Iran Resist - Iran : Trump UP, régime down !

Iran : Trump UP, régime down !
03.09.2020

Le régime des mollahs n’a pu organiser des journées de deuil et flagellations en mémoire des saints du chiisme et a évoqué le coronavirus pour justifier son échec ! Cet échec a souligné la rupture de ses miliciens et aussi l’impopularité de l’Islam. Le régime est dans le temps confronté à une forte contestation ouvrière qu’il ne peut arrêter, car il n’a plus le soutien de ses policiers et ses officiers de renseignements. Ses affairistes et ses administrateurs s’agitent et participent à sa déchéance. Voici les nouvelles des 5 derniers jours.

Contestation en hausse | Depuis notre dernier article datant du 30 août à hier 3 septembre 2020 (presque une semaine), la situation des mollahs est devenue plus critique en raison de la persistance des grèves existantes et l’adhésion d’autres ouvriers à ce mouvement ouvertement anti-régime.

On peut citer parmi les derniers grévistes les employés des égouts d’Ahwaz dans le sud du pays, les pompiers d’Abadan, le plus grand centre de raffineries et exportations du pétrole en Iran, les moniteurs sportifs du pétrole de Gachsaran, les ouvriers non sucriers du groupe 7 Tappeh, les ouvriers des télécommunications de Neyshapur (Khorassan), les conducteurs de taxi de Sanandaj (Kurdistan) et Qazwin (près de Téhéran), les responsables des coopératifs fonciers ouvriers de Varamin (près de Téhéran), les employés du silo de Kangavar (Kermanshah) et enfin les employés de la municipalité de Hamidieh dans le sud du pays. Il y a également eu des manifestations de la part de ces gens et les autres grévistes. Les officiers rebelles de renseignements ont aussi précisé que le nombre des rassemblements ouvriers avait augmenté de 300% au cours des derniers mois.

Mauvaises nouvelles internationales | Dans ce délai, Trump a gagné des points dans les sondages et dans les Swing States, car les Américains sont intéressés par le respect des lois et l’ordre puis par l’économie, les points qu’il voit aussi comme des priorités contrairement à son adversaire et les démocrates qui ont sans cesse soutenu les agitations de cet été qui étaient aussi dus à leurs élus ! Profitant de cette bonne base, et l’annonce de revirement de 9% des électeurs démocrates (probablement les Afro-américains), il a encore insisté sur la lutte nécessaire contre les mollahs et a promis des événements hors du commun au cours de 8 prochaines semaines.

Son MAE Pompeo a aussi insisté sur le danger que représente le régime des mollahs pour la région et pour le monde. Il a annoncé le rétablissement de toutes les sanctions onusiennes contre les mollahs selon l’accord établi entre les États-Unis et les autres grandes puissances ayant conçu l’accord nucléaire de Vienne de 2015.

Washington et Israël et leurs alliés arabes ont marqué un point contre les mollahs en obtenant grâce à la Russie et la Chine une résolution du Conseil de Sécurité pour forcer le Hezbollah à dévoiler ses tunnels souterrains !

Mais la présidence tournante du Conseil de Sécurité assurée par le Nigeria (Nigeria : ancienne colonie anglaise [1] donc dans l’axe Londres-Paris) a encore refusé d’étudier la demande américaine de Snap-Back, ce qui ne change rien sur la mise en œuvre de cette procédure. La prochaine présidence sera assurée par la Russie et on risque d’assister à une position surprenante.

Mais Macron qui hélas roule pour les ennemis américains et anglais de Trump est alors allé plus loin en prenant implicitement position en faveur du Hezbollah et des mollahs dans ses visites au Liban et en Irak. À Beyrouth, il a pris position contre eux en se faisant l’avocat de la participation du Hezbollah au système existant qui avait été désavoué un mois plus tôt par les Libanais. C’est pourquoi le président Français a évité les bains de foule !

Macron a ensuite continué cette politique vouée à l’échec à Bagdad en qualifiant les mollahs d’alliés d’Irak alors que son dernier PM été élu grâce à son opposition aux mollahs et a commencé son mandat en virant les portraits des mollahs des rues de la région chiite puis en imposant une humiliante demande de visa à tous les visiteurs officiels iraniens !

Flambées | Après l’annonce de l’avance confortable de Trump sur Biden, la panique s’est intensifiée au sein du régime. La bourse sans cesse en chute libre depuis 20 jours a continué à chuter. On a compris que tous les associés affairistes du régime vendaient pour voir acheter de l’or et du dollar. Le dollar est monté de 2000 tomans soit 10% (s’approchant de 24000 tomans). On a conclu que le régime avait épuisé son stock de faux dollars et devait à nouveau puiser dans ses réserves.

La panique s’est aussi intensifiée après l’intervention sans pertinence de Macron et l’absence d’une position utile au régime de sa part ! La bourse a chuté encore et le régime a dû augmenter son taux de dollar jusqu’à 25000 tomans.

Les officiers rebelles de renseignements ont révélé que les actions juridiques de la bourse (c’est-à-dire les mollahs eux-mêmes) vendaient aussi massivement des actions pour accentuer la chute afin de ruiner leurs associés financiers et les priver de fonds pour acheter des dollars. Les amis paniqués du régime se sont réunis devant la bourse pour insulter ces actionnaires réels de toutes les entreprises iraniennes.

Les officiers rebelles de renseignements ont continué à jeter de l’huile sur ce feu en rappelant que 13,035 responsables ou complices haut placés du régime s’étaient acheté un passeport turc depuis 2017 en échange d’achats fonciers d’une valeur minimale de 250,000 dollars et ainsi plusieurs milliards de dollars achetés au taux officiel et bas de 4200 tomans avaient quitté le pays ! Puis ils ont rappelé les dizaines de milliards de dollars « disparus » des caisses de l’état depuis 2ans selon les mollahs et ont ainsi démontré que les dirigeants du régime s’étaient déjà achetés des issues de secours et voulaient par leur dernière manipulation piéger leurs associés en Iran pour ne pas se retrouver seuls (et retarder ainsi leur propre chute en espérant l’improbable victoire de Biden).

Les officiers de renseignements ont aussi encouragé les ventes à la bourse en rappelant que le prix du dollar avait augmenté de 650% en 3 ans et celui de l’or avait augmenté de 800% en deux ans et qu’en conséquence, le régime allait sans doute augmenter encore ses taux pour son or et ses dollars pour piéger ses collaborateurs à ses côtés. La demande de dollar a augmenté. On a alors évoqué 27 000 ou 30 000 sous peu.

Bluffs risibles du régime | Les mollahs, paniqués à l’idée de la rupture de leurs affairistes les plus proches, ont misé sur le rappel de leur agressivité en annonçant la condamnation à mort de Navid Afkari, lutteur amateur médaillé, pour avoir assassiné par des méthodes atroces les responsables de deux équipements publics. Il s’agissait de souligner l’impopularité des responsables du régime, l’agressivité des opposants et la capacité du régime à se défendre. Mais l’annonce a eu un mauvais effet amplificateur sur la panique des proches sans avoir un effet inhibiteur sur les opposants.

Les mollahs ont alors diffusé un interview du condamné qui se disait lourdement torturé tout en affirmant son innocence. Comme beaucoup d’Iraniens, nous avons douté de l’authenticité de cette condamnation, car le régime a souvent joué ce jeu. De plus, le ton du témoignage n’était pas celui d’un homme gravement torturé et les propos n’avaient rien d’hostile au régime.

Clé de cheville (lutte libre)| Mais le Prince Reza Pahlavi a saisi l’occasion et a fait un héros du condamné en demandant des soutiens à travers le monde pour empêcher le régime de tuer encore ! Les opposants issus des renseignements du régime et actifs sur le réseau Twitter ont diffusé le nom et l’adresse personnelle du juge qui a condomné à mort Afkari et ont aussi amplifié la demande de mobilisation internationale en faveur d’Afkari. Le bluff a été ainsi transformé en une preuve de l’agressivité des mollahs et une arme contre leur régime ! Le hashtag SaveNavidAfkari a recueilli 143,000 retweets en quelques heures et il est devenu le premier hashtag iranien !

Le Prince Reza Pahlavi, confirmé comme le leader de l’opposition a profité de l’occasion pour appeler à une union sacrée et active contre le régime !

Nouveau bluff | Le régime a alors oublié son condamné à mort (qui pourrait à présent y passer pour valider l’authenticité des condamnations à venir) et a ouvert un second front médiatique sur sa capacité de répression en annonçant la démolition de 300 maisons d’un village nommé Abolfazl près d’Ahwaz.

Mais on n’a vu qu’une photo et une vidéo de cette vaste démolition ainsi d’une drôle de vidéo de la résistance des 300 villageois : on y voyait deux groupes de civils qui s’envoyaient des cailloux, mais aucun policier et aucun engin de chantier. Il s’agissait clairement en fait d’un montage maladroit.

On n’a pas pu par ailleurs trouver le nom de ce village sur la carte de l’Iran.

L’histoire a alors changé, un homme se disant de ce village, très partisan du régime et très ennemi du Shah, a dit que le problème était que personne ne voulait admettre l’existence du village sur les méchants agents secrets du Shah !

Mais cette histoire et l’affaire entière évoquée sur des médias officiels comme Iran International ont alerté les gens qu’il s’agissait d’un coup du régime contre le prince Reza Pahlavi. Les Iraniens actifs sur le Twitter ont condamné la démolition, mais en rappelant leur soutien au prince Reza Pahlavi pour montrer qu’ils allaient utiliser tous les bluffs des mollahs pour en faire une affaire anti-régime !

Le régime a alors diminué sa couverture de cette démolition et a aussi ajouté un mollah pro-villageois dans une nouvelle vidéo pour plier l’affaire et mettre fin à ce bluff raté !

Puis, le régime a encore misé sur le rappel de sa méchanceté en insistant sur la condamnation à mort de Navid Afkari et par ce choix, il a démontré qu’il n’avait pas de scénaristes à gogo pour maintenir la pression sur les gens et qu’il se voyait toujours en danger.

Début des 8 semaines extraordinaires ? | Le régime, alors bien déstabilisé sur les plans social, géopolitique, financier et interne a été déstabilisé par l’armée syrienne, car il a annoncé sans discrétion la mort du chef milicien Qaani, remplaçant de Soleimani lors d’un bombardement israélien ! Cela a encore été fait avec le concours des officiers rebelles des renseignements et aussi l’aide des Syriens et des Russes.

La panique interne s’est aussi intensifiée. La bourse a chuté, les nantis du régime ont continué à réclamer des dollars, son prix a été augmenté par le régime, mais il a aussi annoncé l’arrestation des responsables de 6 sites de cambistes online, ayant chacun 160 agents, donc 960 de ses collaborateurs financiers, en les accusant de spéculation, leur attribuant le taux en hausse pour se débarrasser des manifestations hostiles de ses proches !

L’annonce a fait rire les opposants iraniens, car les mollahs avaient arrêté les gens qui sont censés rester à leur côté et éviter de se retrouver seuls ! Les opposants ont signalé que les mollahs s’isolaient par leur propre faute alors que Trump se renforçait grâce à ses actions.

Nos opposants ont aussi signalé que les démocrates étaient sur le point de voter une loi autorisant 20 milliards d’aide aux mollahs via le FMI, mais le projet n’avait pas le soutien des jeunes députés de ce parti et ne pourrait qu’aggraver son impopularité et renforcer celle de Trump.

Nos chers officiers rebelles ont insisté sur la faillite des amis historiques des mollahs pour montrer que tout allait de plus en plus mal pour ces derniers !

Nos chers officiers rebelles ont aussi rappelé la faillite persistante du régime en rappelant le rial valait 3573 fois plus, sous le Shah, alors que le dollar n’est pas encore à sa vraie valeur. Ils ont ainsi appelé les derniers riches du régime à la rupture avant qu’ils soient totalement ruinés par une hyperinflation de type vénézuélienne et ne puissent s’extraire à la colère des Iraniens !

[1] Nigeria : colonie anglaise (carte) & (article associé).

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