Accueil > Mollahcratie expliquée > Moudjahidines / OMPI / CNRI : Oeuvres des Radjavi !
| |
Moudjahidines / OMPI / CNRI : Oeuvres des Radjavi ! 17.03.2006 Résumé des dernières folies de Maryam et Massoud Rajavi Le CNRI ou Conseil National de la Résistance d’Iran est une structure supposée regrouper plusieurs mouvements d’opposition à la République Islamique d’Iran. Pendant un temps, le PDKI, mouvement des communistes kurdes iraniens en a fait partie. Aujourd'hui, les Moudjahidines sont les seuls membres du CNRI qui leur sert de façade politique.
OMPI L’organisation des Moudjahidines est né en 1965 en Iran, et selon l’un de ses anciens membres, sur la base « d’un mélange éclectique du chiisme et de marxisme ». Le parti se jette à corps perdu dans l’action terroriste sous le régime du Shah. En 1971, la plupart de ses dirigeants sont arrêtés et exécutés. Seul en réchappe Massoud Rajavi, le 1er lieutenant de Moussa Khiâbani, le chef militaire de cette organisation qui a été tué par une bombe le 2 février 1981.
La même année, elle perpétue plusieurs attentats en Iran. On lui attribue à tort celui du Siège du Parti Islamique qui fit 72 morts. Cet attentat est l'œuvre de Rafsandjani qui élimina son principal rival Beheshti. Le nombre de 72 victimes est également fictif car il fait référence aux 72 martyrs du chiisme : en vérité, il y eu plus de 150 victimes. Les Moudjahidines endossèrent la responsabilité de l’affaire car en fait ce mensonge leur convenait et bâtissait leur légende de « Force Incontournable en Iran ». Cette légende est encore entretenue et renouvelée par des réseaux d'amis politiques (Les Verts, Pôle Républicain MRC, J-P. Chevènement et George Sarre, Ensemble contre la peine de Mort, PCF, MRAP et des personnalités comme Danielle Mitterrand, Edith Cresson, Mgr Gaillot, Abbé Pierre, etc. ) qui profitent des largesses de cette organisation.
Fuyant l’Iran, Massoud Rajavi trouve alors asile en France. Mais, en 1987, il fait les frais du rapprochement entre Paris et Téhéran, l'affaire Eurodif / Otages français au Liban. Si sa femme, Maryam Rajavi, demeure dans l’Hexagone avec quelques hommes, Massoud est expulsé. Il part pour l’Irak, où Saddam le reçoit à bras ouverts. Dans la guerre Iran-Irak (1980-1988), Bagdad a su utiliser cette organisation. Les hommes des Moudjahidines espionnaient leurs compatriotes et participaient aux attaques contre les enfants soldats de Khomeiny: ils étaient chargés d'intercepter ces jeunes soldats inexpérimentés, perdus derrière les lignes irakiennes, et de les exterminer.
Reconnaissant, Saddam Hussein offre une base militaire à Massoud Rajavi : la petite citadelle d’Achraf à une cinquantaine de kilomètres de Bagdad. On a beaucoup exagéré les effectifs de ce camp, les portant jusqu’à 10 000 hommes.
En réalité, ils ne dépassent pas 1500 combattants, bien équipés cependant, du moins selon les critères irakiens. Ils jouissent des mêmes soldes et des mêmes équipements que la Garde républicaine irakienne, troupe d’élite profitant d’un régime privilégié. Saddam leur fait même donner des chars d’assaut et des transports de troupes blindés. Achraf est une véritable petite ville autonome.
Dans son réduit d’Achraf, chef incontesté après Dieu sinon après le maître de l’Irak, Massoud Rajavi laisse libre cours à ses délires tyranniques. En 1990, se référant à la tradition chiite, il se déclare Imam et affirme avoir reçu son pouvoir de Dieu. Ses fidèles sont priés d’interpréter ses rêves comme des signes de son inspiration divine.
En 1991, la première guerre du Golfe est l’occasion d’une nouvelle poussée de despotisme. Sous prétexte de les protéger des dangers auxquels les exposent les combats, âgés de 2 mois à 15 ans, 800 enfants des membres des Moudjahidine sont séparés des parents et expédiés en Europe. Ces enfants deviendront un moyen de pression sur les parents qui étaient menacés de ne jamais les revoir s’ils « désobéissaient » à Rajavi.
Le « Lebensborn » de Radjavi a façonné des êtres sans attaches familiales, insensibles et superbement fidèles à l’Organisation. En Occident, ces enfants permettent au mouvement de recueillir des aides sociales. Ils participent aussi aux campagnes de collectes de fonds organisées sur la voie publique.
Au mois d'août 92, convoqué à une rencontre d'explication, Frère Sobhani est roué de coups de poings et coups de pieds par ces frères et sœurs devant l'Imam Rajavi, avant d'être enfermé en cellule d'isolement et torturé à plusieurs reprises. Sobhani parviendra à s'échapper dix ans plus tard, profitant d'un échange de prisonniers avec l'Iran.
WWW.IRAN-RESIST.ORG Pour en savoir + :
[1] Lt Colonel Lewis L. Hawkins (02/06/73), Colonel Paul Schaeffer (21/05/75), Lt Colonel Jack Turner (21/05/75), Donald G. Smith (28/08/76), Robert R. Krongrad (28/08/76), William C. Cottrell (28/08/76) |