Iran : Fête du Feu et panique financière 18.03.2020 Hier soir, les Iraniens devaient prendre les rues et élever des buchers à l’occasion de l’ancestrale fête du feu interdite par le régime afin de défier ce dernier. Au cours des derniers jours, les mollahs n’ont cessé d’évoquer un nombre extraordinairement important de victimes de coronavirus pour empêcher les gens à manifester ainsi leur colère. Malgré leurs efforts et l’annonce d’un couvre-feu, mais aussi un temps souvent pluvieux, les Iraniens sont descendus dans les rues pour défier le régime et ont au passage rappelé son isolement Tous les témoignages provenant d’Iran font état d’un régime dépassé dans l’ensemble des villes iraniennes à l’occasion de la fête du feu (4 shanbeh souri) qui est devenue une date incontournable de contestation du régime. Selon ces témoignages, la fête est devenue explosive à Ispahan, mais on n’a aucune image pour l’instant et cela n’a rien d’étonnant, car le régime a tout simplement suspendu la connexion d’internet dans cette ville !
Idem à Rezayieh (Urmieh) où la fête a commencé fort et tôt, le régime a aussi coupé l’internet.
Idem à Mashad, le régime a coupé l’internet puis a tenté une diversion en mettant en scène la vidéo une fausse bagarre entre différentes factions d’intégristes, mais la vidéo n’a dupé personne car il y fait nuit alors qu’elle était arrivée avant la nuit et elle ne pouvait être on-line en raison de la coupure du net !
Ce choix de défense passive a vite semé le doute et la panique au sein du régime. Tout le monde y compris ses patrons a commencé à vendre des actions pour récolter de quoi acheter des devises. La bourse a chuté malgré les mesures mises en place en raison des ventes opérées par les actionnaires institutionnels du régime, les responsables financiers des patrons du régime. La crise a été telle que les mollahs ont dû augmenter le prix de leur dollar de 20% le passant de 14,200 tomans à 16,100 tomans !
En raison de cette crise de confiance au sein du régime, les mollahs ont évité d’imposer la coupure du net partout et ils ont seulement réduit drastiquement la vitesse d’upload, ce qui a permis à nos compatriotes notamment ceux de Téhéran d’illustrer leurs témoignages par de très courtes vidéos. En attendant les images censurées par les mollahs, voici celles reçues de Téhéran, Qom, Rasht, Tabriz... On y voit surtout l’absence des miliciens annoncés par le régime et espérés par ses proches pour empêcher cette nuit de contestation. © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG © IRAN-RESIST.ORG Pour finir, une petite vidéo d’une famille de Téhéran faisant la fête sur le toit de leur immeuble en raison de la nécessité d’éviter d’exposer leur petite fille à la violence attendue hier soir. On reviendra rapidement vers vous avec d’autres vidéos des villes privées d’internet. Les images que l’on vient de vous exposer sont bien encourageantes, car la preuve que les fake news de coronavirus n’ont pas réussi à neutraliser la volonté de contestation des Iraniens ou encore la détermination des miliciens de base de les aider en les laissant faire (ci-dessous une automobile incendiée hier devant des miliciens immobiles / 1ère vidéo de la série de Téhéran). Cette fête de résurrection a ravivé la flamme de la contestation anti-régime.
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