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Pourquoi les mollahs ont arrêté Ramin Jahanbeglou? 12.05.2006 Une des raisons d’être des réformes. Un Cabinet d’avocats qui représente les intérêts des grands pétroliers et des plus importantes compagnies étrangères en Iran possède également les plus importants journaux réformateurs iraniens au nombre desquels Shargh et Goftogoo ! Ramin Jahanbegloo le responsable de Goftogoo vient d’être arrêté, nous pensons qu’il y a anguille sous roche.
Le pétrole et le Buy-Back sont d’ailleurs des sujets tabous dans la presse iranienne, surtout cette presse liée aux réformateurs dont tous les titres appartiennent à un seul et même cabinet d’avocats (ATIEH BAHAR) qui défend les intérêts de ces pétroliers et de toutes les très grandes compagnies étrangères qui investissent en Iran (voir la liste à la fin de l'article associé -lien-). Aucun journaliste réformateur n’a jamais mis en cause les injustices sociales qui résultent de la gestion très particulière du domaine économique car ce serait attaquer les patrons qui les financent. C’est pourquoi la dénonciation est seulement du fait des indépendants comme IRAN-RESIST. Aujourd’hui le régime des mollahs se sert de ses loyaux serviteurs pour noyauter l’opposition. Il arrête l’un d’eux pour susciter une campagne internationale menée tambour battant par RSF, puis il libère le prisonnier dans un show médiatique (lire : le Ganji Show). WWW.IRAN-RESIST.ORG Les Journalistes réformateurs ! Ces journalistes viennent de différents Horizons : certains viennent du Bureau de Consolidation de l’Unité auquel nous avons consacré un article dont le grand exploit est la prise de l’ambassade américaine à Téhéran. D’autres viennent de la Vevak, les renseignements des Pasdaran comme Ganji. Il y a aussi le fondateur des Pasdaran (Sazgara) qui est devenu journaliste ! Il y a aussi les « sans-passé » comme le gluant Ebrahim Nabavi, l’humoriste qui a soutenu la candidature de Rafsandjani malgré le mandat d’arrêt international qui court contre ce dernier, accusé de participation dans le charcutage des opposants iraniens en exil ! Ce Nabavi est apolitique, mais les autres sont réformateurs à fond : c’est-à-dire qu’ils professent la non-violence, un concept qui arrange fort bien le régime des mollahs. Pendant que les mollahs et les miliciens ne reculent devant aucune brutalité, que les femmes font les frais d’une violence inouïe et que les plus droits les plus anodins des Iraniennes sont bafoués, le peuple est invité à distribuer des fleurs aux bassidjis, à écrire des poèmes ou à résister en jouant Lolita à Téhéran ou en chantant du rap pro-nucléaire. Et l’on s’étonne que les Iraniens ne soutiennent pas les « journalistes » emprisonnés ou l’ineffable Ebadi qui préfère jouer la Lolita à Paris, passant de l’ingénue révolutionnaire, à la patriote pro-révolution islamique, de la femme qui ne pouvait trouver de mari à de la militante pro-nucléaire opposée aux deux poids deux mesures nucléaires (qui profite à Israël). Fait incroyable, elle trouve toujours de bonnes tribunes complaisantes dans l’hebdo l’Express ou sur la deuxième chaîne. Notons que l’hebdomadaire Express présente les 2 sites Internet d’Atieh Bahar comme les véritables sources de la parole libre et d’authentiques porte paroles de l’opposition aux mollahs. IranMania et Payvand qui sont chargés par Atieh Bahar et les capitaux qu’ils représentent de donner une image politiquement correcte de l’Iran, sont présentés au public Français comme les seules sources dignes de confiance pour savoir ce qu’il se passe réellement en Iran. La revue des sites de l’Express est édifiante, outre les intérêts du lobby pétrolier, le lecteur du journal apprend que le seul parti politique fiable en Iran est le Toudeh : le PC iranien qui a par deux fois tenté de prendre le pouvoir par un coup d’état en Iran pour demander l’intervention de l’armée rouge. C’est ce même PC qui jadis apporta son soutien à Khomeiny. L’objectif est de ne pas permettre à l’internaute d’accéder à des informations indépendantes du lobby pétrolier européen. Le même hebdomadaire comme d’autres quotidiens français de gauche ou de droite dénoncent Halliburton, mais souvent manquent d’encre pour finir leur article et dénoncer Total, Shell et Statoil (ce dernier est aussi membre du comité Nobel - Lien entre Statoil et le Prix Nobel de Shirin Ebadi). Le dernier « journaliste » réformateur anti-violence arrêté dans un show médiatique, ce Jahanbegloo, ne fait pas exception à la règle : le journal Goftogoo (Dialogue !) dont il assurait la direction appartenait également au lobby pétrolier européen et sa courroie de transmission en Iran : le cabinet d’avocat Atieh Bahar (fondé en 1993, sous Rafsandjani). L’un des fondateurs d’Atieh Bahar est un proche de Jahanbeglou, il s’agit de Bijan Khajehpour. Tous deux ont fait leurs études à Paris et Khajehpour a fait lui-même partie du comité de rédaction de Goftogoo. Cette mafia d’intellos a aussi des alliés au sein même de l’opposition iranienne : un certain Ramin Parham, homme sans passé, tantôt chimiste, tantôt poète et parfois économiste. Le père de ce jeune prodige était un compagnon de route de Khomeiny. Ramin Parham est l’auteur d’une pétition pour sauver Jahanbegloo, le faux journaliste du lobby pétrolier Atieh Bahar. Ramin Parham fréquente les intellectuels français de préférence juifs pour dissiper tout soupçon. Parham est un rabatteur d’intellectuels juifs de gauche et a déjà réussi à engager Glucksman et BHL dans plusieurs opérations médiatiques en faveur des « réformateurs » emprisonnés. A chaque fois que ce Parham a eu l’opportunité d’écrire pour toucher un large public français, il a méthodiquement évité de parler des sujets qui fâchent en jouant la carte de l’anti-violence du poète, en évitant de dénoncer la nature perfide du projet pétrolier des Réformes. Il a ainsi convaincu BHL de donner une tribune à Ebadi et à d’autres représentants des réformes. En d’autres occasions, le Parham Jr. fait des déclarations diamétralement opposées quand il lui arrive de s’exprimer dans les médias destinés à l’Iran. La dernière victime de Parham est Glucksman qui a été utilisé pour défendre Jahanbegloo, la dernière production du cabinet d’avocat Atieh Bahar. Les shows médiatiques du régime des mollahs sont réalisés exclusivement à l’attention des naïfs Européens et ils sont mis en scène par l’intermédiaire de pions comme Ramin Parham. Mais nul ne connaît le contenu des articles de ces journalistes !
... Et bientôt, on nous dira même qu’il est préférable que les Etats-Unis négocient directement avec les mollahs pour accélérer la libération de Jahanbegloo et ses semblables !!!! WWW.IRAN-RESIST.ORG
Bonne lecture et à très bientôt.
[1] Enucléation : http://www.iran-resist.org/article30. [2] Vidéo de la lapidation : http://www.iran-resist.org/article1126. |