a échoué. Les nantis ont encore paniqué car il n’y avait pas d’issue... Via la Chambre de Commerce Iranienne, ils ont révélé que le régime avait dépensé la majorité de ses gains pour l’année et n’avait que 2 milliard dollars en réserves !

Rafsandjani s’est encore posé en alternative d’un deal avec Washington en suggérant l’abandon du slogan « Mort à l’Amérique » ! De peur que Rafsandjani réussisse et qu’il en sorte renforcé, Larijani a réactivé ses dossiers de corruption. Rohani a tenté de relancer sa politique de l’Escalade en annonçant que l’Enrichissement n’était nullement négociable !

La base a confirmé sa rupture par le boycott à 100% des de la semaine de fidélité des Forces de l’Ordre au régime ! Le régime a pendu 5 Hauts gradés des Pasdaran pour trahison.

Washington a eu peur que le régime islamique ne se disloque. Il a commencé des négociations secrètes avec Zarif, le ministre des affaires étrangères de Rohani, pour parvenir à un mini apaisement sur le taux de l’enrichissement afin de geler les sanctions et éviter la chute du régime islamique nécessaire à ses desseins régionaux.

L’équipe de Rohani a proposé le deal arrangé avec les Américains pendant sa rencontre avec les 5+1 à Genève. Mais les chefs Pasdaran qui sont exclus des décisions du régime ont contré le deal en insistant sur leur fidélité au slogan « Mort à l’Amérique ».

Les Britanniques et les Russes ont contré ce dégel en affirmant que l’on s’écartait des exigences des 5+1 (exigences qui leurs avaient été imposées par Washington en 2007) !

La solution aurait été l’acception de l’élimination du stock d’uranium enrichi à 20%, mais le régime ne l’a pas fait car ce stock est un outil de pression et de marchandage. Par ce refus, Rohani a confirmé l’impossibilité d’un vrai apaisement tant que lui et ses complices n’obtiendraient des garanties de sécurité de la part de Washington.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, les Américains a d’abord frappé le régime par une attaque du type Jundallah contre les gardes frontière de la région de Baloutchistan, le jour même de l’anniversaire du plus grand attentat de Jundallah contre le régime. Puis, ils ont envoyé de nombreux émissaires en Iran à la rencontre de tous les clans existants avec des offres de coopérations diplomatiques, économiques, financières...

Mais personne n’a flanché car il n’y avait aucune offre claire de garanties de sécurité au cas où le peuple bougerait pour en finir avec le régime. Les mollahs ont même cherché l’appui de Moscou et Londres, mais ils n’ont rien obtenu. Washington s’est aussi alors à nouveau montré moins complaisant en laissant publier le rapport onusien sur les violations des droits de l’homme par les mollahs. La panique a refait surface chez les nantis (haïs par le peuple). Pour les rassurer, le régime a tenté de relancer le Mouvement Vert qui a sa machine à les recycler en gentils patriotes. Mais la mayonnaise n’a pas pris avec le ramdam sur le faux opposant Majid Tavakkoli.

En fin de la semaine, le boycott à 100% de la fête de Ghadir, qui célèbre la naissance du chiisme, a rappelé le déclin de l’Islam et de fait, l’impopularité et l’isolement du régime islamique ! Le régime acculé n’avait d’autres choix que la fuite en avant !

Washington s’est alors montré plus menaçant en diffusant indirectement un rapport affirmant que le régime allait d’ici 1 mois disposer d’assez de matière enrichi pour fabriquer une bombe... La menace était trop molle, le régime n’a pas bougé.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, Washington a haussé le ton par une frappe très meurtrière contre les gardes frontières de la région de Baloutchistan avant l’arrivée de son émissaire en Iran et des négociations prévues avec l’AIEA à Vienne. Le régime n’a pas bougé ou dénoncé la frappe comme un coup de Washington. Les nantis ont fortement paniqué... Londres a accentué la panique en révélant que les exportations pétrolières du régime étaient en chute libre ! La règle de chacun pour soi a repris le dessus à tous les niveaux du pouvoir. Le gouvernement a alors insisté sur les annonces de pendaison pour intimider le peuple et compenser son manque de troupes fidèles... Washington n’a pas condamné et a même nié l’existence d’un embargo à 100% ! Voici le récit en images d’une semaine très agitée pour Washington, leurs pions séparatistes, mais aussi pour les mollahs et leurs complices... (tous des terroristes terrorisés) !


08.11.2013

Iran : La semaine en images 287
La semaine des vents de force 8 !


En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah pour mettre au pouvoir des activistes islamistes (non cléricaux) chargés de les aider à dominer l’Iran, mais aussi renverser les monarchies arabes mises en place par les Britanniques et s’infiltrer en Asie Centrale. Les Britanniques ont participé à ce projet avec les mollahs pour écarter les pions activistes islamistes de Washington.

Washington a alors commencé une véritable guerre d’usure économique contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions.

Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a tout tenté avec leur soutien (politique et économique) pour neutraliser cette guerre économique. Tout d’abord une politique de crises régionales et de terreur qui a aggravé les sanctions et les envies de dissidence. Puis il a tenté duper Washington et les Iraniens avec une fausse modération (Khatami+Rohani). Ce qui a énervé Washington et entraîné des sanctions plus lourdes et des menaces de frappes qui ont intensifié les ruptures internes du côté des jeunes Pasdaran.

Rafsandjani a alors essayé une fausse révolution de couleur (le Mouvement Vert) pour améliorer l’image du régime et amener Washington à abandonner ses sanctions, mais l’opération a échappé à ses organisateurs et a mis en valeur la rupture du peuple et des jeunes Pasdaran, mettant le régime face à sa fragilité. Rafsandjani a alors composé avec son rival interne Larijani pour garder le pouvoir, puis, il a tenté une révolution de couleur avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride avec les pions islamistes américains.

Ce projet d’une république islamique revitalisée par la participation de pions américains n’a pas eu aucun succès auprès du peuple et des Pasdaran rebelles. Ils ont plutôt confirmé leur envie de rupture par la célébration publique de l’anniversaire de de Reza Shah, le fondateur de l’Iran Moderne et Laïque. La base a paniqué et s’est mis à vendre ses avoirs pour acheter de l’or et des dollars afin de quitter le régime condamné sans ses Pasdaran. Ce qui affaiblissaient aussi le régime.

Rafsandjani a alors lâché les Britanniques pour marchander avec Washington, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu. Les pics britanniques ont cessé et il a retrouvé le soutien des médias britanniques pour un autre projet visiblement soufflé par Londres : une déviation en direction du peuple (via un changement de ligne opéré par un prochain président issu de son clan), un plan de ralliement opportuniste au peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le clergé lié à Londres depuis plus de 150 ans n’a pas condamné les échos de déviation. Mais les insolvables qui régime n’ont aimée de choix extrémiste. Le rejet de cette déviation par le peuple et les Pasdaran rebelles et dans le même l’intensification de la contestation populaire ont rendu le projet irréalisable. Mais Rafsandjani qui n’a rien obtenu de Washington, s’est entêté et a même décidé d’accélérer et assurer l’exécution du projet en y participant directement....

Les grands ayatollahs du clergé ont, dans leur intérêt, rompu avec Londres en invalidant la candidature de son pion Rafsandjani pour continuer la politique du bras de fer via le négociateur intégriste Jalili. En agissant ainsi, les grands du clergé ont aussi rompu avec 150 ans de servilité vis-à-vis de Londres et permis l’émergence d’un nouvel ordre politique chaotique en compagnie des Larijani et les Chefs Pasdaran), mais aussi les acteurs clefs du terrorisme (comme Velayati, Rohani, Pour-mohammadi...), des éléments sécuritaires insolvables ainsi que les intellectuels propagandistes (journalistes, écrivains, cinéastes, acteurs, faux opposants).

Mais au même moment, le régime a à nouveau été confronté à des émeutes de faim dans l’ouest du pays en raison d’une pénurie de pain due à son manque de devises pour importer du blé... Le Bazar a aussi commencé sa grève quasi absolue... La Bourse a chuté assez régulièrement. Les dirigeants de la nouvelle caste ne pouvait pas continuer une politique de bras de fer musclé. On a revu le Mouvement Vert, le seul joker du régime face à toute éventuelle révolte. Jalili ne convenait plus, Rohani le faux modéré est devenu le candidat du régime pour un bras de fer plus mou et en cas d’échec un possible ouverture via une révolution de couleur vers Washington.

Mais ce choix n’a pas plu aux derniers compagnons du régime car on revenait à une politique de pseudo-modération qui n’avait rien résolu. En plus, on flirtait aussi avec la révolution de couleur qui pouvait entraîner la chute du régime. Les nantis du régime et les Chefs Pasdaran (adeptes d’une politique musclée) ont aussi boycotté les élections.

Washington a alors renouvelé son offre de dialogue, mais n’a rien obtenu de Rohani : il a alors appliqué des sanctions très forte le pétrole et son transport maritime. Le régime a manqué de devises ce qui a intensifié les pénuries alimentaires. Par ailleurs, le régime ne put importer du carburant pour produire de d’électricité. Il a tenté de surnager en diminuant les importations. La situation très défavorable a entraîné l’effondrement ou la désertion des dernières forces fidèles au régime. L’isolement grandissant a encouragé les actions contestataires de plus en plus fortes contre régime. On a assisté à plusieurs action hostile, des manifs ouvrières et aussi le refus massif du port du voile avec en prime des agressions collectives contre les miliciens moralisateurs chargés du respect des règles islamiques.

Le régime a vite réalisé qu’il n’avait pas de temps pour son projet de bras de fer mou ! Il ne lui restait que deux options : accepter n’importe quel compromis avec Washington (sans des garanties pour tout le monde) ou la fuite vers un pays tiers hostile à Washington. La priorité absolue pour tous les dirigeants devint l’obtention de postes clefs au sein du Gouvernement à venir de Rohani pour être au plus près des marchandages avec Washington ou des accès de fuite. Une lutte s’est engagée entre les clans secondaires de la nouvelle caste en particulier Ali Larijani et les Chefs Pasdaran alors que le régime était confronté à une avalanche de boycotts internes. Rapidement, les partis ont admis la suprématie d’Ali Larijani car il pouvait bloquer tous les ministres via « son Parlement ».


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
La semaine dernière, le régime épuisé par ses problèmes, a accéléré la formation d’un gouvernement par l’annonce de la liste des ministres pour démarrer au plus vite ses marchandages avec Washington. De fortes pluies suivies d’importantes inondations ont alors amplifié le mécontentement populaire. Le régime n’a pas accordé de l’aide par manque moyen. La panique interne a refait surface ! Rohani a ressorti de nouveau son joker, le Mouvement Vert qui ne fait pas consensus. La lutte pour l’accès au gouvernement a repris par la remise en cause de la première proposition de Rohani... En fin de la semaine, le boycott absolu de la prière du fin de Ramadan a accentué les paniques.


© WWW.IRAN-RESIST.ORG
Cette semaine, les clans dominants devaient résoudre les dissensions internes par une révision du gouvernement et par de gestes rassurant leurs compagnons. L’absence de manifestations officielles semblait une bonne chose, mais il y a des imprévus terribles qui ont rappelé les faiblesses du régime et entraîné une nouvelle lutte intense pour entrer au Gouvernement de Marchandages et de Fuite. Voici le récit en images d’une semaine de terreur et de divisions extrêmes pour le régime contesté des mollahs.


23.08.2013

Iran / Etats-Unis : Otages contre otages

Nous ne cessons de vous rappeler que pour étendre son hégémonie, Washington a besoin des mollahs qui ont l’autorité nécessaire pour agiter les musulmans dans le sens des intérêts américains au Moyen-Orient et surtout en Asie Centrale [1]. Mais ces derniers ne peuvent pas accepter une alliance car cette évolution vers une république islamique au service des intérêts américains passerait nécessairement par un transfert de tous leurs pouvoirs entre les mains des pions islamistes de Washington. C’est pourquoi Washington fait pression sur les mollahs : il veut les forcer à accepter le dialogue qui mène à leur capitulation. Ces pressions se composent de sanctions sélectives, de projets d’investissements annulés à la dernière minute, mais aussi de frappes contre les Pasdaran basés à proximité des frontières irakiennes ou pakistanaises via des groupes armés baloutche ou kurde. Hier, le composant baloutche de ce dispositif a attaqué un convoi des Pasdaran pour prendre 6 otages qu’il menace d’exécuter.


18.09.2010

Iran-Jundallah : La gestion médiatique des attentats par les mollahs

Jeudi soir, le groupe armé Jundallah financé par les Etats-Unis a frappé les Pasdaran par un double attentat suicide contre une mosquée de la ville de Zahédan où ils se réunissaient pour prier. Quelques minutes après, dans un communiqué, le Jundallah a expliqué son geste tout en annonçant plus de 100 victimes, tous des miliciens. Téhéran a démenti. À l’heure de ce démenti, on ne pouvait pas se faire une idée de l’attentat car Téhéran ne diffusait pas ses images. Elles ont été finalement publiées vendredi à une heure assez tardive sur plusieurs sites. Elles sont les mêmes sur tous les sites d’info du régime, seules les signatures en bas à gauche changent. Elles correspondent à une version particulière. Selon Téhéran, aucun Pasdaran n’est mort jeudi soir à Zahédan, toutes les victimes seraient toutes des croyants locaux.


17.07.2010

Iran : Le retour de la punition américaine par le Jundallah

Le groupe islamo-sépératiste, le Jundallah, financé par Washington, a encore frappé les Pasdaran en visant une mosquée de la ville de Zahedan où ils se réunissaient pour prier. Selon le Jundallah, 2 bombes humaines se sont fait exploser à quelques minutes d’intervalles devant la porte d’entrée de l’établissement en faisant plus de 100 morts. Téhéran a parlé de 20 morts et 55 blessés pour minimiser la frappe. Il est cependant impossible de vérifier car le régime n’a diffusé aucune image d’ensemble du site frappé. En revanche, il a accusé Washington.


16.07.2010

IRAN : THE JUNDALLAH, THE CIA’S FAREWELL PRESENT

Tehran has just announced that it intercepted on board a flying plane above its territorial waters Abdol-Malek Riggi, the leader of the armed Baluchi separatist group which is financed by Americans. In a press release they broadcasted on the net, Riggi’s supporters state their leader was handed over by the CIA due to some Iranian-American political wheeler-dealing. We share such opinion because it’s not the first time Washington hands over a combatant of this group so to contribute in the resumption of dialogue with the mullahs whom it needs to establish its authority in the region.


24.02.2010

Iran : Le Jundallah, le cadeau d’adieu de la CIA

Téhéran vient d’annoncer avoir intercepté à bord d’un avion en vol au-dessus de ses eaux territoriales Abdol-Malek Riggi, le chef du groupe armé séparatiste Baloutche financé par les Américains. Dans un communiqué publié sur le net, les partisans de Riggi affirment que leur chef a été donné par la CIA sur un fond de marchandage politique irano-américain. Nous partageons ce point de vue car ce n’est pas la première fois que Washington livre un combattant de ce groupe pour contribuer à la reprise du dialogue avec les mollahs dont il a besoin pour asseoir son autorité dans la région.


24.02.2010

Middle East : Where the U.S. treads, democracy does not spread

The Nobel Institute discerned its Peace Prize this year to the American President Barack Obama. This decision greatly surprised for Obama has not achieved any considerable results in world peace since in office. The Nobel’s move was then attributed to the hope that Obama’s election has risen in the world and as an encouragement in his future actions for world peace.


28.11.2009

Iran : Mauvais deal au Baloutchistan !

Il y a un mois, le Jundallah, groupe armé financé par Washington, décimait l’Etat major des Pasdaran, milice chargée (selon sa charte) de la sécurité du régime. En guise d’apaisement et afin d’encourager Téhéran à reprendre le dialogue, Washington a poussé le Pakistan à annoncer la capture de trois suspects iraniens dans ce pays.


07.11.2009

Iran : Washington strikes the Pasdaran via the Jundallah

More than 30 commanders of the Pasdaran, including the vice-commander of the ground forces of the militia and 9 tribal chiefs were killed in a terrorist bomb attack in the Sistan-Baluchistan region of Iran. The armed terrorist group Jundullah has claimed the attack. This group regularly carries out attacks in the region from the Pakistani border. Tehran has accused the United States of carrying out the attack.


19.10.2009

Iran : Mise à jours du décompte des pendaisons

Depuis un mois, en raison de la densité de l’actualité nous avons oublié de publier les nouvelles relatives aux pendaisons. Du 12 au 29 juillet, 19 personnes ont été pendues en Iran.


02.08.2009

Iran : 13 pendus en cachette

Après une période de troubles attribués à des puissances étrangères, pour marquer son autorité, ce mardi à l’aube, le régime des mollahs a pendu pour l’exemple 13 membres du Jundallah, le groupe armé baloutche financé par les Etats-Unis.


15.07.2009

Iran : 2 pendaisons délibérément médiatisées par le régime

Le régime des mollahs a annoncé qu’il avait pendu hier deux membres du groupe armé Jundallah (soldats de Dieu) pour leur participation à l’attentat contre une mosquée qui servait de lieu de réunion pour sa milice dans la ville majoritairement sunnite de Zahedan.


07.06.2009

Iran : Zizanies à Zahedan

Actuellement, Téhéran communique sur le thème d’une menace séparatiste extérieure cherchant à désintégrer le pays, ce qui est la hantise de tous les Iraniens. Il a ainsi mis en scène des attentats et des troubles et à présent annonce régulièrement des arrestations pour ériger Ahmadinejad en héros et expliquer ainsi sa réélection programmée.


04.06.2009

Iran : Attentats, bombes et manipulations électorales

Un attentat à Zahedan qui a fait 25 morts, des troubles faisant 5 morts, une bombe à Ahwaz, une à Téhéran et 11 à Tabriz : le point commun de tous ces faits est que le régime aurait su faire face pour écarter le danger, dans certains cas des coupables ont même été arrêtés ! En d’autres termes, selon le régime, Ahmadinejad serait l’homme de la situation, le bon timonier dont nous aurions besoin en cas de danger.


02.06.2009

Iran-Attentat : Le Jundallah dénonce la pendaison de 3 innocents

Jeudi soir, Téhéran annonçait une explosion dans l’une de ses grandes mosquées de la ville de Zahedan, chef-lieu de la région Sistan-Baloutchistan. Le soir même, il avait annoncé l’arrestation des trois coupables. Hier, il a annoncé la pendaison publique de trois autres, des complices, devant l’entrée de la mosquée plastiquée


31.05.2009

Iran : La semaine en images n°67

Trois événements ont marqué cette semaine : le sommet Iran-Afghanistan-Pakistan qui a débouché sur un accord historique dimanche dernier, la conférence de presse d’Ahmadinejad qui a annulé cet accord le lendemain, et l’attentat jeudi contre une mosquée dans le sud du pays qui s’est soldé pour l’instant par 25 morts vendredi et trois pendaisons le samedi.


31.05.2009

Attentat en Iran : La guerre des revendications !

Difficile à dire qui a perpétué l’attentat contre une mosquée de la ville de Zahedan. Après que Téhéran ait accusé des terroristes mercenaires à la solde des Etats-Unis ou d’Israël, le groupe Jundallah financé par Washington s’est manifesté pour revendiquer l’attentat, mais Téhéran n’exploite pas cette revendication car elle perturbe l’exploitation politique que Téhéran veut faire d’un attentat financé par Washington.


30.05.2009

Iran : Un attentat parfait pour les mollahs

Un attentat à explosif a visé hier vers 19h45 une mosquée chiite dans la province sunnite de Sistan et Baloutchistan, région qui est la scène de violents affrontements entre les miliciens du régime et des séparatistes financés par Washington.


29.05.2009

Iran : La semaine en images n° 66

Cette semaine, le régime a donné le coup de départ officiel de la campagne présidentielle. Celle-ci qui avait pourtant commencé il y a deux mois commence à s’essouffler. (cliquez sur les images pour les agrandir)


24.05.2009

Iran : Plus de 136 pendaisons depuis le début de l’année 2009

Mercredi dernier, 16 personnes ont été pendues en une seule journée. Les pendaisons continuent : il y a eu jusqu’à aujourd’hui 10 autres pendaisons.


13.05.2009

Iran : 2 religieux sunnites pendus au Baloutchistan

Le site islamique sunni-online, réservé aux infos de la communauté sunnite iranienne (mais destiné aux arabophones), vient d’apporter un élément très polémique à propos de la double pendaison du 3 mars 2009 de deux sympathisants du groupe armé sunnite Jundallah, groupe financé et manipulé par Washington pour secouer le régime des mollahs.


06.04.2009

Iran : La réponse secrète d’Obama au Guide de la Révolution

Obama a encore tendu la main aux mollahs et ces derniers l’ont envoyé promener. Comme d’habitude, le refus de Téhéran est puni par une sanction : cette fois, l’enlèvement d’un responsable des services secrets du régime par le groupe des séparatistes Baloutche du Jundallah, groupe armé financé par Washington.


24.03.2009

Iran : +81 exécutions depuis le début de l’année 2009

Selon une dépêche AFP-IRNA, quatre hommes, qui n’ont pas été identifiés, ont été pendus hier dans la prison de Zahedan, dans la province du Sistan-Balouchestan. Selon la source, ces pendaisons porteraient à 57 le nombre de personnes exécutées en Iran depuis le début de l’année 2009.


11.03.2009

Iran : Pendaison de 2 prisonniers politiques | +74 depuis 01.01.2009

Selon l’agence iranienne ILNA, deux membres du groupe armé le Jundallah ont été pendus le mardi 3 mars à Zahedan, principale ville de la région Sistan-va-Baloutchestan. Ces pendaisons portent à au moins 74 le nombre des personnes exécutées en Iran depuis le début de l’année 2009.


04.03.2009

Iran : La bombe qui n’était pas dans la cuisine

Une explosion a détruit partiellement une mosquée chiite de la province du Sistan-Baluchestan, une région qui est le théâtre d’affrontements entre les Pasdaran et le Jundallah, un groupe armé sunnite financé par Washington. Téhéran affirme qu’il ne s’agissait pas d’un attentat mais d’un accident.


20.02.2009

Iran : Les mollahs cherchent à piéger Obama dans le dialogue

Depuis, hier date du 30e anniversaire de la révolution islamique, Téhéran se montre très actif et multiplie les déclarations en direction des Etats-Unis, déclarations en apparence contradictoires qui ne le sont en fait point.


13.02.2009

Iran : Les Américains agitent encore le Baloutchistan

Les Etats-Unis vont adopter vis-à-vis de l’Iran une « diplomatie vigoureuse » qui incluera une « diplomatie directe », a indiqué lundi la nouvelle ambassadrice américaine à l’ONU, Susan Rice. | Décodages |


27.01.2009

Iran : 3 pendaisons (un mineur et 2 baloutches) | +14 pendaisons depuis 01.01.2009

Selon le quotidien Keyhan, 3 iraniens ont été pendus au cours de ces derniers jours.


15.01.2009

Iran : Deux pendaisons et une lapidation depuis le 26 décembre | +284 pendaisons depuis 01.01.2008

Dans les 4 derniers jours, 3 hommes ont été exécutés en Iran, deux (dont un présumé prisonnier politique) par pendaison et un troisième par lapidation !


31.12.2008

Iran-Gaza : Un mouvement sunnite accuse les mollahs de trahir l’Islam

Le régime avait annoncé la capture de tous les chefs du groupe séparatiste baloutche de Jundallah qui est financé par Washington. Alors que le mouvement est réellement touché et son chef en fuite, il a réussi à porter un coup terrible au régime par un audacieux attentat au camion piégé dans la pure tradition du Hezbollah.


30.12.2008

Iran : Deux autres pendaisons liées au Jundallah | +267 pendaisons depuis 01.01.2008

Le 13 décembre, deux prisonniers identifiés par leurs noms et prénoms ont été exécutés dans la ville de Tabas. C’est la marque des exécutions politisées. L’identité de l’un des 2 condamnés évoque un lien avec le mouvement armé Jundallah.


17.12.2008

Iran : Répression annoncée au Baloutchistan et au Kurdistan

La semaine dernière, Téhéran reconnaissait avec plusieurs semaines de retard, l’exécution de ses soldats pris en otages par le Jundallah. Nous avions alors signalé une volonté de médiatisation : elle se confirme et se précise.


09.12.2008

Iran : Le régime n’a plus peur du Jundallah

Le commandant adjoint de la police, le milicien Bassidji Ahmad Reza Radan, a annoncé hier l’exécution par le Jundallah des seize policiers enlevés en juin dernier. Le problème est que le régime n’avait jamais reconnu cet enlèvement.


05.12.2008

Iran : 3 pendaisons qui pèseront sur l’avenir du Jundallah | +247 pendaisons depuis 01.01.2008

Sous le régime des mollahs, les médias ne diffusent l’identité complète des personnes pendues que dans le cas où l’affaire représente un aspect politique. Le 24 novembre 2008, le régime a annoncé une triple pendaison dans la région de Sistan-Baloutchistan en déclinant les identités complètes des condamnés.


04.12.2008

Iran : Tentative manquée d’internationalisation du conflit

Selon le quotidien Jomhouri Eslami (une des voix non officielles du régime), le lundi 9 novembre, Sheikh Ali Dehvari, responsable d’une école coranique sunnite de la province de Sistan-Baloutchistan, a été tué devant sa mosquée par deux hommes à moto. Cette version quasi officielle attribue la paternité de cet acte terroriste à ceux qui cherchent à dresser les sunnites contre les chiites.


14.11.2008

Iran : Reprise forcée du dialogue avec Washington | +225 pendaisons depuis 01.01.2008

Sous le régime des mollahs, les médias ne diffusent l’identité complète des personnes pendues que dans le cas où l’affaire représente un aspect politique. Cette semaine, les médias ont évoqué une pendaison anonyme à Ispahan (Omid Kh) et trois autres pendaisons dont les victimes ont été nommées [2]. Shahram Eyvani, Ramezan Rafei et Sassan Dogoshkani et plusieurs autres iraniens sont morts en toile de fond des manœuvres irano-américaines pour aboutir à une entente impossible.


17.10.2008

Iran : Les mollahs testent Washington | +184 pendaisons depuis 01.01.2008

Le régime des mollahs a pendu trois prisonniers baloutches dans la prison de Zahedan, dans le sud-est de l’Iran. Les noms complets des condamnés ont été révélés : il s’agit d’une affaire politique.


03.09.2008

Iran : Les mollahs répondent au Jundallah

Hier, le Jundallah abattait deux otages membres des Pasdaran et promettait de tuer les 9 otages qu’il lui reste. En réponse aux deux exécutions du dimanche, le régime des mollahs a pendu 4 prisonniers baloutches sous le faux prétexte de trafic de drogue.


12.08.2008

Iran : Le Jundallah promet de tuer tous ses otages sans tarder

Le Jundallah, le mouvement séparatiste baloutche qui est financé par Washington, a encore tué deux de ses otages des Pasdaran (Hassan Safari & Ahmad Keyvan Lou). En tout, 10 des 16 otages ont ainsi péri.


11.08.2008

Iran : Les mollahs proposent un deal aux américains !

Yaghoob Mehr-nahad, un journaliste iranien condamné à mort pour terrorisme, a été exécuté le mardi 5 août dans la ville de Zahedan, dans la région de Sistan-Baloutchistan.


06.08.2008

Iran : Le Jundallah tue encore, mais laisse un sursis aux mollahs

Le groupe armé sunnite iranien Jundallah (les soldats de Dieu) a affirmé avoir exécuté deux autres miliciens des Pasdaran parmi les 16 qu’il a pris en otage en juin ou les 4 autres pris en otage début juillet.


28.07.2008

Iran : Les aveux filmés des condamnés avant leur pendaison

29 hommes ont été pendus à 5 heures du matin dans l’enceinte de la prison d’Evine de Téhéran [3]. Le régime a diffusé sur sa principale chaîne d’information des images de brèves interviews de 11 d’entre eux quelques minutes avant leur exécution.


28.07.2008

Iran : Washington essaye une autre option militaire

Dans un récent article, nous vous avons exposé le rapport entre les fluctuations des relations irano-américaines et l’intensité de la guerre larvée qui oppose Washington à Téhéran, via le groupe armé baloutche du Jundallah qui est financé par les américains. Les faits confirment notre analyse.


24.07.2008

Iran : Les nouvelles offrandes américaines aux mollahs

Samedi dernier à Genève, le représentant iranien a déçu le représentant américain en rejetant une fois encore l’offre des Six paraphée par Washington ou même toute idée d’un compromis. Ce refus n’a pas suscité de réaction virulente de la part de Washington qui doit nécessairement conclure une entente avec Téhéran dans moins de 3 mois. Cette attitude complaisante de Washington a aussi une incidence sur son soutien aux groupes armés qu’il utilise pour déstabiliser les frontières iraniennes.


23.07.2008

Iran : Les mollahs négocieraient avec le Jundallah

Alors que le New-Yorker a évoqué un soutien actif de Washington à des groupes armés pour déstabiliser le régime des mollahs, ce dernier n’a pratiquement pas réagi à l’article. Ce mutisme est entre autre lié à la prise d’otages des 16 gardes-frontière iraniens par le groupe armé Jundallah.


04.07.2008

Iran : La semaine en images (édition n°18)

La semaine dernière, le régime des mollahs a vécu à l’heure des mises en scènes. Harcelé de tous les côtés, Téhéran entend donner une autre image du régime : celle d’un Etat respectable et démocratique avec lequel il faut négocier et non entrer en conflit.


22.06.2008

Iran : Le Jundallah pose un vrai problème aux mollahs

La semaine dernière, le Pakistan a remis aux mollahs 4 membres du groupe armé Jundallah dont Abdol Hamid, le frère cadet de Abdol-Malek Riggi, le chef du groupe. La région de Baloutchistan vit à l’heure des représailles et mesures punitives dont le dernier épisode est l’exécution par balles de deux gardes-frontière iraniens pris en otage par le Jundallah.


21.06.2008

Iran : Le Baloutchistan est en état d’effervescence

Le Baloutchistan est en état d’effervescence depuis le vendredi 13 juin, date de la restitution à l’Iran par le Pakistan du frère du chef du mouvement séparatiste local, le Jundollah qui a le soutien des américains. Tous les jours il y a des représailles de ce groupe armé contre les représentants locaux du régime et des répliques punitives du régime.


18.06.2008

Iran : Pour un deal, Washington sacrifie parfois ses pions

Pour déstabiliser le régime des mollahs afin de le pousser à accepter un deal, Washington a entrepris depuis un certain temps d’aider des groupes armés séparatistes au Kurdistan ainsi qu’au Baloutchistan (le Pejak marxisto-islamique et le Jundollah islamiste). Cependant, s’il y a un deal, ces groupes et leurs membres seront sacrifiés à l’autel de la real Politik.


16.06.2008



0 | 50 [Retour à l'index des mots-clés]