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Le Figaro : Les capitaux iraniens fuient le régime islamique par Delphine Minoui* 02.12.2005 [commentaires sur Delphine Minoui] Depuis l’élection d’un président ultraconservateur à Téhéran, les investisseurs iraniens placent leurs capitaux à Dubaï. Delphine Minoui, la passionaria de Khatami, consacre avec trois mois de retard un article très détaillé concernant la fuite de capitaux qui ont commencé depuis quelques années et se sont accélérés depuis 6 mois. Fin Août, Gulf News avait révélé que plus de 200 milliards de dollars des capitaux iraniens avaient été transférés à Dubaï au cours de 5 précédentes semaines. Selon Gulf News, plus de 400,000 entrepreneurs iraniens qui se sont enrichis grâce à leurs relations privilégiées avec les dirigeants de la République Islamique, avaient alors quitté l’Iran pour Dubaï par peur des sanctions onusiennes. Cette fuite avait commencé sous Khatami. L’Agence de presse gouvernementale Fars annonçait très récemment que la dette extérieure du régime des mollahs avait atteint 16 milliards et 698 millions de dollars US sous la direction avisée de Khatami [1]. Il n’y a que Delphine Minoui pour faire porter le chapeau à cet idiot d’Ahmadinejad !
« Entre un pays qui se referme sur lui-même et un pays qui nous offre des services de première qualité, une ouverture sur le monde et une exemption d’impôts garantie sur cinquante ans, il n’y a pas photo ! », explique le directeur d’une grosse société industrielle iranienne, au chiffre d’affaire de 20 millions d’euros, qui vient de transférer une grande partie de ses activités vers Jebel Ali. « Khatami avait créé un espoir, même si la bataille permanente entre réformateurs et conservateurs ne cessait de ralentir la prise de décision quand il s’agissait de faire passer de nouvelles lois plus libérales. Aujourd’hui, la porte est fermée à double tour. A travers ses discours provocateurs et le nettoyage amorcé dans les sphères administratives, Ahmadinejad a créé un véritable climat d’incertitude », remarque-t-il. L’industriel iranien s’inquiète notamment de la désignation de nouveaux directeurs, inconnus du monde des affaires, à la tête de six grandes banques étatiques. « Ces personnes, dit-il, semblent avoir été choisies sur des critères idéologiques et non pas selon leurs compétences professionnelles. » La suggestion d’Ahmadinejad de fixer les taux d’intérêt par décret présidentiel sans prendre en compte l’inflation a également provoqué la consternation dans les milieux financiers. Sans compter la nomination, la semaine dernière, d’un jeune de moins de trente ans à la tête de la Bourse de Téhéran, qui connaît une chute record de 25% depuis le mois de juin. Déclarations sur Israël Cette ambiance chaotique se trouve aujourd’hui renforcée par le fiasco occasionné par le troisième échec, en fin de semaine dernière, du président iranien à faire accepter un nouveau candidat au poste de ministre du Pétrole, un portefeuille stratégique qui supervise environ 80% des exportations nationales. En juin dernier, Ahmadinejad avait fait de la gestion de l’or noir le pilier de sa campagne en insistant à la fois sur une répartition plus équitable des revenus pétroliers et sur la liquidation de la « mafia en place ». Mais dans les trois mois impartis pour former son nouveau gouvernement, il n’est pas parvenu à obtenir la confiance du Parlement iranien – pourtant majoritairement conservateur – sur ses favoris pour le ministère du Pétrole. La vacance du poste risque bien d’avoir des conséquences économiques pour ce pays qui se place comme deuxième exportateur de pétrole de l’Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole). « Notre économie ne se portait déjà pas bien. Mais avec Ahmadinejad, la situation va empirer », pronostique l’analyste iranien Saeed Leylaz. D’après les chiffres dont il dispose, la croissance économique du pays est passée de 7,5% à 4,8% entre 2002 et 2004. Pour l’année en cours, les estimations tournent autour de 4,5%. Grand connaisseur de l’industrie automobile – un des marchés à succès de ces dernières années –, il constate, ces jours-ci, une chute importante des ventes de voitures. Chute de confiance des Iraniens Pour l’heure, l’intérêt suscité par Dubaï reste un bon baromètre de la chute de confiance des Iraniens dans l’avenir de leur pays. « Ce n’est pas nouveau. A chaque crise politique, les Iraniens qui en ont les moyens se tournent vers Dubaï », rappelle l’industriel iranien. A seulement deux heures d’avion de Téhéran, le petit émirat avait déjà profité d’un afflux colossal de capitaux iraniens après la prise du pouvoir par les religieux, en 1979. A l’époque, ces sommes furent investies dans l’immobilier et l’industrie des loisirs et du tourisme. Sous Khatami, de nombreux Iraniens de l'étranger avaient tenté un retour au pays. Avec le pessimisme ambiant qui règne aujourd’hui à Téhéran, ils songent à plier de nouveau bagage... De quoi faire le bonheur des Emiriens. « Les Iraniens ont de l’argent. Pour nous, ils représentent un véritable potentiel d’investissement sur lequel on mise pour l’avenir du développement de Dubaï », remarque Abdol Aziz Badri.
Delphine Minoui fait partie du Lobby Khatami - et du Lobby Rafsandjani - [4] et elle glisse dans ses articles des informations sans aucun fondement à propos de Khatami ou à propos des progrès dont il aurait été l’artisan. Nous vous rappelons que de nombreux experts [5] ont reconnu l’échec économique de Khatami et le Figaro a consacré quelques artices à ce sujet dont certains écrits par Delphine Minoui, elle-même, qui souffre d’amnésie comme tous les menteurs.
Bonne lecture et à très bientôt.
[5] -[Même les Khatamistes, Azadeh KIAN-THIÉBAUT et Fariba Adelkhah l’ont avoué sur France Inter ! ]- |