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BIDEN-IRAN | ACTE 3
Mollahs rejetés par les Européens, les Russes & surtout les Iraniens

10.02.2021

Les démocrates associés aux Bush ont été les instigateurs de la révolution islamique de 1979 en Iran pour un vaste projet visant à déstabiliser la Russie et la Chine et s’emparer de leurs gisements pétroliers au profit des pétroliers américains. Mais les pions islamistes des démocrates ont été évincés par les mollahs, pions des Britanniques depuis 1860.

Depuis 1980, les démocrates sanctionnent les mollahs, mais pas au point de les renverser, tout en leur proposant des négociations pour rendre le pouvoir à leurs pions. Les mollahs ont résisté à ces pressions grâce au terrorisme et à la création de faux opposants pour contrer l’opposition de plus en plus forte à l’islam et à leur régime.

Cette résistance a bloqué le projet islamo-pétrolier des démocrates. Ils ont radicalisé leurs efforts avec les printemps arabes puis Daesh, sans parvenir à leur fin. Ils ont perdu le soutien des pétroliers. Ils sont entrés en guerre contre eux et tous les industriels mécontents de leur insuccès couteux pour l’Amérique. Les autres grandes puissances ont alors imposé un accord nucléaire très contraignant aux mollahs et aux démocrates pour les empêcher de continuer leur commune fuite en avant.

Les industriels américains ont choisi Trump, seule figure politique à avoir critiqué les démocrates. Il a assaini les comptes de l’Amérique, pacifié la Syrie avec l’aide de la Russie, mis à genou le régime des mollahs par des sanctions et le soutien aux Iraniens et en contrant son terrorisme par un incroyable plan de paix israélo-arabe.

Mais les démocrates se sont ligués pour l’éliminer. Les Européens, très proches des démocrates les ont aidés. Mais dès son élimination, le nouveau président démocrate, Biden, a montré qu’ils ne les confédéraient pas comme des alliés, mais des larbins en reprenant les négociations secrètes avec les mollahs et en leur imposant des restrictions anti-pétrolières très pénalisantes.

Il y a presque une semaine, les Européens ont lâché Biden en s’approchant de Poutine. Ils ont aussi condamné formellement le terrorisme du régime pour bloquer les négociations de Biden. Ce dernier a mis les turbo pour arriver à un deal à la date de l’anniversaire de la révolution islamique et restaurer le régime islamique initial.



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Le vendredi 05.02.21, à J-5 de l’anniversaire de la révolution islamique, Biden a mis la pression à la Russie à propos de Navalny pour forcer les Européens à le lâcher et de facto s’aligner sur son administration notamment sur l’Iran en annulant le verdict de terrorisme des mollahs !

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Précisons que Navalny a le soutien de plusieurs oligarques de l’ère d’Eltsine, proche de la CIA, et a été en plus invité tous frais payés à Yale où il a été formaté pour intégrer un réseau de leaders globaux !

Les médias européens très majoritairement au service des démocrates ont soutenu Navalny pour contrer le rapprochement de leurs dirigeants avec Poutine. Ces dirigeants ont grondé la Russie, mais ils n’ont pas renoncé à leurs retrouvailles et aux projets de coopération avec lui.

Les médias américains ont alors annoncé que la direction des forces nucléaires américaines (Stratcom) envisageait un conflit nucléaire avec la Russie et la Chine comme possible et avait dès la veille décidé de déployer des bombardiers en Inde (près de la Chine) Norvège (près de la Russie) !

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Le samedi 06.02.21, à J-4 de l’anniversaire de la révolution islamique, Biden a déclassé les Houthis, les partenaires terroristes des mollahs au Yémen leur signalant qu’ils avaient les moyens de les libérer des accusations européennes et des sanctions votées au motif de leurs aides militaires et balistiques à ces derniers, pavant la voie à l’élimination d’autres sanctions.

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Mais cette décision gravissime pour la sécurité énergétiques des Européens les a fait réagir. Leur partenaire africain, l’Éthiopie, a confirmé le terrorisme des mollahs en arrêtant une cellule terroriste dormante et lourdement armée, qui se préparait à viser les ambassades d’Israël ou des Émirats en Éthiopie et au Soudan.

Silence des mollahs à ces sujets. Ils ont choisi la direction en évoquant la corruption de Rohani pour canaliser la colère contre ce dernier qui est très impopulaire, mais aussi légalement dans un rôle de fusible pour le régime.

Le dimanche 07.02.21, à J-3 de l’anniversaire de la révolution islamique, Zarif, le ministre des AE du régime a mis la pression à Biden en affirmant qu’il ne cèderait sur aucun point : les activités nucléaires secrètes, les ingérences terroristes du régime au Yémen, en Irak, en Syrie, au Liban et en Afrique, et ses missiles avec des performances extraordinaires.

Biden n’a pas répondu.

Le MAE du régime a été critiqué pour ses choix et notamment une rencontre avec un officier israélien des renseignements. Mais il n’a pas fait l’objet d’une mesure, car il reste le meilleur pion du régime en raison des relations développées avec Biden quand il était le sénateur démocrate chargé de lobbying en faveur d’un deal avec le régime !

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Mais on a conclu qu’il s’agissait de tensions fondées, mais surjouées pour insinuer l’éviction de Zarif afin de forcer Biden à le ménager, car il a appelé Biden à l’apaisement ! Biden n’a pas saisi l’occasion.

Les mollahs ont surjoué la colère par une charge de leur Guide Khamenei exigeant la fin de toutes les sanctions... Ils espéraient que Biden accepte un apaisement par l’intermédiaire de Zarif, mais il n’a pas réagi. En revanche, plusieurs députés républicains ont relevé l’intransigeance des mollahs et ont demandé à Biden de ne pas annuler les sanctions imposées à juste titre par Biden contre les mollahs.

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Le lundi 08.02.21, à J-2 de l’anniversaire de la révolution islamique, Biden, bien impopulaire pour avoir augmenter le chômage et aussi avoir refusé les aides promises par Trump, s’est montré prudent a renonçant à son option d’allègement des sanctions des mollahs avant d’avoir appliquer pleinement ses engagements nucléaires.

Le Guide a alors envoyé le chef du Parlement du régime (Ghalibaf) en Russie avec une lettre pour Poutine. Ce dernier l’a fait attendre des heures avant de refuser de le recevoir ou même recevoir la lettre, affichant son refus de tout soutien au régime et refusant toute participation à ces jeux pour parvenir à un deal avec Biden. Poutine a renvoyé l’émissaire des mollahs. Il a dû rentrer à l’ambassade du régime à Moscou à pied sous la neige !

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Son échec est devenu un sujet de blague, les opposants ont collé sa tête sur l’image de Bernie pour signaler sa solitude !

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Après cet échec, on a appris que le 27 janvier de cette année, après la relance de l’inacceptable l’offre Mandela de Biden aux mollahs pour une transition vers ses pions via un gouvernement dirigé par la fausse opposante Sotoudeh, Zarif s’était rendu à Moscou pour rencontrer Poutine et avait subi le même sort. Cette révélation d’un précédent échec avec la visite de ce jour a démontré que la Russie était vue comme le seul recours et que de facto, les mollahs ne pouvaient plus considérer la Chine comme une alliée possible. Ils s’étaient sans doute adressés à la Chine et avaient encore été rembarrés.

En revanche, Poutine avait accepté avant de fermer la porte pour mieux les humilier et afficher sa rupture. Il a d’ailleurs confirmé cela en annonçant un appel à Netanyahou !

Le même jour, les mollahs ont aussi été humiliés à Bagdad, car leur chef du pouvoir judiciaire, vu comme un possible futur Guide suprême, l’ayatollah Rayissi, n’a pu rencontrer le chef de tous les chiites, l’ayatollah Sistani !

Dans la soirée, les mollahs ont choisi la fuite en avant en annotant une possible démarche pour l’accès à l’arme nucléaire si l’Amérique continuait à les sanctionner et de les priver des responsables nucléaires. Il a alors cité comme exemple de ces entraves l’assassinat du milicien Fakhrizadeh, présenté comme le chef du programme nucléaire militaire du régime était un membre des Pasdaran qu’il n’avait à ce jour pu intercepter, avouant la rupture des miliciens de renseignements avec le régime !
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Les grandes puissances non américaines ont confirmé les ambitions malsaines du régime dans un rapport de l’AIEA
 [1] faisant état d’enrichissement nucléaire secrets sur deux sites différents et non déclarés en Iran et ont ainsi posé un veto absolu à tout assouplissement des sanctions en vigueur contre les mollahs !

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Le mardi 09.02.21, à J-1 de l’anniversaire de la révolution islamique, la BBC et l’AFP ont annoncé qu’un rapport confidentiel (français ?) aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU faisant état de la reprise de la coopération militaire entre les mollahs et la Corée du Sud à une date inconnue en 2020 et l’obtention par les mollahs d’éléments permettant la construction de missiles à longue portée susceptibles de porter des têtes nucléaires !

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Il était clair que la France et l’Angleterre qui ont diffusé l’annonce étaient sans doute à son origine et voulaient plomber les efforts de Biden et son team de négociateurs et rendre impossible la restauration du projet initial de la révolution islamique en ce jour et à l’avenir.

Blinken a critiqué alors la politique d’apaisement de Trump vis-à-vis de Kim Jung un sans évoquer le cœur du rapport concernant l’Iran. On a compris qu’il voulait faire oublier sa propre diplomatie de complaisance avec les mollahs.

L’administration Biden s’est concentré sur le second impeachment de Trump pour se consoler et aussi empêcher le retour forcément gagnant de son pire ennemi après un mandat déjà raté au bout de 15 jours.

Les mollahs dépités par les accusations ont annoncé le début de vaccination le lendemain, c’est-à-dire le long du parcours du rassemblement de l’anniversaire de la Révolution islamique pour être certains qu’ils ne seront pas boycottés à cette occasion par leurs miliciens de base qui les ont abandonnés depuis deux ans.

Mais, il n’y a eu aucun signe de ralliement de la part de ces derniers. Les riches du régime ont paniqué. Ils se sont mis à acheter des dollars. Le régime a dû augmenter le taux du dollar après un mois de prix plutôt fixe dans l’espoir d’un deal avec Biden [2] !

Les mollahs désespérés ont alors multiplié les annonces de pendaisons ou d’amputation demain pour rassurer les leurs en dissuadant les civils de profiter de la rupture évidente des miliciens de base.

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Dans la nuit, selon la tradition, on devait entendre des slogans Allah Akbar dans les villes iraniennes comme en 1979. Les mollahs ont été à nouveau humiliés, car il n’y eut aucun slogan islamique ou islamiste, mais seulement des Vive le Roi et des appels au prince Reza Pahlavi, le plus sérieux opposant au régime, de revenir en Iran !
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Le mercredi 10.02.21, le jour de l’anniversaire de la révolution islamique, le régime devait avoir mobilisé [3] des milliers de personnes pour marcher vers les principales places de chaque ville et à Téhéran vers la place Azadi (liberté) pour y écouter le discours de Rohani vers 11h. Fin des rassemblements à 12h30.

Mais à 10h00 heure locale. NADA sur le site d’IRNA, l’agence de presse officielle du régime. Il n’y avait aucune image. Raisons : boycott massif des officiels et des officiers du régime et aussi absence d’images de foules masquées dans les archives du régime.

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Au passage , on a eu la preuve que la peur de Covid & variantes ne circulait pas en Iran malgré le matraquage médiatique du régime et de ses faux opposants multifacettes.

À 11H15 heure locale. NADA sur IRNA car le site mise en panne ! Mais le site FARS, des Pasdaran (qui n’aiment plus le régime) a révélé une mobilisation riquiqui de moins de 20 jeunes à Téhéran ! IRNA de retour montre aussi une mobilisation riquiqui dans la principale avenue menant vers la place Azadi. Pas de VIP en vue. Pas de Rohani en train de menacer le monde entier !

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IRNA de retour montre aussi une mobilisation riquiqui dans la principale avenue menant vers la place Azadi. Pas de VIP en vue. Pas de Rohani en train de menacer le monde entier !

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À 11H38 heure locale. NADA Place Azadi Vide.

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À 12H00 heure locale. La trentaine de fans du régime se sont réunis autour d’un char. Ça ne suffira pas pour sauver le régime rejeté par les Européens, les Russes et surtout des dizaines de millions d’Iraniens !