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Iran : La semaine en images n°326 En 1979, les Américains ont entrepris de renverser le Shah car ses politiques régionales et ses projets pour l’Iran étaient contraires à leurs intérêts pétroliers. Ils entendaient mettre au pouvoir des activistes islamistes non cléricaux qu’ils finançaient depuis la création de l’OPEP par le Shah. Ces islamistes liés à Washington étaient hostiles à l’OPEP et partisans d’un régime révolutionnaire et interventionniste. Ils devaient lui permettre de dénationaliser l’industrie pétrolière iranienne, d’agiter et de déstabiliser l’Asie Centrale soviétique et chinoise, mais aussi de renverser le pétro-monarchies créées par les Britanniques, et ainsi de prendre possession de plus de 80% des réserves d’hydrocarbures du monde. Les Britanniques présents en Iran au travers le clergé chiite, les Qadjars, les Francs-maçons, les féodaux dont les Bakhtiaris, les Bazaris et la direction du parti communiste Toudeh ont participé à ce projet en faisant la promotion de leur ultra-islamiste en chef Khomeiny. Il s’est imposé au Conseil de la révolution. Puis Londres a éliminé les pions américains par des attentats organisés par Rafsandjani, le demi-frère de Khomeiny. Puis, grâce à la prise en otage des diplomates américains, Londres a enfin donné une identité anti-américaine à cette révolution voulue par Washington. Il a bloqué également le retour des pions islamistes de Washington par l’adoption de la doctrine de tutelle d’un grand ayatollah (du clergé) sur la république islamique de Washington. Washington a alors commencé une véritable Guerre d’Usure Economiqu contre les mollahs, pour les mettre face à un risque de pénuries et de soulèvement afin de les amener à transférer les pouvoirs vers ses pions. En réponse à cette guerre d’usure, Rafsandjani, le patron effectif du régime pour le compte des Britanniques depuis 1980, a commencé une politique de crises pétrolières et régionales pour user Washington, mais cette politique a seulement entraîné la rupture des jeunes y compris parmi les Pasdaran. Amplification des problèmes & Fausse(s) modération(s) (année 90)| Rafsandjani inquiété pour son insuccès a pérennisé son pouvoir par la création du Conseil (plénipotentiaire) de Discernement de l’Intérêt du Régime, mais la persistance des pressions américaines, l’a amené à ouvrir les portes du CDIR à ses rivaux. Sanctionné directement, Rafsandjani s’est écarté de la présidence de la république qui est un poste sans réels pouvoirs -. mais du fait que ce permet un contact avec les chefs dEtat étrangers, il l’a confié à son ex-responsable des assassinats politiques, Khatami et mis en place une STRATEGIE DE FAUSSE MODERATION vis-à-vis de Washington. Rafsandjani (maître du jeu via le CDIR) a aussi établi des Alliances diplomatiques avec les Européens via la vente du pétrole à 15% de son prix. Enfin, il a aussi baissé le taux du dollar pour empêcher la fuite de nantis du régime paniqués par la persistance des sanctions. Selon la volonté de Rafsandjani, le régime a cependant continué ses activités terroristes, sous la direction d’un certain Rohani, pour préserver sa capacité de nuisance régionale. Le régime s’est aussi tourné vers la Russie alors ruinée pour acheter des armes pour tenir tête à Washington. La Russie a gagné beaucoup d’argent avec les mollahs, mais, consciente du fait qu’ils l’utilisaient pour forcer un arrangement avec Washington, elle ne leur a jamais vendu des armes très performantes comme les S-300 susceptibles de leur donner une vraie autonomie stratégique. Cette fausse modération très biscornue de Khatami n’a pas permis à Rafsandjani d’engager Washington dans la voie de l’apaisement et ainsi obtenir la fin aux sanctions américaines. De plus, le dollar bon marché et la vente au rabais du pétrole ont anéanti toute production en Iran et ruiné le pays entraînant de nouvelles ruptures parmi les derniers Pasdaran recrutés. En 2005, Rafsandjani, pressé par ses rivaux, est revenu, via un autre ex-collaborateur, Ahmadinejad, à la STRATRGIE DE L’ESCALADE (dans l’espoir de faire reculer Washington ou gagner le soutien de la Russie et de la Chine, pour entrer dans l’Organisation de Coopération de Shanghaï afin d’avoir plus d’aisance dans ses marchandages avec Washington. La Chine et la Russie, conscientes d’être utilisées par le régime, ont refusé l’adhésion à l’OCS et ont même soutenu le transfert du dossier au Conseil de Sécurité de l’ONU pour avoir leur mot à dire sur les sanctions et autres pressions afin de contrôler aussi bien Washington que les mollahs. Washington a profité de l’implication du Conseil de Sécurité pour entraîner toutes les grandes puissances dans ses sanctions bancaires. Le régime ruiné par les mauvaises politiques clientélistes de Rafsandjani s’est vite retrouvé en difficulté pour ses approvisionnements : il a décidé de geler les salaires et remonter les prix pour baisser la consommation afin de préserver ses stocks et échapper aux pénuries et aux émeutes fatales. Mais la première tentative de hausse de prix a entraîné des émeutes puis la rupture les jeunes engagés dans la milices anti-émeutes par pauvreté. Gestions de la Crise / Crises des Gestionnaires| En 2008, le régime était ainsi très fragilisé car sans défense. Ses dirigeants ont compris qu’ils ne pouvaient pas survivre, ils devaient fuir. Leur priorité a changé : Obtenir des GARANTIES DE SÉCURITÉ ou l’IMMUNITÉ de la part de Washington pour fuir sans craindre des poursuites pour leurs crimes passé. Clashs internes et Plans d’urgence | Rafsandjani a écarté Ali Larijani de la direction des négociations nucléaires pour privilégier ses propres chances d’obtenir les meilleures s de sécurité possibles. Ali Larijani a divulgué, par un tiers, la corruption de membres du CDIR et du clergé pour les renverser et avoir les mains libres pour marchander les meilleures s pour lui-même. Rafsandjani a neutralisé la menace en éliminant les proches de Larijani. Puis en 2009, pour s’éviter d’autres fronde internes, avec l’aide des Britanniques (BBC), il a tenté (encore) de sauver le régime par une (FAUSSE) REVOLUTION DE COULEUR VERTE (couleur de l’islam) MOUVEMENT VERT pour revitaliser le régime et lui donner une nouvelle légitimité et de fait, amener Washington à abandonner ses sanctions. Mais l’opération lui a échappé et a seulement mis en valeur la rupture du peuple et des Pasdaran de base (aussi bien les vétérans que les plus jeunes recrues). En 2010, Rafsandjani a continué en tentant une nouvelle (fausse) révolution Verte avec les pions de Washington pour la création d’un régime hybride qui n’eut aucun succès. Le peuple et les Pasdaran de base ont au même moment manifesté à l’occasion de l’anniversaire de Reza Shah, le fondateur de l’Iran moderne (et laïque), confirmant leur penchant pour une contre-révolution laïque. Les nantis du régime ont alors paniqué et ont commencé à brader leurs avoirs et acheter de l’or et des dollars pour quitter le pays avant que le régime ne tombe ou ne change de mains suite à un deal secret entre les dirigeants et Washington.. Le régime s’est retrouvé avec un risque de banqueroute financière avec cette ENVIE (sans cesse grandissante et confirmée) DE FUITE DES NANTIS RIPOUX AVEC LEURS CAPITAUX. Changement de Monture pendant la course | En 2012, Rafsandjani a lâché les Britanniques pour marchander avec Washington à propos de son rôle avéré dans l’attentat d’Amia, s’attirant leur foudre. Mais il n’a rien obtenu des Américains, il est revenu vers les Britanniques, ils lui ont concocté le projet de Déviation du Régime en direction du peuple afin d’obtenir son pardon et au passage, dans l’intérêt de Londres, saboter le régime islamique avant un deal avec Washington. Le peuple et les jeunes Pasdaran ont refusé ce projet opportuniste. Le projet de Déviation ne pouvait pas être continué. Le « choix » de Rohani | Les chefs du clergé ont invalidé la candidature de Rafsandjani aux présidentielles rompant de facto leur lien historique (vieux de 170 ans) avec les Britanniques. Ils ont mis en avant son adjoint Rohani pour mener une double politique combinant un bras de fer avec Washington et un soutien édtendu à l’opposition interne pour pouvoir à tout moment piloter un transfert de pouvoirs vers Washington en cas de deal ou bien pour amortir la chute du régime en cas d’un soulèvement populaire. Les Chefs Pasdaran et les nantis issus du régime, tous très mal vus par le peuple, n’ont pas aimé ce retour aux solutions ratées du passé qui ne pouvaient les sauver ! Ils ont boycotté les élections ! L’annonce de la « victoire de Rohani » a provoqué leur panique. D’un autre côté, les Pasdaran rebelles ont aussi commencé des actions de sabotages (sans victime) contre le régime. La contestation interne ainsi renforcée a mis Rohani en demeure de trouver un deal plus englobant (don forcément avec moins d’immunité pour les grands). Rohani a alors pris en main les négociations excluant de nombreux ayants droits des négociations. Ce qui a exacerbé les hostilités à son égard. De fait à chaque fois que sous la pression de la rue ou des sanctions, il fait un pas vers Washington, ses adversaires se déchaînent contre cette initiative. Les chefs Pasdaran annoncent des tirs de missiles, les ultra-insolvables critiquent son manque d’intégrisme et les Nantis révèlent parfois des chiffres tabous pour entraîner sa chute. Ils sont ainsi devenus la plus grande menace pour la survie du régime... En octobre dernier, suite au Boycott interne d’un événement fondateur du régime (la prise ne otages des diplomates américains), Washington avait eu peur que le système islamique cher à ses projets ne s’effondre par la faute de cette guerre entrer ses dirigeants. Il a proposé le GEL des SANCTIONS Nous avions alors parlé d’un retour du Multi-Latéralisme disparu depuis la chute de l’ex-URSS. Rohani avait alors tenté en vain de désintégrer ce nouveau front hostile des grandes puissances jadis amis en leur proposant des contrats pétroliers plus avantageux, mais n’avait pas réussi car elles sont toute en lutte pour un plus vaste enjeu : la domination des ressources énergétiques de la planète. L’échec prévisible de cette politique (mise au point jadis par les Britanniques pour Rafsandjani) a déprimé les nantis du régime. Ils ont pris leur distance avec le régime qui semblait condamné en boycottant à 100% le 35e anniversaire de la révolution islamique ! Pour encourager les mollahs à déposer les armes, Washington avait alors tenté d’agiter région pétrolière et frontalière de Khouzestan. En raison de l’hostilité du peuple à la balkanisation du pays, l’initiative d’agitation américaine n’a pu mobiliser en tout que 150 jeunes dans quelques villes, malgré cela, le régime a été vite dépassé par manque de troupes. Il est entré dans un nouveau cycle de panique boursière et de crise politique ! Washington a alors arrêté son agitation et a multiplié les offres indirectes de capitulation et parfois de Coopération via ses divers alliés internationaux... La Russie, en conflit avec Washington, a proposé une alliance durable aux mollahs, mais l’offre n’a eu aucun succès car les dirigeants du régime perdraient alors définitivement les dollars déposés dans les banques occidentales. Son refus a rappelé que le régime n’avait pas d’alternative diplomatique. La Russie s’est aussi fâchée définitivement et s’est posée en adversaires de tout dialogue en aparté entre Téhéran et Washington. Washington a alors proposé la reprise du dialogue officiel via les 5+1 pour bloquer l’hostilité russe. L’Europe menée la Britannique Ashton a stoppé net les manigances américaines en ouvrant un nouveau dossier de contentieux avec le régime sur ses violations permanentes des droits de l’homme et son implication dans le terrorisme. La Chine et la Russie n’ont pas condamné la résolution ! Le régime s’est retrouvé avec un front hostile Anglo-Sino-Russe doté de ses propres critères pour le sanctionner. La panique a gagné en amplitude avec un nouveau cycle de crise politique et financière ! Washington, parrain de la révolution islamique, a alors accordé un sursis au régime avec un bon rapport de l’AIEA faisant état d’une bonne coopération et a montré son ouverture pour un transfert des pouvoirs vers ses pions par le dégel de 450 millions de dollars dans le cadre de l’Accord de Genève. Mais il n’avait pu parvenir à calmer la panique car le régime a été contesté par l’absence de ses officiers à ses côtés pour la journée de l’armée, mais aussi l’anniversaire de la création des Pasdaran ou encore pour l’anniversaire de Khomeiny et celui de la fille martyr de Mahomet, Fatemeh, grande figure du chiisme. Le régime a été confronté à une forte ruée vers l’or et le dollar l’exposant à la banqueroute. Il n’a pas alors osé intensifier le plan impopulaire de libération des prix pour brider la consommation et préserver les réserves vitaux du pays. Rohani a plutôt misé sur la promotion des faux opposants internes par une invisible et invérifiable histoire d’agression des faux-opposants en prison. Mais les habituels faux opposants n’avaient alors pas montré d’enthousiasme à défendre le régime qui sans ses officiers n’a aucune chance de survivre. On avait la preuve d’impopularité absolue du régime. Dans la foulée, les ouvriers iraniens ont massivement manifesté contre le régime grâce à une grande solidarité interne et grâce à la passivité complice des forces de l’ordre. Le régime était prenable. Les nantis liés au régime se sont affolés. Les politiciens exclus du pouvoir ont aussi tout mis en œuvre pour déstabiliser Rohani et prendre sa place pour avoir accès aux marchandes avec Washington afin de s’assurer une fuite sécurisée, mais faute de troupes et d’une possibilité de coalition avec d’autres clans, leurs efforts a surtout mis en évidence leur impuissance et l’absence d’une alternative interne et a de facto amplifié la terreur des subalternes encore fidèles et des nantis paniqués. © WWW.IRAN-RESIST.ORG
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Voici le récit en images d’une semaine de boycotts, de paniques et de crash boursiers au sein du régime agonisant des mollahs. L’ébauche de cette analyse n’a pu être proposée en émission télévisée et diffusée en Iran le lundi dernier (19.05.2014) via la principale chaîne satellitaire de l’opposition, Iran-e-Ariaee en raison des difficultés financières rencontrées par cette chaîne. Nous espérons que les spectateurs se mobilisent pour aider ce média afin que nous puissions informer nos compatriotes en ces moments critiques. 23.05.2014 Iran : Le Yellowcake sent mauvais ! Ce dimanche 5 décembre, à la veille de sa rencontre de deux jours avec le groupe des Six, le régime des mollahs a annoncé qu’il était parvenu à produire son premier lot de concentré d’uranium, le Yellowcake, produit intermédiaire dans le cycle de l’enrichissement alors qu’il avait déjà annoncé le même progrès en 2006. Malgré cela, les Américains ont qualifié l’information de « préoccupante ». | Décodages 06.12.2010 Iran : Décodage du rapport Boucheron-Myard L’hebdomadaire Express a publié hier une dépêche de l’agence britannique Reuters sur un rapport parlementaire français sur le programme nucléaire iranien dans le cadre des travaux de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée sur la prolifération. Il y est dit que l’Iran a le savoir faire nucléaire militaire, qu’il aura sous peu la bombe, mais que cela ne représente aucun danger pour la région. Il aurait été plus éthique de la part de l’Express de préciser que les auteurs du rapport, Boucheron et Myard, appartiennent au groupe d’amitié avec la république islamique d’Iran ! Reuters et l’Express ont donc tenté de faire passer une opération de lobbying pour une expertise neutre. | Mini décodage d’une nécessité technique 21.11.2009 Iran : A very offensive response It was due October 23, and Tehran just handed in their response to the P5+1 (U.S, France, Great Britain, Germany, Russia and China) proposal on an exchange of enriched uranium against fuel rods for a research reactor to the IAEA. According to our sources, the response is an open war declaration, so unacceptable that the UN agency is embarrassed to divulge its content. The P5+1 have gone into mute mode. In order to temporize they have instead turned their attention towards Ahmadinejad’s speech of the day by analyzing it as a prelude to an agreement. In order to achieve this analysis, they have slightly censored the speech. | Revelations and comments on a deadlock | Iran : Une réponse très offensive Elle était attendue pour le 23 octobre, Téhéran a enfin remis à l’AIEA sa réponse à l’offre des Six d’un échange d’uranium contre du combustible. D’après nos informations, c’est une vraie déclaration de guerre, une réponse si peu formidable que l’agence onusienne a eu peine à divulguer son contenu. Les Six sont passés en mode silence. Pour tempérer, ils ont orienté les regards vers un discours d’Ahmadinejad en l’analysant comme annonciateur d’un accord. Pour cela aussi, il a fallu censurer légèrement le discours en question. | Révélations et commentaires sur une impasse | Iran : Les leçons de Genève 2 Il y a deux jours, un site français du nom de Bakchich assurait avec une certaine jouissance l’annonce d’une entente tenue secrète pendant la rencontre du 1er octobre à Genève. Elle devait concerner la livraison à l’Iran d’uranium enrichi à 19,7% pour un réacteur de recherche en échange de la suspension de l’enrichissement en Iran. La rencontre eut lieu mais sans l’entente annoncée. Téhéran a rappelé son attachement à l’enrichissement. C’est l’occasion de décortiquer cette offre presque dans la poche qui n’a pas fonctionné. Iran : Les Six disent encore non à sa pochette surprise Téhéran qui a bâti sa réputation régionale sur un anti américanisme militant voire guerrier ne peut pas accepter le dialogue et l’apaisement. Pour s’éviter des sanctions, il a eu l’idée de pousser les Six à rompre en proposant le dialogue, mais sur un autre sujet que son programme nucléaire militant. Mauvaise pioche. | Décodages | Iran : In a fit of pique Rafsanjani plays the low profile game Last Saturday, on the occasion of a session of the Expediency Council -see below- Rafsanjani who denounced publicly for two months the Supreme Guide Khamenei changed his speech to call people for following him “in the name of the country’s unity !” Iran : Rafsandjani joue la carte du profil bas par dépit Samedi dernier à l’occasion d’une session du Conseil de Discernement (ci-dessous), Rafsandjani qui avait pendant deux mois fustigé publiquement le Guide suprême Khamenei a changé de discours pour appeler le peuple à le suivre « au nom de l’unité du pays ! » IRAN : No B plan for Ahmadinejad © IRAN-RESIST.ORG – August 24 2009 | If we consider the Iranian press, we may take it that Ahmadinejad’s situation is unstable. He is criticized by his adversaries who accuse him of fraud and by elected representatives from his own side who reject any fraud but reproach him some incompetence. Iran : Pas de plan B pour Ahmadinejad En se basant sur les titres de la presse iranienne, on peut conclure à une instabilité d’Ahmadinejad. Il est critiqué par des adversaires qui l’accusent de fraudes et d’élus de son propre camp qui rejettent la fraude mais lui reprochent une certaine incompétence. Iran : Ce que fera Salehi, le successeur d’Aghazadeh Hier, Téhéran annonçait la démission de son directeur du programme nucléaire, Gholam-Reza Aghazadeh, en prétextant un désaccord entre ce modéré et Ahmadinejad, laissant présager l’arrivée d’un successeur non modéré en adéquation avec ce dernier. Ce successeur est désormais connu : il s’agit d’Ali Akbar Salehi, un ex-ambassadeur d’Iran auprès de l’AIEA, un modéré nommé sous Khatami ! Iran : Les deux Projets Moussavi ! Suite à des accusations de coup d’Etat des Pasdaran contre Moussavi, qui serait le candidat préféré du peuple, après de longues tergiversations, le régime a recompté 10% des voix avant de reconfirmer les résultats et la victoire d’Ahmadinejad. Dans le même temps, l’agence IRNA qui est contrôlée par les Pasdaran a diffusé des photos de « bulletins (recomptés) non pliés » qui entérinent la thèse de la fraude : le régime a visiblement intérêt à alimenter cette thèse ! Machiavel devrait refaire un stage chez les mollahs. C’est tordu, cynique, brillant, mais désespéré. Iran : Les promesses des candidats désespèrent les Iraniens Alors que les Iraniens s’apprêtent à boycotter massivement l’élection présidentielle car des candidats pareils aux mêmes n’abordent jamais les sujets qui les intéressent, les Etats amis partenaires commerciaux des mollahs produisent tous les jours des articles pour prétendre le contraire en insistant sur la différence entre les candidats. Iran : Aucun dialogue, ni avec les Six, ni avec Obama Les présidents du Pakistan et de l’Afghanistan, c’est-à-dire, des deux plus importants alliés des Etats-Unis face aux Talibans étaient à Téhéran. A l’examen des sujets abordés, on s’aperçoit que le véritable objet de leur visite était une nouvelle offre américaine d’entente à Téhéran. Iran : Petit lifting de son discours nucléaire Lors de la conférence de l’AIEA à Pékin, l’Iran a confirmé son intention de construire ses propres centrales nucléaires et de les approvisionner en combustible de fabrication nationale. Il y a certes une volonté de souffler sur les braises, mais également un discours nouveau. IRAN : A RIGHT TO ENRICHMENT AND PROVOCATION ! © IRAN-RESIST.ORG – April 15 2009 | “Iran will continue its nuclear program and its ballistic program”, this was the answer of Ahmadinejad to the optimism wave that appeared after he announced his consent to participate in discussions free of previous conditions with the Six. Such answer is not the result of a single man’s frenzy but the expressions of a negotiation tactics. Iran : Un droit à l’enrichissement et à la provocation ! « L’Iran poursuivra son programme nucléaire et son programme balistique », telle a été la réponse d’Ahmadinejad à la vague d’optimisme née après l’annonce de son consentement à participer à des discussions sans conditions préalables avec les Six. Cette réponse n’est pas le fruit des délires d’un seul homme, mais l’expression d’une tactique de marchandages. Iran - les Six : Téhéran cherche uniquement un tremplin Mercredi dernier, les Six ont évoqué la possibilité de négociations sans condition préalable de suspension de l’enrichissement avec Téhéran. Dans un premier temps, le régime des mollahs n’avait pas répondu favorablement à cette invitation, mais à la suite d’une combinaison d’événements, il a subitement changé d’avis ! Ce n’est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière. Iran : Engager Obama sur le terrain miné des compromis En septembre 2008, les Etats-Unis avaient apporté leur soutien au projet d’une banque de combustible supervisée par l’AIEA. En visite officielle à Astana chez son homologue kazakh Noursoultan Nazarbaïev, Ahmadinejad a apporté le soutien de Téhéran à la proposition kazakhe d’héberger cette banque. Visiblement, Téhéran cherche un terrain de dialogue, mais pas nécessairement avec Washington. Iran : 9 avril, Journée nationale de la technologie nucléaire Téhéran affirme que son programme d’enrichissement existe pour fournir du combustible nucléaire à la centrale électrique de Bouchehr qui est en cours d’achèvement. Il vient d’annoncer le démarrage partiel de cette centrale pour cet été, une annonce qui présage un renforcement affiché des activités d’enrichissement pour cet été. Boosté par les Six, l’Iran officialise sa réponse à Obama Au lendemain d’une réunion des Six qui ont réaffirmé leur volonté de dialoguer avec Téhéran, Ahmadinejad a fait un discours sur la nécessité de la politesse dans le dialogue : « Apprenez le respect avant de parler ! » Ce discours insolent adressé aux « puissances autoritaires » (c’est-à-dire les Etats-Unis) découle de l’attitude des Six. Iran : Les Six jouent l’apaisement, les mollahs jubilent Les Six puissances qui agissent ensemble pour résoudre la crise nucléaire iranienne se réunissaient pour la première fois après l’investiture d’Obama. On aurait pu s’attendre à des déclarations très offensives après le lancement d’un satellite qui laisse supposer une puissance balistique accrue, mais il n’en a rien été. Iran : Décodage des soi-disant concessions nucléaires de Téhéran L’ambassadeur de l’Iran à l’AIEA, Ali-Ashgar Soltanieh, a déclaré jeudi 2 octobre que la république islamique pourrait suspendre son programme d’enrichissement nucléaire en échange d’un approvisionnement garanti en combustible nucléaire étranger. Mais Téhéran affirme que l’accord doit lui donner le droit de reprendre l’enrichissement si l’approvisionnement était interrompu ! L’échec des P5+1 à Shanghai incite l’Iran à fermer la porte L’Iran est prêt à des négociations sur les questions nucléaires à condition que ces discussions ne portent pas atteinte à ses droits, a déclaré Ahmadinejad, après l’annonce de l’échec de la réunion des P5+1 à Shanghaï. Selon l’agence britannique Reuters, ce discours serait le signe d’une ouverture, nous pensons le contraire. | Décodages | La réaction de l’Iran aux conversations secrètes irano-américaines ! Dans son numéro du lundi 14 avril, le quotidien britannique The Independent avait fait état de négociations secrètes entre Téhéran et Washington. Les Etats-Unis ont démenti vigoureusement quelques heures après, mais il n’y a pas eu de réaction de la part du régime des mollahs ! Hier nous avons analysé la réaction américaine, comme promis, voici aujourd’hui un commentaire sur l’absence de réaction officielle des mollahs. Iran : Annulation tactique du rendez-vous avec El Baradei Le lundi 4 mars, les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité plus l’Allemagne ont adopté une nouvelle résolution contre l’Iran tout en rappelant que leur paquet d’offres commerciales datant de juin 2006 était toujours d’actualité. Face à l’insuccès de ce plan –qui est une nouvelle version d’un plan européen datant des mois de mai et avril 2006-, les 5+1 ont décidé de se rencontrer le 16 avril 2008 à Shanghai pour faire le point sur le sujet. L’Iran renoue avec le nucléaire anxiogène - décodages ! Ce 8 avril, les mollahs fêtaient les grandes réussites du savoir faire nucléaire 100% local ! Ahmadinejad a donné le coup d’envoi de cette journée en visitant l’usine de l’enrichissement nucléaire de Natanz pendant trois heures.
Iran : Possible ratification du Protocole Additionnel du TNP Le 20 février 2008, deux jours avant la publication du rapport d’El Baradei sur la coopération entre l’Iran et l’AIEA, le Parlement du régime des mollahs a annoncé qu’il ratifierait le Protocole Additionnel du TNP si l’on reconnaissait officiellement le droit de l’Iran à l‘enrichissement nucléaire. Iran : L’enrichissement au service de ses intérêts nationaux Au cours d’une interview avec « YOMIURI » le plus important quotidien nippon, Abbas Aragh-tchi, ex-vice-ministre des affaires étrangères d’Ahmadinejad et nouvel ambassadeur des mollahs au Japon, a affirmé que l’Iran n’accepterait jamais la suspension de l’enrichissement d’uranium. Au même moment à Téhéran, Ahmadinejad aussi a rejeté cette demande permanente du Conseil de Sécurité. L’Iran se prépare à défendre son programme d’enrichissement Le régime des mollahs ne peut en aucun cas renoncer à son programme d’enrichissement : ce programme est au cœur de la crise et Téhéran a besoin de cette crise pour obtenir des compensations géopolitiques. Au lendemain de la première livraison de combustible russe et la première réaction iranienne de refus catégorique de suspension, le régime des mollahs se prépare à défendre et justifier ce programme anxiogène. Iran : Solana ne maîtrise même pas l’ordre du jour ! L’Iran est hostile à l’idée d’examiner avec Solana l’idée d’un moratoire sur l’enrichissement d’uranium. Selon le porte-parole du régime des mollahs, la suspension appartient au passé ! Iran : La revendication très tactique des 3000 centrifugeuses L’Iran dispose désormais de 3000 centrifugeuses ! Sur un plan très théorique, si ces machines tournent de manière très optimale, les mollahs disposeront d’ici un an de suffisamment d’uranium hautement enrichi pour une bombe atomique. Par cette déclaration, Ahmadinejad a relancé avec subtilité le chantage nucléaire du régime des mollahs. Décodages | Iran nucléaire : Téhéran refusera toujours de céder Officiellement, l’Iran ou plus exactement le régime des mollahs serait en train d’étudier une proposition de Vladimir Poutine pour sortir de la crise nucléaire dont l’épicentre est le refus des mollahs de suspendre leurs « activités nucléaires ». Téhéran s’abstient de révéler le contenu de cette proposition, mais continue d’affirmer qu’il ne cessera pas l’enrichissement nucléaire. Iran : L’OCI adopte le langage des mollahs Le Secrétaire général de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI), Ekmeleddin Ihsanoglu, a déclaré lors d’une conférence de presse au Siège de l’ONU à New York que l’OCI soutenait le programme nucléaire civil de l’Iran et que les éventuels problèmes concernant ce programme devaient être traités par le biais du dialogue établi entre l’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Iran nucléaire : Le discours pacifiste des mollahs a vécu Dans notre analyse du 11 septembre 2007, nous avions signalé un léger changement de direction dans le discours de présentation de la politique nucléaire iranienne. Ce discours n’a pas survécu aux déclarations d’El Baradai devant le Conseil des Gouverneurs de l’AIEA. Iran : Le soulagement nucléaire ! Mohammad El Baradei, directeur de l’AIEA, gendre de l’un des fondateurs du régime des mollahs et proche de la Ligue Arabe, a remis son rapport sur les activités nucléaires des mollahs. Ce rapport doit servir de base pour décider de la nécessité ou pas d’une nouvelle résolution du Conseil de Sécurité. Le rapport a été salué à Téhéran pour son objectivité. | Décodages. Iran : Un grand pas, mais en arrière ! Le 20 juin dernier, nous avons analysé un article écrit par un ex-ambassadeur de France en Iran : François Nicoullaud. Ce dernier parlait de l’inefficacité des sanctions imposées à l’Iran, même si dans les faits l’ONU n’a imposé aucune sanction économique handicapante à l’Iran. Nicoullaud proposait de « mettre entre parenthèses, au moins pour un temps, nos pressions et nos menaces de sanctions » et de revenir à une gestion du dossier par l’AIEA. Entre temps, les mollahs ont évoqué un gel des sanctions et leur appel a été entendu. C’est désormais clair, Téhéran ne se contentera pas de cette demi-mesure et exigera plus. | Décodages Iran : Khamenei et son sismographe</HTML> Khamenei [1], le guide suprême des mollahs, a apporté son soutien à Ahmadinejad et il a loué son courage politique. Il faisait allusion à son plan de rationnement qui continuera malgré tout. Il a également attribué les retards de l’économie iranienne à la dynastie des Qajars et aux Pahlavi [2], alors qu’avant la révolution l’Iran était exportateur d’essence mais aujourd’hui, il en importe. Il a également évoqué d’autres thèmes avec la même mauvaise foi le caractérisant. Iran : Les rumeurs de la division au sein du régime Le chef du dossier nucléaire iranien Ali Larijani a démenti mardi l’existence de toute division au sein du régime sur ce dossier. Régulièrement, le régime des mollahs a recours à des déclarations indirectes pour susciter des interprétations erronées de ses politiques confuses. Iran : Echanges stériles à l’AIEA Le régime des mollahs déclare qu’il pourrait réduire sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), si de nouvelles sanctions de l’ONU étaient prononcées contre Téhéran. « Chaque action appellera une réaction », a indiqué Soltanieh, le représentant des mollahs, au dernier jour d’une réunion des 35 pays membres de l’exécutif de l’AIEA à Vienne. Iran : Les Etats-Unis cherchent à retarder les futures sanctions Les États-Unis s’attendent à d’intenses discussions dans les prochaines semaines sur de nouvelles sanctions de l’ONU contre l’Iran, a indiqué Sean McCormack, le porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères. Iran : Analyse détaillée d’un article de A. Jaulmes pour le Figaro Hier nous avions remis en cause l’analyse du nouveau correspondant du Figaro à Téhéran, estimant que son article était erroné car ce journaliste, Adrien Jaulmes, fournit aux lecteurs du Figaro des informations délibérément fausses tout en dissimulant délibérément des éléments accablants des personnages qu’il présente comme des modérés qui pourraient être des amis de la France. L’Iran, l’ordre du jour, le compromis et l’affaire du TNP Les agences de presse internationale ont largement diffusé la nouvelle selon laquelle l’Iran aurait enfin accepté un compromis. Bien des lecteurs ont dû déchanter en apprenant que ce compromis n’avait rien à voir avec la crise nucléaire et le supposé enrichissement d’uranium, mais avec un blocage délibérément provoqué par les mollahs dans un processus de révision du Traité de non prolifération ! Iran : Selon les modérés, l’Occident devrait se montrer réaliste Kamal Kharrazi, un « modéré », ex-ministre des Affaires des mollahs sous les huit ans de présidence de Khatami, a tenu des propos que l’on croirait sortis de la bouche d’un ahmadinejad ou d’un Khamenei. Iran : Les pays producteurs d’uranium lui disent merci ! La crise nucléaire iranienne fait varier les cours du pétrole mais pas seulement, les déclarations incendiaires d’Ahmadienjad influent également sur les cours de l’Uranium qui ne cesse d’augmenter vertigineusement depuis 2003. Iran- Enrichissement : Réactions internationales Selon IRAN-RESIST, l’annonce de la capacité de production du combustible nucléaire en Iran devait être interprétée comme un test un test. Iran- Enrichissement : L’impact national ! Parallèlement aux annonces de la maîtrise de la production du combustible nucléaire, il y a eu un certain nombre d’évènements culturels qui ont marqué cette journée dédiée au savoir-faire nucléaire, évènements qui ne faisaient aucune référence à l’Islam ou à la révolution islamique. Iran-Natanz : Des déclarations qui ont valeur de test Régulièrement, le régime des mollahs fait des déclarations officielles de grandes réussites nucléaires. Initialement, il avait promis des « bonnes nouvelles » pour la date anniversaire de la révolution islamique, le 11 février 2007. Mais le 2 février 2007, le régime des mollahs avait démenti avoir installé à Natanz des centrifugeuses pour enrichir l’uranium (dépêche AFP). Après la crise des otages, les mollahs refont l’actualité avec l’annonce d’une production industrielle de combustible nucléaire. Iran : Le Conseil de Sécurité cherche un « consensus avec les mollahs » Alors que le Conseil de Sécurité de l’ONU ainsi que l’Allemagne ont défini un projet de résolution qui prévoit de nouvelles sanctions, Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que l’Iran ne reviendrait pas en arrière. Il demande cependant à se présenter à New York devant le Conseil de Sécurité pour « expliquer et défendre la politique nucléaire » de la république Islamique d’Iran. 0 | 50 [Retour à l'index des mots-clés] |