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Semaines 606 (19-26 sept. 2019)
Les mollahs vaincus à l’ONU et en Iran
(carton jaune pour Macron,
carton rouge pour les mollahs)

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08.10.2019

En 2016, les grands patrons américains qui dominent la politique des États-Unis ont renoncé à leur diplomatie islamiste conçue par le géopoliticien russophobe et sinophobe, Brzezinski (sur un malicieux conseil de leur ennemi anglais Bernard Lewis), pour contrer les Chinois et la suprématie pétrolière mondiale des Anglais (!?), car cette stratégie avait produit des effets inverses. Ce changement diplomatique a été concrétisé par la mise à l’écart de l’Establishment républicain et démocrate pour favoriser l’élection de Trump qui n’en faisait pas partie. L’Amérique a alors affiché une nouvelle diplomatie basée sur le rapprochement pétro et diplo avec la Russie pour contrer la suprématie pétrolière anglaise.

Les mollahs ont alors soutenu les Ansar-Allah et les Houthis de Yémen pour menacer la livraison de pétrole du golfe Persique via la mer Rouge et le canal de Suez. Ils ont aussi aidé les Talibans et se sont mis à financer Daesh, abandonnés par Trump ! Ils ont aussi essayé de liguer les Européens contre Trump en leur vendant du pétrole très bon marché et en leur achetant tous leurs surplus non vendus. Mais leur terrorisme ne leur a pas permis de réussir. Les mollahs ont manqué de dollar et n’ont pas pu approvisionner leur marché intérieur. Ils ont annulé les comptes d’épargne de leurs miliciens de base pour limiter leur pouvoir d’achat et éviter une pénurie généralisée. Ce geste a entraîné la rupture de ces derniers en novembre 2017 et leur ralliement au peuple pour demander la fin du régime et le retour de la monarchie progressiste des Pahlavi.

Les mollahs ont alors intensifié leur terrorisme au Yémen et en Syrie. La Russie et la Syrie ont laissé l’OTAN bombarder le centre de commandement du terrorisme des mollahs situé à Al Qisa, privant ces derniers de tout moyen terroriste pour assurer leur survie par le chaos.

Trump a profité de cette unité internationale pour se retirer de l’accord de Vienne et d’imposer de nouvelles sanctions aux mollahs. Les autres grandes puissances signataires de l’accord (devenues les 4+1) ont abondé en son sens en se disant en faveur d’échanges démonétisés (Instex) avec les mollahs, les plaçant de facto sous l’embargo financier souhaité Trump.

Les collaborateurs du régime ont paniqué. Ils ont commencé à vendre leurs bien pour partir avec leurs dollars. Les mollahs leur ont déclaré la guerre judiciaire via une soi-disant lutte anti-corruption. Puis ils ont tenté de relancer leur fausse opposition, pour les rassurer, mais les ont davantage inquiétés et ont encouragé leur rupture.

Début 2019, les mollahs ont eu la très mauvaise idée de désorganiser la lutte populaire en laissant le pays être ravagé par des inondations. La milice a complété le plan en empêchant les secours. La haine anti-régime s’est amplifiée.

Washington en a profité pour classer comme entité terroriste la milice qui gère tout au sein du régime. Le responsable du contre-espionnage de la milice est alors fui vers les États-Unis avec de précieuses informations pour accélérer la chute du régime. La Russie s’est montrée favorable à un deal avec Trump pour renforcer Assad et sa propre position en Syrie en échange de l’éviction de toutes les forces liées aux mollahs.

Les mollahs ont alors capturé des pétroliers étrangers tout en affichant des ambitions balistiques, menaçant davantage l’approvisionnement pétrolier des Occidentaux afin de terroriser ces derniers et les éloigner de Trump. Mais ils ont seulement réussi à les braquer et à rapprocher les Chinois des Arabes et de Trump ! Ce dernier en a profité pour sanctionner Zarif et la diplomatie terroriste des mollahs !

Le président français a profité de leur isolement grandissant et s’est proposé en médiateur en leur proposant 15 milliards de dollars contre leur participation aux nouvelles négociations souhaitées par Trump. Ils ont simulé une ouverture pour geler les sanctions et sortir de leur isolement. Mais Trump a refusé de céder.

Les mollahs se sont alors tournés vers Poutine, mais ce dernier a ostentatoirement montré son intérêt d’aider la Turquie pour se rapprocher de l’OTAN et d’aider Israël à les attaquer.

Les mollahs désespérés ont concrétisé leur chantage en ciblant deux sites pétroliers saoudiens avec l’aide de leurs miliciens basés en Irak toucnant gravement l’approvisonnement pétroliers des Occidetnaux et des Asiatiques.

Les Saoudiens et les Américains ont apporté des preuves que les mollahs étaient pleinement impliqués. Les Anglais ont aussi accusé les mollahs. Les Français ont fait état de leur préoccupation tout en continuant à draguer les mollahs pour profiter de la situation comme médiateur et ainsi avoir un bon deal commercial avec les États-Unis et les mollahs.

Les mollahs ont profité de cette intervention et ont sondé Macron en saluant l’attaque contre les Saoudiens. Les Français n’ont pas réagi, mais Washington a sévèrement puni les mollahs en sanctionnant davantage la Banque Centrale Iranienne (BCI) qui est avant tout leur banque et celle de leur terrorisme.

Tous devaient se retrouver cette semaine, à partir du mardi 24 septembre, à NY à l’occasion du 74e AG de l’ONU. Macron, à l’affûr d’un succès international, espérait parvenir à faire plier les mollahs qui étaient déstabilisés par des ouvriers qui avaient bloqué les transports ferroviaires et tout approvisionnement interne du pays pour pousser à une action générale contre le régime.

Les mollahs espéraient manipuler le président français pour obtenir un consensus favorable pour rassurer leurs proches et démoraliser les 99 % d’Iraniens qui espèrent un soutien international à leur envie de changement de régime.

Voici le récit en images d’une semaine de feintes et contre feintesp entre Macron et les mollahs qui a finalement profité à aucun, mais à ceux que les deux avaient oubliés.




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#1.
Samedi 21 septembre 2019 (30 shahrivar 1398), on était à J-3 de l’AG de l’ONU et ses possibles débouchés diplomatiques pour les mollahs, mais on était aussi à J-1 de l’anniversaire du début de la guerre très sanglante contre Saddam, guerre qui était vue comme une bénédiction pour la révolution islamique et dont le début est chaque année célébré par un défilé militaire pour rappeler la volonté jusqu’au-boutiste des mollahs de provoquer des guerres pour la préservation de leur régime révolutionnaire et islamique. Ce défilé en présence du président du régime est chaque année un moment de gesticulation avant l’AG de l’ONU en vue de faire peur aux Occidentaux.

Cette fois, les mollahs devaient continuer pour rassurer leurs proches sur leurs motivations à se battre, mais ils cependant lever le pied après le consensus informel sur leur implication dans l’attaque contre les sites pétroliers saoudiens avec leurs missiles afin qu’ils ne soient pas davantage sanctionnés et puissent bénéficier d’un engagement aisé de Macron pour se débarrasser de la dernière sanction visant leur banque centrale et leur interdisant tout commerce avec qui que ce soit.

On n’a vu rien de militaire à la une de leurs journaux. Les Mollahs annonçaient une bataille diplomatique à NY en marge de l’AG de l’ONU, pour montrer leur combativité sans user des mots susceptibles de contrarier le président français.

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Mais dans leur média anglophone, ils s’étaient montrés plus agressifs en mettant en avant Nasrallah le patron du Hezbollah pour insinuer qu’ils avaient encore son soutien. Ce choix de la provocation malgré tout démontrait qu’ils n’avaient pas confiance en leur succès par la diplomatie. Ils entendaient assurer leur survie par la menace avant même l’AG, mais en le cachant à leurs proches qui avaient paniqué après leurs récents échecs, pour s’épargner de nouvelles crises au sein de leur régime.

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Mais ils n’ont constaté aucune panique vers les Américains ou les Européens. Également rien de la part de Macron, qui par ambition de réussir un grand coup diplomatique, est devenu le maillon faible des pays disposant de la dissuasion nucléaire et membre du conseil de sécurité de l’ONU.

Les chefs Pasdaran ont alors dit qu’ils avaient plus de capacité militaire que ce qu’ils avaient déjà montré notamment dans le domaine des drones de combat, se référant à leur attaque contre les raffineries saoudiennes d’Aramco, mais ils n’ont récolté aucun panique ou changement au niveau international. Cela risquait de provoquer une nouvelle panique à la bourse de Téhéran et faire perdre beaucoup d’argent et de devises aux mollahs !

La situation interne était aussi très préoccupante pour les mollahs et sujettes à une forte panique, car les ouvriers de HEPCO étaient en grève et continuaient à bloquer les transports ferroviaires afin de libérer une trentaine de camarades arrêtés au cours des derniers jours. Le courage de ces ouvriers avait aussi ravivé d’autres ouvriers grévistes puisque ceux de la région Kohkilouyeh avaient bloqué les accès vers leur région. Enfin il y avait une grève des vendeurs d’œillettes au passage commerciales Ala-Eddin de Téhéran. Il y avait un risque de blocage de leur SMS et leurs tweets qui sont devenus des moyens faciles pour nier leurs échecs et diviser leurs ennemis.


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Les mollahs conscients des risques ont annoncé la libération de 23 des 29 meneurs de la grève de HEPCO et se sont engagés à les rencontrer dans 24 heures pour leur payer les 8 mois de salaire en retard et mettre fin au plan de vente de la société à des investisseurs étrangers via la vente au rabais de l’entreprise à un intermédiaire issu de leur régime. Ils ont aussi annoncé un documentaire sur les malheurs de ces ouvriers pour rassurer tous les autres ouvriers ou entrepreneurs en grève et mettre fin à leurs mouvements.

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Les ouvriers de HEPCO n’ont pas dit merci au régime et ont maintenu leur grève jusqu’à la rencontre promise et tous les autres ouvriers en grève larvée depuis des mois, comme les ouvriers de la géante de production de sucre Haft Tappeh et sa succursale de production de papier avec les déchets des cannes à sucre, sont passés à une contestation visible pour obtenir aussi des salaires non payés. D’autres ouvriers du secteur industriel et des employés de mairie les ont rejoints !

Les mollahs, certains que cela aurait comme répercussion une nouvelle panique à la bourse de Téhéran, ont vite fait peur à leurs collaborateurs nantis agités en annonçant l’ouverture du procès de l’équipe de direction de la SAIPA (principal constructeur d’automobile en Iran qui est aussi le premier pourvoyeur d’emplois du pays donc principal pôle d’activité au sein même du régime). Ils ont ainsi menacé tous les proches qui travaillent pour ce secteur très lucratif. Les mollahs ont aussi poursuivi les deux procès des principaux producteurs agricoles privés de leur régime et aussi arrêté 4 hauts responsables de leur organisme de sécurité sociale pour montrer leur détermination à punir ceux qui voudraient leur échapper.

Les nantis du régime n’ont pas osé mettre en vente leurs actions et les mollahs ont pu faire grimper l’indice boursier de 3545 points avec relativement peu d’injections de fonds soit 2371 milliards de tomans.


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Après avoir empêché la panique et réussi à donner une image forte de leur régime, les mollahs ont continué à menacer leurs interlocuteurs en évoquant leur capacité dans le domaine des drones de combats ! En l’absence du résultat escompté, le M-AE du régime a tenté d’isoler Trump en affirmant qu’en quittant l’accord de Vienne il avait tourné le dos au Conseil de Sécurité de l’ONU et n’avait aucun respect pour la stabilité du monde.

Mais l’argument n’a pas fait mouche de la part des mollahs qui ont toujours mis à mal la stabilité du Moyen-Orient et ont récemment même tenté de provoquer une pénurie pétrolière mondiale pour se faire respecter.

Après cet échec, les mollahs ont enregistré 732 000 demandes de visas vers l’Irak à l’occasion de la commémoration d’Arbaeyn (40e jour de deuil pour Hossein) alors qu’ils avaient eu moins d’une centaine de visiteurs l’an dernier. Ils ont compris qu’il s’agissait de demandes de visas par leurs proches pour les fuir. Ils ont nié cette crise d’exode en affirmant que cet afflux montrait l’intérêt des Iraniens pour l’Islam et pour leur régime !

Leur M-AE a aussi accentué leur menace en faisant l’éloge de la frappe contre Aramco dans un entretien accordé à la chaîne CBS et en affirmant qu’il ne renégocierait pas avec les Occidentaux sur les missiles du régime (et qu’il ne renoncerait donc jamais à ses ingérences et ses intimidations pour assurer sa survie).


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Ali Larijani qui assiste chaque année au défilé des forces basées aux bords du golfe Persique et devait présider le lendemain ce défilé a dès son arrivée dans le sud du pays, insisté sur les capacités et les ambitions militaires du régime en affirmant qu’il était le gendarme du golfe Persique !

Les mollahs devaient donc afficher une grande capacité de frappe et de domination de leurs voisins dans l’espoir de les paniquer, surtout les Japonais et les Européens et ainsi les forcer à s’opposer à Trump et permettre à Rohani d’arriver à l’AG de l’ONU en vainqueur et de fait aussi démoraliser leurs opposants iraniens et mettre fin à leurs problèmes politiques.

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#2.
Dimanche 22 septembre 2019 (31 shahrivar 1398), les mollahs devaient comme chaque année mettre en avant leurs armes pour afficher leur puissance. Les journaux iraniens des mollahs n’en parlaient pas. Ils avaient mis en avant l’ordre de la fin de la privatisation de HEPCO pour rassurer les gens du régime qu’ils n’avaient rien à craindre en Iran même si leurs dirigeants n’arrivaient pas à provoquer un changement en leur faveur.


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Le journal anglais du régime avait mis en avant la victoire de l’équipe de volley iranien en Asie ! Il n’y avait aucune allusion aux armes du régime. Soit les mollahs avaient décidé de se montrer moins agressifs, soit ils voulaient endormir puis surprendre leurs adversaires aussi bien dans la région que dans le monde.


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Loin d’Iran, les Anglais avaient affirmé qu’ils ne croyaient pas à la responsabilité des Ansarllah chiites de Yémen dans l’attaque contre Aramco, affirmant implicitement que la responsabilité était iranienne. Les Anglais avaient ainsi insisté sur une responsabilité des mollahs pour diaboliser d’emblée les missiles et les drones que ces derniers comptaient exposer. Les Anglais se montraient prêts à soutenir pleinement Trump afin qu’ils ne puissent pas continuer son rapprochement avec Poutine.

Les Français avaient au contraire presque pris la partie des mollahs, puisqu’ils affirmaient que leur objectif n’était pas (seulement) de faciliter la rencontre entre Trump et les mollahs, mais de parler à ces derniers pour calmer les tensions dans la région. Les mollahs ont été ravis par cette réaction de Macron et ont jugé qu’il restait un allié de facto dans la bataille diplomatique qu’ils voulaient livrer contre Trump.

Dans ce contexte mi-favorable au régime, Rohani est apparu à la tribune officielle du défilé. L’image nous a paru trafiquée car la tribune n’avait pas d’ombre au sol contrairement à ceux qui se trouvaient devant. Ces invités militaires semblaient être en carton et portaient des lunettes de soleil alors que le soleil se trouvait normalement derrière leur tribune. On avait visiblement des copiés collés. il y avait vraisemblablement des absents importants parmi les chefs Pasdaran invités à ce show.

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Rohani y a fait son discours précédant le défilé en affirmant que la présence des troupes étrangères (Américaines) dans le golfe Persique était la principale source d’instabilité dans la région, appelant au départ de ces troupes dans l’espoir que Macron les défendra dans le cadre de sa lutte contre l’instabilité de la région ! Il a aussi dit que le régime était disposé à pardonner les fautes commises par ses voisins arabes, les menaçant de nouvelles punitions s’ils ne cessaient pas. Enfin, il a parlé d’un plan pour la paix dans le détroit d’Hormuz avançant le projet incongru d’être le gendarme (le shérif) de cette zone après en avoir été le plus grand bandit !

Puis, on a vu des missiles et des drones et on a entendu des explications dans les haut-parleurs du site du défilé pour mettre en avant la capacité de frappe du régime et rappeler que le refus d’un mandat de shérif aux mollahs pouvait se solder par leur colère et de nouvelles frappes.

Précisons que les images du défilé qui a officiellement duré 5 heures ont été toutes diffusées 41 minutes après son début, ce qui signifie qu’il s’agissait des images d’archives ! L’absence des drones évoqués récemment par les mollahs en fut une autre preuve. Ce recours aux images d’archives signifiait que les mollahs n’ont pas pu déployer leurs armes, car ils n’ont pas pu avoir des membres du Hezbollah pour remplacer les soldats perdus au cours des dernières années. Du fait, ils menacent le monde entier non parce qu’ils sont forts, mais parce qu’ils sont très faibles, très isolés et très vulnérables.


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Ces menaces implicites, mais d’un régime qui semblait boycotté par les siens et était littéralement à genoux, n’ont déclenché aucune réaction de terreur ou même de colère. Les mollahs ont compris qu’ils ne pouvaient intimider leurs adversaires et leur président ne pourrait pas arriver en vainqueur à l’ONU.

Ils ont alors rassuré leurs proches en annonçant l’ouverture du dialogue avec les grévistes de HEPCO et ont aussi la pression sur ces derniers en rappelant la libération prochaine des 6 derniers ouvriers emprisonnés pour qu’ils acceptent ce qu’ils allaient leur proposer, ce qui laissa supposer qu’ils n’avaient pas accepté la promesse habituelle de salaires à venir prochainement et de la fin de la vente au rabais des machines de leur usine à un exploitant étranger, mais des salaires tout de suite et la fin du processus de privatisation de leur usine.

En raison de l’intransigeance des ouvriers de HEPCO et le maintien de leur hostilité, les mollahs ont tenté de relancer leur fausse opposition le Mouvement Vert , en offrant une nouvelle actualité à l’un de ses proches, l’ex-maire de Téhéran : il avait précédemment cherché à en faire un martyr héroïque en l’accusant de meurtre de sa femme qui avait été un mouchard du régime. Ils ont reparlé d’une possible libération en affirmant qu’il n’avait pas réellement voulu tuer sa femme, car il avait, dans un moment de colère, tiré et la balle avait rebondi sur un mur et tué sa femme !

Cette explication a surtout fait rire les groupes qui rejettent la fausse opposition et veulent la chute du régime ! De fait, la fausse opposition qui n’a pu rebondir sur les murs branlants du régime et revenir pour sauver les mollahs ou rassurer leurs collaborateurs paniqués.

Après cette relance rocambolesque et ratée, les mollahs, privés de leur joker politique, ont aussi continué à intimider leurs nantis agités en continuant les procès de la veille (ci-dessous contre les cies agricoles) et en ouvrant une nouvelle contre le principal importateur de médicaments en Iran bloquant ses stocks (destinés aux nantis) pour devenir l’arbitre de leur survie médicale afin qu’ils ne songent pas à contrarier et affaiblir le régime par leurs ventes d’actions ou achats de devises.

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Les nantis ont compris le message d’intimidation du régime et n’ont pas entrepris de vendre des actions pour acheter des devises du régime. Les mollahs ont profité de ce gel forcé des transactions et ont pu augmenter l’indice boursier de 4390 points grâce 3142 milliards tomans d’injection de fonds, donnant une bonne image d’eux-mêmes pour cacher leurs problèmes et s’éviter de nouvelles demandes de visas au motif d’Arbaeyn !


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Les mollahs ont relancé leur projet de tension et déstabilisation de la communauté internationale, en particulier des Européens et encore plus particulièrement la déstabilisation de Macron en affirmant que Rohani était prêt à rencontre Trump (ce que Macron avait tenté d’organiser), mais à condition que Trump renonce à ses sanctions et aussi libère un savant iranien détenu aux États-Unis pour avoir aidé le régime à importer des produits nucléaires interdits vers l’Iran. Macron était privé d’intervenir pour obtenir la fin des sanctions et la libération de l’agent des mollahs.

Trump a court-circuité ce projet n’affirmant qu’il étudierait le plan de paix de Rohani, mais qu’il n’avait aucun projet de rencontre avec Rohani. Il a ainsi rappelé qu’il ne ferait pas le premier pas vers les mollahs et c’étaient à eux de venir se jeter à ses pieds.

Zarif, le MAE du régime, a déploré que cette décision et a relancé sa demande en affirmant que le projet du régime était de faire de cet anniversaire de la guerre Iran-Irak une journée pour la paix dans le monde. Mais Trump n’a pas répondu à cette provocation.

Les mollahs ont alors annoncé un interview en duo de Nasrallah et Qassem Soleimani, leur responsable de terrorisme dont il cache la mort, pour insister sur leur capacité à provoquer un nouveau conflit au Liban, espérant parvenir à une crise bénéfique à leur régime à la veille du début de l’AG de l’ONU et aussi à 48 heures d’une rencontre avec les responsables des 4+1 en marge de l’AG de l’ONU où on pouvait encore les inviter à revenir à leurs engagements nucléaires ou les sanctionner pour les avoir violé.

En parallèle à cet effort et aussi son échec, les mollahs ont lancé un autre projet de déstabilisation de Trump en se plaignant qu’il avait refusé des visas à l’équipe de journalistes accompagnant Rohani. Mais en prévision à l’échec de toutes ces attaques, ils ont aussi publié un long rapport sur leur succès judiciaire, les sommes faramineuses extirpées à leurs collaborateurs accusés de corruption, menaçant de facto tous les autres de subir la même punition, afin qu’ils ne vendent pas encore des actions pour acheter des devises et fuir avec ce trésor du régime loin de sa portée.

Dans la soirée, les mollahs ont tremblé malgré toute leur précaution, car les Occidentaux n’ont pas parlé en leur faveur et le nord de pays a connu une nuit agitée de fait de sa population qui leur est hostile.


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#3.
Lundi 23 septembre 2019 (1er mehr 1398), on était la date de la rentrée des classes en Iran le premier jour de l’automne. Cette tradition remonte aux Achéménides ! Selon une tradition du régime, Rohani devait faire retentir une cloche dans une école puis faire un discours sur l’importance de la place donnée à la jeunesse au sein du régime... puis après ce joli discours à mille lieues de la vérité du régime, Rohani s’est envolé pour NY afin de rencontrer les participants en particulier Macron et l’amener à s’opposer à Trump.

Les médias du régime devaient alors parler de tout cela ou du défilé de la veille. Mais ils avaient zappé l’intimidation ratée de la veille et affirmaient que Rohani allait à NY avec un message d’espoir et de paix, grâce à son plan pour la sécurité d’Ormuz, laissant entendre qu’ils n’allaient pas persisté dans l’intimidation qui ne leur apportait rien, mais insister sur leur attachement à la stabilité de la région pour pouvoir bénéficier des soutiens d’autres pays comme la Chine et la Russie qui sont dans le même créneau et aussi du soutien de Macron qui avait parlé de la nécessité d’éviter des tensions.


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Dans leur journal anglais, ils avaient mis en avant le discours qgressif de Rohani, en rappelant qu’il avait dit que le régime pardonnerait les fautes commises par ses voisins arabes s’ils cessaient de l’embêter. On avait des menaces de frappes contre ces pays par des missiles du régime tirés par ses agents en Irak ou au Yémen, donc un rappel du terrorisme du régime. Cela signifiait une pression accrue sur Macron pour qu’il intervienne rapidement et prône le dialogue avec le régime et ainsi l’aide à sortir de son isolement.


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Mais Macron a déçu les mollahs en les invitant à la modération et au dialogue. En revanche, Boris Johnson les a menacés de sanctions en les accusant officiellement d’avoir commandé l’attaque contre Aramco !


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Plusieurs médias ont aussi affirmé que les mollahs avaient menacé les pays étrangers présents dans le golfe Persique.


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Enfin, plusieurs responsables Houthis ont lâché les mollahs, si mal en point, en révélant comment ils leur avaient demandé d’attaquer Aramco !


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Rohani déstabilisé par ces mauvaises nouvelles a fait sonner la cloche d’une petite école de filles, parce que tous le mollahs ont peur de s’exposer aux garçons, car tous ont suivi des formations paramilitaires et en raison de leur rupture, tous peuvent former des commandos anti-régime rt menacer ses dirigeants.


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Craignant aussi des manifestations d’instituteurs en cette journée de la rentrée, Rohani a surtout rassuré les gens du régime, qui ont peur de cette grève qui pourrait bénéficier du soutien des jeunes gens, en affirmant qu’il avait multiplié le budget des écoles par 3 et les salaires des instituteurs par 4.

Rohani a alors rappelé son objectif de parvenir à une crise grâce à son plan de paix pour le détroit d’Ormuz avant de s’envoler pour New York. En raison du décalage d’horaire, allant contre le mouvement de la Terre, il devait arriver, à l’issue de 12 h de vol en milieu en début de l’après-midi à NY en étant certain que ce petit voyage dans le temps ne pourrait sauver le régime.

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En prévision à cet échec et ses conséquences, les mollahs ont tenté de rassurer leurs proches par un accord avec les ouvriers de HEPCO. C’est pourquoi ils ont fait un geste d’apaisement à leur encontre en libérant les derniers ouvriers d’HEPCO retenus en otages et ils ont ainsi pu reprendre le dialogue avec les meneurs des grèves HEPCO. Ce n’était pas très brillant, car ils avaient reculé pour éviter le maintien de leur grève qui avait paralysé les trains de marchandises et les distributions alimentaires dans le pays. derniers ouvriers retenus en otages

Ils ont aussi diffusé enfin le documentaire sur les malheurs de ces ouvriers (avec une belle affiche, mais mais assez confidentiellement dans une réunion pseudo-universitaire) pour les occuper, les désolidariser des autres grévistes et ainsi priver la contestation de l’une de ses plus importantes offensives. Mais l’opération de déviation de cette contestation n’a pas été un succès, car elle n’a pas bénéficié d’une large présence des meneurs de la grève pour les débats très encadrés qui étaient après la projection du documentaire.

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Ce traitement de faveur très encadré a surtout libéré la parole des ouvriers de HEPCO et les grévistes de Haft Tappeh, des pipelines de Mahshahr, ou encore les ambulanciers de Sanandaj, privés des mêmes égards, ont profité du contexte pour dévoiler les détails très troublants de la privatisation de leurs entreprises.


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Les mollahs ont démontré leur manque de bonne foi en arrêtant 25 ouvriers charismatiques de Haft Tappeh en les accusant d’être au service de la contre-révolution, ce que ces derniers n’ont pas rejeté ! Les autres ouvriers ont annoncé une grève illimitée pour obtenir la libération de leurs collègues en plus de leurs revendications précédentes.


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Le beau-frère d’Ali Larijani a craint que la situation dégénère, car il a tenté de rompre avec les mollahs et se réhabiliter en révélant d’autres détails accablants sur la privatisation de Haft Tappeh par les mollahs ! Les miliciens hostiles au régime et surtout au recyclage de ces opportunistes ont publié des articles pour rappeler que ces gens étaient eux-mêmes impliqués dans ce qu’ils dénoncent à présent. Les mollahs ont vite regretté d’avoir ouvert la boite de pandore de leur privatisation corrompue !

Les mollahs ont alors annoncé la saisie des milliers d’hectares dans le nord verdoyant du pays et ont aussi annoncé la destruction de villas sur ces terres, saisissant implicitement les Larijani qui sont connus pour leur appétit foncier n’ont pas protesté pour s’éviter de nouveaux problèmes. Ils ont complété cette action en saisissant des usines et en virant leurs directeurs en place pour intimider tous leurs proches.

Pour ne pas subir la même punition, ils ont même acheté des actions et sous l’effet de leur achat et les injections de fonds, l’indice a fait un bond exceptionnel de 9367 points grâce à 3270 milliards de tomans d’injections de fonds !

Les Européens, certains que Rohani allait enchaîner les provocations à NY ou alors entrer en négociation avec Trump pour obtenir un arrangement avec lui et alors tourner le dos à l’Europe, ont soudain oublié leurs différents en accusant les mollahs d’avoir commandité la frappe contre Aramco et ont jugé nécessaire d’aller vers un nouvel accord comme le souhaite Trump pour faire partie de l’avenir de l’Iran afin de préserver les mollahs pour préserver les contrats passés avec ces derniers.


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Mais Macron a alors vite oublié ses camarades en proposant une médiation en faveur du dialogue entre le régime et de Trump, espérant que la déclaration officielle de l’EU accusant les mollahs d’être des terroristes encourage les mollahs à accepter son offre !

Les mollahs ont censuré l’accusation européenne et l’offre de médiation de Macron qui n’avait rien antiaméricaine.

À son arrivée à NY, Rohani n’a pas réagi à l’accusation européenne pour que les gens du régime ne l’apprennent pas. Il a encore rassuré ces derniers en annonçant qu’ils n’accepteraient jamais aucune révision de l’accord de Vienne.

Son M-AE a cherché un soutien du côté des élus démocrates (très peinés par l’adhésion de facto des Européens à Trump) en leur demandant d’appuyer la levée des actions par un décret l’ordonnant à Trump ! Mais ces gens n’ont pas suivi le conseil des mollahs et de fait, les sanctions à leurs encontre ont demeuré.

Macron a alors rencontré Rohani tard sans la nuit à NY pour lui demander de changer la direction du régime et de rencontrer Trump avec sa médiation pour aboutir à nouvel accord qui conviendrait à Trump et les pays arabes du golfe Persique comme l’Arabie Saoudite. Macron est devenu maussade, mais Rohani a refusé, mais il a sans cesse souri pour donner l’impression que Macron l’avait rencontré pour se mettre à son service et lui permettre de mener à bien sa mission de déstabilisation de Trump à NY !


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L’anglais Boris Johnson qui avait été brièvement présent à la rencontre pour encourager Macron à se rendre ridicule l’a vite lâché pour accabler les mollahs d’accusations et pour assurer Trump du soutien de son pays !


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#4.
Mardi 24 septembre 2019 (2 mehr 1398), les journaux iraniens des mollahs affirmaient que Rohani cherchait la paix. Ils espéraient rassurer leurs collaborateurs agités après ces événements qui pouvaient aboutir à une réaction plus forte des Européens y compris Macron à la tribune de l’ONU puis mercredi lors de la réunion des 4+1.


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Mais dans leur journal anglais, les mollahs qui avaient encore échoué et risquaient de plus grosses sanctions avaient opté pour une nouvelle offensive en revenant à leur accusation d’opposition de Trump à une résolution du conseil de sécurité de l’ONU en demandant aux autres membres de tourner le dos à l’Amérique et demander le déménagement de l’ONU de NY ! Ils espéraient diaboliser Trump pour forcer les Européens à changer de bord sous la pression de leur opinion interne !


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On avait une demande qui ne risquait pas d’aboutir ou de provoquer un débat, car ce déménagement coûterait trop cher à chacun des pays membres de l’ONU. On avait donc une approche irréaliste. Elle nous a semblé la preuve que les mollahs manquaient d’idée pour rebondir après leur échec et n’avaient pas prévu la résistance des Européens et l’intervention anglaise pour ruiner les ambitions de Macron et aussi de la diplomatie française qui espère se hisser au premier plan mondial après avoir perdu du terrain en Syrie ou en Afrique !

Les Anglais ont harcelé les mollahs et pris une place dans le peloton de tête anti-mollahs en rappelant leur soutien à Trump !

Les mollahs étaient alors confrontés aussi à la grève de Haft Tappeh et à de nouvelles manifestations ouvrières pour des salaires impayés (une pratique habituelle de leur part pour pousser les ouvriers à partir avant qu’ils ne bazardent leurs usines).

Les mollahs ont mis la pression à leurs collaborateurs forcément paniqués par l’absence de résultat concret de la part de Rohani en insistant sur les procès en cours et en arrêtant encore quelques hauts responsables. Ils ont aussi annoncé la possibilité d’arrangement avec les gens accusés de corruption pour saisir leurs avoirs bien avant les procès en cours et ainsi de se débarrasser de leur nuisance et aussi de les contraindre à demeurer à leur côté.

Ce choix de condamnation à l’amiable avant même la fin des procès intentés aux proches remuants a convaincu ces derniers que les mollahs allaient mal et malgré la censure sur les accusations à l’encontre du régime, les nantis ont mis en vente des actions non reprises par leurs dirigeants et les ont empêchés de booster encore l’indice boursier pour prétendre qu’ils restaient stables et avaient le soutien de leurs collaborateurs. La bourse a fini sur une hausse bien inférieure par rapport aux jours passés, à seulement +734 points, soit une baisse 99 % par rappel à la veille malgré un peu plus d’injection de fonds que la veille soit 3288 milliards de tomans !

La suite de la journée a été un cauchemar pour les mollahs, car le secrétaire général de l’ONU les a implicitement condamnés en qualifiant l’attaque contre Aramco d’inacceptable. Puis Trump a livré un discours sur ses succès diplomatiques, son effort pour contenir les pratiques économiques hors la loi de la Chine avant d’accabler les mollahs en condamnant sévèrement le terrorisme des mollahs et en demandant l’adhésion de tous les pays à lutter contre eux pour restituer aux Iraniens la possibilité de jouir des potentiels fantastiques de leur pays !


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Mme Merkel a alors apporté son soutien à Trump en se prononçant en faveur d’un nouvel accord restrictif concernant les mollahs !

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Macron a dû aussi reconnaître le danger des mollahs en les appelant néanmoins au dialogue pour ne pas avouer l’échec de ses récentes initiatives.


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Les mollahs ont dit que ses reproches concernaient Trump et ont encore annoncé qu’il avait son soutien et pouver espérer une initiative pro-régime de sa part.

Puis ils se sont retournés vers la Suisse qui assure les intérêts des États-Unis en Iran pour voir si Trump avait changé et était prêt à rencontrer, mais ils n’ont constaté aucun changement. Ils se sont alors tournés vers l’Espagne et n’ont rien obtenu de sa part. Mais ils ont prétendu que tout allait bien et tout le monde pouvait compter sur ses initiales !

En l’absence d’un geste en faveur du régime, Rohani a évoqué la possibilité d’un petit changement si Trump renonçait à ses sanctions et s’il reformait la coalition des 5+1 pour aider économiquement le régime ! Mais personne n’a salué son geste, car il ne mentionnait pas de changement dans les relations du régime avec ses voisins arabes ou la fin de son terrorisme.

Les mollahs ont alors prétendu une issue heureuse en affirmant que Trump lui-même avait reconnu qu’il y avait plusieurs initiatives de médiations en leur faveur, mais ils ont omis de préciser que tous ces projets étaient envisagés pour les empêcher de déstabiliser la région et non par sympathie pour leur régime ou leurs slogans pacifistes mensongers !

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#5.
Mercredi 25 septembre 2019 (3 mehr 1398), les journaux iraniens des mollahs affirmaient que Rohani avait trouvé des alliés à NY et avait réussi à briser la coalition de Trump à leur encontre !

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Dans leur journal anglais, les mollahs affirmaient que Rohani avait sermonné Merkel sous-entendant qu’il avait réussi à en faire une alliée du régime !

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Abrar, l’un des journaux des miliciens affairistes devenus hostiles au régime avait signalé une hausse de 35 % du prix du pain, signalant que les mollahs avaient augmenté le prix de ce produit de base pour en diminuer la consommation, car ils s’attendaient vraisemblablement à un embargo du pays suite au renoncement des Européens à parvenir à un deal avec le régime !

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Hors Iran, les Anglais avaient révélé que personne n’avait pris en compte la proposition de Rohani évoquant un petit changement de l’accord de Vienne, car il l’avait déjà proposée en juillet dernier et elle n’avait rien d’extraordinaire  : elle ne proposait pas de nouvelles négociations ou la fin des ingérences régionales du régime, mais seulement la fin de toutes les sanctions en échange de faire de l’application du Protocole additionnel du TNP (traité de la non-prolifération) une loi iranienne, ce qui ne veut rien dire et ne donne aucune qualité supérieure aux inspections de l’AIEA et ne garantit en rien qu’elles puissent avoir lieu quand elles sont exigées.

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À ce moment, tout allait bien mal pour les mollahs en raison de leur échec à NY et les grèves qui paralysaient leur régime en Iran. En parallèle, tout allait formidablement bien pour leurs ennemis et pour Trump.

Mais à ce moment, les Démocrates américains qui ont aidé la révolution islamique et pourraient gravement souffrir à sa chute par la révélation de crimes commis pour aider le maintien des islamistes malgré leur nuisance et leur impopularité ont lancé une procédure pour la destitution de Trump au prétexte invraisemblable d’avoir dénoncé la corruption de l’un de leurs candidats, Joseph Biden qui par hasard a été l’un des plus importants pourvoyeurs de fonds pour les lobbies pro-mollahs aux États-Unis !

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Mais en Iran, la grande nouvelle qui touchait tous les Iraniens en particulier les ouvriers impayés depuis des mois était la forte hausse du prix du pain. Les employés des universités de Téhéran ont rejoint la masse des travailleurs en grève pour réclamer des mois de salaire en retard, révélant davantage la faillite du régime et la décision des mollahs et associés de garder les derniers dollars du pays pour eux-mêmes.

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Les mollahs ont vite augmenté la pression judiciaire sur tous leurs collaborateurs en parlant d’occupation foncière et immobilière illégale et en annonçant plusieurs expropriations massives, rappelant à leurs proches qu’ils pouvaient les ruiner ou même emprisonner, car ils occupent tous illégalement des maisons ou des terrains appartenant aux opposants à la révolution islamique qui ont dû s’exiler pour sauver leur vie. Puis, ils ont multiplié des annonces d’expropriation dans toutes les régions pour souligner leur détermination à punir ceux qui songeraient à les laisser tomber.

Les nantis du régime n’ont pas osé mettre en vente leurs actions pour acheter des dollars. Les mollahs ont pu encore booster leur indice boursier dans la bourse immobilisée par leurs menaces. L’indice est monté de 2202 points grâce 3174 milliards de tomans d’injections de fonds. Normalement avec une telle injection de fonds, la hausse devrait dépasser les 3200 points. On était donc sur une petite hausse, ce qui signifiait que certains avaient osé vendre leurs actions.

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Les mollahs ont alors annoncé une session extraordinaire de leur sénat exclusivement clérical (l’Assemblée des Experts), rappelant leur rôle prééminent au sein du régime, car cet organe a le pouvoir d’élire ou changer le Guide, le grand timonier du régime. Le président des Experts n’a pas évoqué la condamnation du régime par les Occidentaux, les Russes et les Chinois qui les laissaient faire. Il a attribué la mauvaise situation à la gestion économique des responsables actuels, sans nommer Rohani, laissant envisager que le clergé allait attribuer ses problèmes à quelques collaborateurs administratifs pour éviter plus de problèmes et aussi pour préserver son pion Rohani et éviter de se voir obliger de partager ses dollars avec de nouveaux venus.

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Ces sbires du gouvernement l’ont aidé pour sa propagande en évoquant encore la capacité balistique du régime et en promettant un succès grâce à Macron et grâce à l’acceptation de leur petit changement dans l’application de l’accord sur le nucléaire dans la réunion des 4+1 qui devait commencer en marge de l’AG de l’ONU à NY.

Mais, elle avait déjà été rejetée par les 4+1 et ne pouvait pas être considérée comme un geste d’apaisement après l’agression des mollahs contre les installations pétrolières saoudiennes et contre la stabilité du marché pétrolier qui est un élément vital pour les économies européennes.

Les mollahs conscients qu’ils ne pourraient pas obtenir ce qu’ils annonçaient à leur proche ont tenté d’amadouer les Anglais en annonçant la libération du pétrolier Stena Impero qu’ils avaient capturée après la capture de pétrolier au large de Gibraltar. Mais Londres n’a pas dit merci aux mollahs.

La réunion n’a pas permis aux mollahs d’obtenir la levée des sanctions américaines et la reprise des relations économique avec leur régime, car les 4+1 ont demandé aux mollahs de restaurer à 100 % leurs engagements sans leur garantir leurs propres engagements économiques ou leur donner une date pour la mise en service de leur système de troc qui ne permet pas de mettre fin à la faillite des mollahs et à leurs problèmes économiques.


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Rohani qui devait parler à la tribune de l’ONU s’est fâché. Il a longuement insulté les États-Unis, Israël et l’Arabie Saoudite, en les qualifiant de terroristes avant d’affirmer qu’ils ne pourraient pas imposer leur projet pour la Palestine. Il a aussi qualifié les sanctions américaines de terrorisme, mais en précisant qu’elles avaient échoué, car l’économique du régime se portait très bien grâce à la Russie et la Turquie ! Il a aussi rejeté la demande des 4+1 et a demandé la levée des sanctions avant tout dialogue en excluant évidement la remise en cause des ingérences du régime au nom de l’aide aux opprimés. Il a même insisté sur son objectif de contrôler la région en évoquant son projet d’assurer la sécurité du golfe Persique et a menacé ses interlocuteurs en affirmant que le refus de ce plan pouvait entraîner l’embrasement du golfe Persique !

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Ce discours se concluant sur des menaces très inquiétantes n’a pas entraîné un changement du côté des Européens. Les Russes et les Chinois qui ont de grands projets de coopérations militaires ou économiques avec les Arabes se sont gardés de défendre le droit des mollahs à des compensations économiques.

Trump a profité de ce consensus anti-mollahs pour porter un coup tactique fort à leur régime. Il a interdit à tous ses dirigeants et à leur famille de venir aux États-Unis même en ayant la nationalité américaine (ce qui est le cas de nombreux dirigeants du régime). Il a ainsi démontré qu’il ne voulait pas une entente avec les gens du régime. Il a aussi mis un obstacle à leur fuite vers de nombreux pays. Il a enfin fait plaisir aux Iraniens qui espèrent un jour capturer les mollahs et les juger pour leurs crimes. Mais il a aussi de facto mis la pression à tous les paniqués ainsi piégés en Iran de rejoindre la rébellion pour sauver leur peau !

<bLes mollahs ont reporté la diffusion des nouvelles des événements survenus en ce jour. Ils ont alors ordonné le renforcement de l’enrichissement en le cachant aux Iraniens sans le cacher aux inspecteurs de l’AIEA (qui dépend du Conseil de sécurité de l’ONU et des signataires de l’accord Vienne) pour leur mettre la pression.

Ils ont aussi promis de très larges expropriations pour empêcher leurs proches de les trahir au cas où leur dernier chantage échouerait. Puis, ils ont diffusé le texte du discours de Rohani en laissant supposer qu’il avait bien fait peur et allait rentrer au pays avec de bonnes nouvelles !

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#6.
Jeudi 26 septembre 2019 (4 mehr 1398), les journaux iraniens des mollahs annonçaient que Rohani avait défendu la paix ! Il nous parut clair que les mollahs n’assumaient pas par leur dernière fuite.

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Dans leur journal anglophone, ils avaient cependant continué cette fuite en avant en répétant les propos de Rohani.

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Abrar, l’un des journaux des miliciens affairistes devenus hostiles au régime, avait signalé une hausse de 35% des prix pour rappeler le prix de la fuite en avant du régime.

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Mais leur dernière fuite en avant a échoué, car l’AIEA a publié un rapport déplorant la décision des mollahs et a précisé qu’ils se préparaient à mettre fin à l’accord de Vienne en mettant en marche des centaines de centrifugeuses de nouvelle génération !

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Les mollahs ont caché tout cela à leurs proches et aux Iraniens. Le Guide a reçu les membres de l’assemblée des Experts. Ensemble, ils ont continué la fuite en avant et le chantage du régime en affirmant qu’ils ne comptaient plus sur les Européens (qui sont présentés comme les seuls signataires de l’accord sur le nucléaire), endossant implicitement la rupture du régime avec ses engagements nucléaires sans en donner explicitement l’ordre.

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Le Guide a aussi fait l’éloge d’attribution des noms de martyrs de la révolution islamique aux rues du pays laissant entendre qu’ils s’attendaient à ce que les collaborateurs du régime demeurent à ses côtés.

Mais personne n’a salué ces propres. Le pouvoir judiciaire du régime a alors annoncé heure après heure des expropriations d’usines mal gérées et des destructions de villas usurpées pour imposer aux cerbères du régime de lui rester fidèles. Le nombre élevé des annonces nous a convaincus que les gens informés par les médias étrangers en persan n’avaient pas envie de mourir pour leurs dirigeants criminels !

In fine, les mollahs ont choisi d’avouer leur fuite en avant pour souligner leur courage, mais l’absence de manifestation de soutien de la part de leurs députés ou leurs commentateurs a démontré que ces derniers n’avaient pas envie de les suivre !

Ils ont alors libéré le cargo anglais Stemp Impero pour laisser supposer un deal et un soutien anglais, mais le cargo est parti et le soutien n’est pas arrivé. Les Européens ont surpris les mollahs en affirmant qu’ils pourraient quitter l’accord de Vienne et les sanctionner s’ils maintenaient leur fuite en avant !

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Cela signifiait une décision au Conseil de Sécurité et des sanctions onusiennes que tous les pays doivent appliquer. Cela signifiait l’embargo absolu des mollahs et leur abandon par leurs derniers serviteurs.

Mais ils n’ont pas obtempéré, car leur soumission aux demandes de négociations sur leur ingérence terroriste régionale ne passerait pas l’arrestation de leurs proches serviteurs et la perte de leur force de répression et conduirait à leur chute.

Les mollahs se sont retrouvés dans l’obligation d’accepter un isolement à 100 %, un embargofatal, pour préserver les pires gens qui sont leurs derniers recours.

Les opposants qui suivent les infos via les médias étrangers ont compris que le régime était menacé et pouvaient perdre même ses cerbères, juges et miliciens insolvables, qui maintiennent l’ordre contre les partisans de la fuite par des expropriations, les démolitions et des arrestations sans sommation.

Il y eut plusieurs actions coup de poing contre le régime (blocage de route à Gorgan, grande manifestation à Chiraz...) pour tester ses capacités et l’absence de répression a démontré que le régime était en difficulté et en voie de perdre ses cerbères.

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#7.
Vendredi 27 septembre 2019 (5 mehr 1398), les mollahs devaient présenter un joli bilan de leurs initiatives ratées lors de leur sermon de vendredi et indiquer des directives rassurantes pour la semaine à venir à la même occasion.

Or, ils avaient voulu manipuler les Européens en particulier Macron et ils avaient échoué. Ces derniers les avaient accusés d’être les parrains de la frappe contre Aramco. Ils avaient alors promis une intervention du Hezbollah et il n’avait pas pris leur défense ! Ils n’avaient eu le moindre soutien des Russes et des Chinois.

Également fragilisés par des mouvements hostiles des ouvriers iraniens, ils avaient dû radicaliser leurs chantages et avaient eu raison de la mollesse des Européens et à présent risquait un embargo fatal même avant son application ! Ils étaient vaincus !

Ils ont commencé la journée en mettant l’accent sur les punitions de leur pouvoir judiciaire et leurs cerbères pour démontrer qu’ils gardaient encore le soutien de ces derniers.

Ils ont consacré leur sermon de vendredi non à leurs initiatives ou leurs échecs, mais aux responsables qui avaient oublié dieu et choisi l’argent, menaçant les traitres d’être désignés comme des ennemis de dieu dans leur jargon judiciaire et être condamnés à l’amputation de leurs mains ou de tous les membres comme le prévoit la charia pour les voleurs multirécidivistes et de grande envergure !

Les cerbères à la direction des Pasdaran qui sont parmi les plus grands voleurs et criminels du régime ont soutenu cette initiative en insistant sur leurs capacités militaires aussi sur leur capacité de cyber guerre, pour avertir les candidats à la trahison qu’ils les avaient à l’œil !

De nombreux députés ont dit bravo à l’action anticorruption du régime pour éviter d’être massacrés.

Quand Rohani est renté en affirmant que les Européens n’avaient nullement reconnu de liens entre le régime et la frappe contre Aramco, beaucoup ont salué ses qualités diplomatiques pour échapper au couperet promis par les mollahs !

Les mollahs ont fini cette semaine de tous les échecs en annonçant encore le soutien de chef du Hezbollah et en l’interviewant pour le forcer à leur accorder son soutien. Il les a encore déçus en se contentant de saluer la grandeur et l’intelligence militaire de Khamenei. Les mollahs se sont retrouvés confrontés à leur défaite avec comme seul bouclier leurs slogans et des noms d’alliés fictifs.

Dans notre précédente analyse, nous avions évoqué une possible chute dans très peu de temps. On dirait qu’on y arrive, car cette semaine les mollahs ont sans cesse menacé la satiblité du monde et ont enfin été reconnus enfin comme des terroristes. Ils ont continué dans le terrorisme et risquent à présent une mise à mort internationale par des sanctions onusiennes.

Le vendredi soir, une nuit très chaude pour le régime dans le nord du pays a démontré que le feu couve en Iran et les Iraniens comptent bien profiter des malheurs des mollahs pour accélérer leur chute et régler enfin leurs comptes !